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* 20 avril 1904 : [[rue de Bonne Nouvelle]] - [[boulevard Marbeuf]]
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* 7 novembre 1904 : [[rue de la Cordelière]]
* 7 novembre 1904 : [[rue de la Cordelière]] - [[rue Jacques Gabriel]]


* 25 juillet 1906 : [[rue Pierre Hévin]] - [[rue Martenot]]
* 25 juillet 1906 : [[rue Pierre Hévin]] - [[rue Martenot]]

Version du 20 octobre 2017 à 15:24

Liste des créations de rues de Rennes à leur emplacement actuel, par administration ou mandat et par date de délibération du conseil municipal.

Une rue créée par une délibération D1 et dont l'intitulé a été changé par une délibération D2 est classée en D1.

Avant 1900

Sous Toussaint Rallier du Baty

« Le 12 décembre de la même année (1726, ndlr) le Conseil de Rennes prend un Arrêt pour dénommer les nouvelles rues et place de la Ville de Rennes. Afin de montrer la toute puissance royale aux Bretons, considérés comme indisciplinés, les dénominations de voies devront partir de la place du Parlement de Bretagne, symbole du pouvoir, et où est érigée la statue équestre. Le rue la plus proche du Parlement de Bretagne prend le nom de rue Royale (rue Nationale), puis dans son prolongement la rue Dauphine (rue Lafayette), l'éventuel héritier de la couronne de France et pour compléter l'ordre hiérarchique rue de Toulouse. Louis Alexandre de Bourbon, Comte de Toulouse qui est un des fils légitimé de Louis XIV, est alors gouverneur de Bretagne et donc représentant du Roi en Bretagne. Pour affirmer ce pouvoir, la voie face au Parlement et perpendiculaire à la place prend le nom de rue de Bourbon (rue Edith Cavell) et dans son prolongement rue de Bretagne (rue Jean Jaurès). Et pour la voie partant du bas de la Place du Parlement et rejoignant la place Royale (place de la Mairie), il est décidé de donner le nom du Premier Président du Parlement et serviteur zélé du pouvoir Royal : rue de Brilhac. Dans son prolongement, un symbole de la Bretagne : l'Hermine. Ce même jour, d'autres affirmations du pouvoir du Roi en dénommant l'Intendant de Bretagne à l'époque Fédeau de Brou, ainsi que des Lieutenants du Roi, beaux-frères du Comte de Toulouse : Château-Renault, d'Estrées, Coëtquen, et Volvire. Les défenseurs de la Bretagne au XIVème siècle héritent des voies les plus éloignées de la Place du Parlement et proches de la vieille ville : Beaumanoir, de Montfort, de Clisson et Du Guesclin. »

— Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole
Origine : Notice sur la rue de Brilhac • Recueilli par Manu35 • 2017licence

Sous la Commune

Sous Philippe Jouin

Sous Armand Robinot de Saint-Cyr[1]

Sous Pierre Martin

Sous Edgar Le Bastard

Sous Vincent Morcel

Sous Auguste Poulin

Sous Auguste Lajat

Première moitié du XXe siècle

Sous Eugène Pinault

Sous Jean Janvier

« Perpétuer le souvenir des hommes qui ont été utiles, c'est tout à la fois, acquitter la dette de la reconnaissance et faire une bonne action. C'est le but que doit se proposer une municipalité en choisissant les noms qu'elles donnent aux voies urbaines. À Rennes, de nombreuses nouvelles rues étaient sans appellation officielle : il importait pour la commodité des relations, que cette lacune fut comblée et la municipalité vient d'y pourvoir, en s'inspirant, généralement, des principes que nous venons de rappeler. Il est très difficile de répartir les noms au gré des préférences de chacun ; c'est même manifestement impossible. M. Dottin[2], dont on connaît la compétence, présidait la Commission, chargée de résoudre cette grosse difficulté.

Pour simplifier son travail, la commission de la dénomination des rues s'est mise d'accord sur les principes suivants:

  • 1° Ne modifier les noms existants qu'exceptionnellement et quand leur nom actuel pouvait induire en erreur ou ne répondait plus à sa destination primitive;
  • 2° Conserver les vieux noms pittoresques;
  • 3° Pour dénommer les rues, choisir les noms dans l'ordre suivant : en première ligne : les personnalités nées à Rennes ; en seconde ligne : les personnalités originaires du département ; en troisième ligne : les personnalités bretonnes.

D'autre part, les rues dont on avait à s'occuper se répartissaient en plusieurs groupes :

  • 1° rues nouvelles sans dénomination
  • 2° rues dont la dénomination usuelle n'a pas été reconnue officiellement
  • 3° rues dont la dénomination devait être changée
  • 4° rues dont le nom peut être étendu à un tronçon non encore dénommé. »

— L'Ouest-Eclair, numéro paru le 25 juillet 1923
Origine : "Une importante séance au conseil municipal", extrait sur la dénomination des rues, pp.4-5 • Recueilli par Manu35 • 2017licence


Sous Alfred Daniel

Sous Carle Bahon

« Nous avons déjà eu l'occasion de signaler qu'à la suite d'une délibération du Conseil municipal (celle du 31 décembre 1928 évoquée ci-dessous, ndlr), cinquante nouvelles voies urbaines avaient reçu une dénomination généralement bien choisie. À la demande de plusieurs de nos lecteurs, nous en donnons le classement par cantons. [...] Rennes s'étend de plus en plus: ces dénominations étaient devenues absolument nécessaires; ces nouvelles rues sont appelées à prendre une grande extension; plusieurs sont déjà bien bâties; on peut s'en rendre compte en consultant le "Nouvel Annuaire d'Ille-et-Vilaine" pour 1929 qui, seul, les donne dans leur ordre alphabétique, avec les 386 anciennes. On devra sans doute, d'ici peu, pourvoir de noms officiels les diverses sections de la périphérie de Rennes (Chemin de Ronde) dont la population s'accroît également (voir les pages 878 et suivantes du Nouvel Annuaire). »

— L'Ouest-Eclair, numéro paru le 19 mars 1929
Origine : "Les nouvelles rues", extrait sur la dénomination des rues • Recueilli par Manu35 • 2017licence

Sous Jean Lemaistre

Sous François Château

Sous Yves Milon

« "Les individus et les municipalités impliqués dans la Libération cherchèrent souvent au cours de la première année à instiller dans le patrimoine urbain une mémoire de la guerre. Les résistants[3] locaux fusillés furent les premiers à donner leur nom à une rue, venait ensuite le général de Gaulle [...] Un test a été réalisé pour Rennes. Métropole régionale, la Résistance y était présente ; un parc de rues important était a priori disponible, mais la présence des pouvoirs centraux induisait une vigilance accrue des autorités quant au respect des consignes de temporisation face aux dénominations nouvelles. En effet, mis à part le retour de la place de la Mairie à son nom originel le 16 septembre 1944, aucune dénomination nouvelle officielle pour une voie rennaise n'a été décidée avant 1949 ! C'est ici l'expression d'une prudence extrême de la part des pouvoirs publics, mais aussi le signe du respect de la mémoire collective dans le cadre d'un espace urbain qui se développait lentement. Ce qui tendrait à relativiser la volonté publique d'équiper l'espace public avec un mobilier mnémonique commémorant la Seconde Guerre mondiale au lendemain de l'Occupation." »

— Luc Capdevila
Origine : "Les Bretons au lendemain de l'Occupation", chapitre 18 : L'hommage rendu aux morts, les lieux de mémoire de l'immédiate après Libération, pp.317-331 • Recueilli par Manu35 • 2017licence

Sous Henri Fréville

Sous Edmond Hervé

  • 29 mai 1978
  • 28 mars 2007


Sous Daniel Delaveau

  • 2 décembre 2013 pas de création de voie

Sous Nathalie Appéré


Dates à trouver

Références