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Square Général Garnier du Plessix

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Le square Général Garnier du Plessix se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 22 juillet 1960[1].

Cette voie rend hommage au :

général Garnier du Plessix

Garnier du Plessis.png

Défenseur de Verdun en 1916 (25 décembre 1860, Rennes - 2 mars 1928, Nice)

Noël Marie Amédée Garnier du Plessix, est le fils de Louis Garnier du Plessix, bâtonnier de l'ordre des avocats de Rennes, époux de Mlle Boissonnet, décédé en 1867. Noël né rue Hoche - alors rue Saint-François - grandit à Rennes. Il rejoint l'armée française comme volontaire (pour une période initialement prévue de 5 années) le 25 octobre 1880 à Rennes, puis entre à l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr quatre jours plus tard. Il en sort 2e de la promotion. Il est rapidement promu de plusieurs échelons pour devenir sergent-major, le bas-officier le plus élevé dans la compagnie d'infanterie, le 7 décembre 1881. Il devient successivement en 1882 sous-lieutenant, en 1886 lieutenant, en 1892 capitaine. Il est une trentaine d'années en Algérie et au Maroc combattant dans le Riff. Il était bras droit du maréchal Lyautey. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1899. Il devient en 1902 chef de bataillon, en 1909 lieutenant-colonel et en 1913 colonel. Il se marie entre-temps en 1907.

Il commande la 2nde division d'infanterie lorsqu'éclate la première guerre mondiale. Sa division est engagée dans la première bataille de la Marne. Il est promu officier de la Légion d'honneur en décembre 1914. Sa 37e division d'infanterie marocaine est l'une des quatre divisions qui participent, le 15 décembre 1916, à l'assaut victorieux devant Douaumont décidé par le général Mangin. En mai 1918 il succéda au général Mangin à la tête du IXe corps d'armée puis il fut commandant en chef de l'armée d'Orient en Syrie.

Il est promu Grand Officier de la Légion d'honneur en 1920 après avoir été promu Commandeur en 1917. Selon ses dernières volontés il fut inhumé sans honneurs militaires, sans discours et sans fleurs mais vingt-deux généraux suivirent le cercueil[2].

Dans les années 1920 une caserne à Griesheim-sur-Souffel, en Alsace, porta son nom.


Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. Ouest-Eclair 17 mars 1928


Sur la carte

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