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Allée Abbé Alphonse Jarry
L'allée Abbé Alphonse Jarry se situe dans le quartier Maurepas-Bellangerais, est orientée axée nord - sud, et prend son origine sur la rue de la Motte Brûlon. Cette voie fût dénommée impasse par délibération du conseil municipal du 22 juillet 1960, puis allée le 2 juin 1986[1].
Biographie Abbé Alphonse Jarry [2]
Alphonse, Marie, Louis Jarry né le 26 décembre 1874, à Antrain (35).
Après le séminaire, Alphonse Jarry est ordonné prêtre en 1898. C'est là qu'il commence une longue carrière dans l'enseignement, qui le mènera notamment à exercer son sacerdoce au Collège Saint-Augustin de Vitré. Cette expérience lui donne le goût de la pédagogie et de la formation des jeunes et elle explique son engagement futur au patronage des Cadets de Bretagne .
Nommé vicaire, il s'installe à Cesson-Sévigné, commune limitrophe de l'est de Rennes, puis à La Guerche-de-Bretagne où il fonde le patronage des Jongleurs de Notre Dame.
De 1914 à 1928, l'Abbé Alphonse Jarry est directeur de l'œuvre des Jeunes de Notre Dame de Toutes Grâces et des Cadets de Bretagne, c’est une personne ayant le culte du sport et de l'engagement physique. Volonté, compréhension mutuelle, respect de l'autre, engagement, maîtrise de soi, telles sont les vertus du sport en tant que moyen d'éducation, selon Jarry. Ainsi, il n'est pas étonnant de constater que les Cadets de Bretagne sont un club multisports (football, basket-ball, escrime, gymnastique...) avec un palmarès éloquent.
Mais Alphonse Jarry n'est pas qu'un éducateur puisqu'il est également connu pour ses ouvrages d'Histoire locale. Il est un auteur prolixe mais rapidement remarqué puisque dès 1914, alors qu'il est vicaire à La Guerche, est remarqué son ouvrage "L'époque révolutionnaire à la Guerche", ainsi que "Histoire moderne de la ville et paroisse d’Antrain, Fougères 1936".
Se souciant plus des autres que de lui-même, il s’épuise à la tâche, et se dépouille de tout. En 1928, pour des raisons de santé, il est obligé de se retirer du patronage des Cadets de Bretagne, qu'il dirige, et se retire à la communauté de Rillé, à Fougères. Il se consacre alors entièrement à la rédaction d'ouvrages d'histoire locale, parmi lesquels on doit citer Histoire moderne de la ville et paroisse d'Antrain.
Le 25 décembre 1946, il décède à Fougères, rue de Rillé.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole et le Dictionnaire des Bretons Religieux de Michel Lagrée ainsi que le Lettre de Monsieur Durocher, ancien des Cadets de Bretagne, datée du 5 février 1996. Aussi le Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, Michel Mourre, Bordas, Paris, 1996.