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=== Sous [[Toussaint Rallier du Baty]] ===
=== Sous [[Toussaint Rallier du Baty]] ===
{{Citation|texte=Le 12 décembre de la même année ([[1726]], ndlr) le Conseil de Rennes prend un Arrêt pour dénommer les nouvelles rues et place de la Ville de Rennes. Afin de montrer la toute puissance royale aux Bretons, considérés comme indisciplinés, les dénominations de voies devront partir de la [[place du Parlement de Bretagne]], symbole du pouvoir, et où est érigée la statue équestre. Le rue la plus proche du [[Parlement de Bretagne]] prend le nom de rue Royale ([[rue Nationale]]), puis dans son prolongement la rue Dauphine ([[rue Lafayette]]), l'éventuel héritier de la couronne de France et pour compléter l'ordre hiérarchique [[rue de Toulouse]]. Louis Alexandre de Bourbon, Comte de Toulouse qui est un des fils légitimé de Louis XIV, est alors gouverneur de Bretagne et donc représentant du Roi en Bretagne. Pour affirmer ce pouvoir, la voie face au Parlement et perpendiculaire à la place prend le nom de rue de Bourbon ([[rue Edith Cavell]]) et dans son prolongement rue de Bretagne ([[rue Jean Jaurès]]). Et pour la voie partant du bas de la Place du Parlement et rejoignant la place Royale ([[place de la Mairie]]), il est décidé de donner le nom du Premier Président du Parlement et serviteur zélé du pouvoir Royal : [[rue de Brilhac]]. Dans son prolongement, un symbole de la Bretagne : [[rue de l'Hermine|l'Hermine]]. Ce même jour, d'autres affirmations du pouvoir du Roi en dénommant l'Intendant de Bretagne à l'époque Fédeau de Brou, ainsi que des Lieutenants du Roi, beaux-frères du Comte de Toulouse : [[rue Châteaurenault|Château-Renault]], [[rue d'Estrées|d'Estrées]], [[rue de Coëtquen|Coëtquen]], et [[rue Ferdinand Buisson|Volvire]]. Les défenseurs de la Bretagne au XIVème siècle héritent des voies les plus éloignées de la Place du Parlement et proches de la vieille ville : [[rue Beaumanoir|Beaumanoir]], [[rue de Montfort|de Montfort]], [[rue de Clisson|de Clisson]] et [[rue Du Guesclin|Du Guesclin]].|auteur=Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole|origine=Notice sur la [[rue de Brilhac]]|collecteur=Manu35|date=2017}}
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* 12 décembre 1726 : [[rue Baudrairie]] - [[rue Beaumanoir]] - [[rue de Brilhac]] - [[rue Châteaurenault]] - [[rue de Coëtquen]] - [[rue de Clisson]] - [[rue Du Guesclin]] - [[rue d'Estrées]] - [[rue de l'Hermine]] - [[rue de la Monnaie]] - [[rue de Montfort]] - [[rue d'Orléans]] - [[place Rallier du Baty]] - [[rue de Rohan]] - [[place Saint-Sauveur]]


=== Sous la Commune ===
=== Sous la Commune ===
* 20 octobre 1792 : [[rue d'Antrain]] - [[rue de Brest]] - [[rue Du Guesclin]] - [[rue de l'Horloge]] - [[rue de Paris]]
* 20 octobre 1792 : [[rue d'Antrain]] - [[rue de Brest]] - [[rue de l'Horloge]] - [[rue de Paris]]


=== Sous [[Philippe Jouin]] ===
=== Sous [[Philippe Jouin]] ===

Version du 12 octobre 2017 à 10:25

Liste des créations de rues de Rennes à leur emplacement actuel, par administration ou mandat et par date de délibération du conseil municipal.

Une rue créée par une délibération D1 et dont l'intitulé a été changé par une délibération D2 est classée en D1.

Avant 1900

Sous Toussaint Rallier du Baty

« Le 12 décembre de la même année (1726, ndlr) le Conseil de Rennes prend un Arrêt pour dénommer les nouvelles rues et place de la Ville de Rennes. Afin de montrer la toute puissance royale aux Bretons, considérés comme indisciplinés, les dénominations de voies devront partir de la place du Parlement de Bretagne, symbole du pouvoir, et où est érigée la statue équestre. Le rue la plus proche du Parlement de Bretagne prend le nom de rue Royale (rue Nationale), puis dans son prolongement la rue Dauphine (rue Lafayette), l'éventuel héritier de la couronne de France et pour compléter l'ordre hiérarchique rue de Toulouse. Louis Alexandre de Bourbon, Comte de Toulouse qui est un des fils légitimé de Louis XIV, est alors gouverneur de Bretagne et donc représentant du Roi en Bretagne. Pour affirmer ce pouvoir, la voie face au Parlement et perpendiculaire à la place prend le nom de rue de Bourbon (rue Edith Cavell) et dans son prolongement rue de Bretagne (rue Jean Jaurès). Et pour la voie partant du bas de la Place du Parlement et rejoignant la place Royale (place de la Mairie), il est décidé de donner le nom du Premier Président du Parlement et serviteur zélé du pouvoir Royal : rue de Brilhac. Dans son prolongement, un symbole de la Bretagne : l'Hermine. Ce même jour, d'autres affirmations du pouvoir du Roi en dénommant l'Intendant de Bretagne à l'époque Fédeau de Brou, ainsi que des Lieutenants du Roi, beaux-frères du Comte de Toulouse : Château-Renault, d'Estrées, Coëtquen, et Volvire. Les défenseurs de la Bretagne au XIVème siècle héritent des voies les plus éloignées de la Place du Parlement et proches de la vieille ville : Beaumanoir, de Montfort, de Clisson et Du Guesclin. »

— Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole
Origine : Notice sur la rue de Brilhac • Recueilli par Manu35 • 2017licence

Sous la Commune

Sous Philippe Jouin

Sous Armand Robinot de Saint-Cyr[1]

Sous Pierre Martin

Sous Edgar Le Bastard

Sous Vincent Morcel

Sous Auguste Poulin

Sous Auguste Lajat

Première moitié du XXe siècle

Sous Eugène Pinault

Sous Jean Janvier

Sous Alfred Daniel

Sous Carle Bahon

Sous Jean Lemaistre

Sous François Château

Sous Yves Milon

« "Les individus et les municipalités impliqués dans la Libération cherchèrent souvent au cours de la première année à instiller dans le patrimoine urbain une mémoire de la guerre. Les résistants[2] locaux fusillés furent les premiers à donner leur nom à une rue, venait ensuite le général de Gaulle [...] Un test a été réalisé pour Rennes. Métropole régionale, la Résistance y était présente ; un parc de rues important était a priori disponible, mais la présence des pouvoirs centraux induisait une vigilance accrue des autorités quant au respect des consignes de temporisation face aux dénominations nouvelles. En effet, mis à part le retour de la place de la Mairie à son nom originel le 16 septembre 1944, aucune dénomination nouvelle officielle pour une voie rennaise n'a été décidée avant 1949 ! C'est ici l'expression d'une prudence extrême de la part des pouvoirs publics, mais aussi le signe du respect de la mémoire collective dans le cadre d'un espace urbain qui se développait lentement. Ce qui tendrait à relativiser la volonté publique d'équiper l'espace public avec un mobilier mnémonique commémorant la Seconde Guerre mondiale au lendemain de l'Occupation." »

— Luc Capdevila
Origine : "Les Bretons au lendemain de l'Occupation", chapitre 18 : L'hommage rendu aux morts, les lieux de mémoire de l'immédiate après Libération, pp.317-331 • Recueilli par Manu35 • 2017licence

Sous Henri Fréville

Sous Edmond Hervé

  • 29 mai 1978
  • 28 mars 2007


Sous Daniel Delaveau

  • 2 décembre 2013 pas de création de voie

Sous Nathalie Appéré


Dates à trouver

Références