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[[Catégorie:Rennes sous l'occupation|Rennais résistants]]
[[Catégorie:Rennes sous l'occupation|Rennais résistants]]
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===''Terroristes ou Résistants''===
[[Fichier:Franc-tireur.png|250px|right|thumb|Sur l'''Ouest-Eclair'' du 29 juillet 1944]]
[[Fichier:Le_maquis.png|250px|left|thumb|Le préfet régional Martin Ouest-Eclair, 15 avril 1944]]
Dès les premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, des Rennais dirent non à l'occupant et cherchèrent à lui nuire au péril de leurs vies. L'armistice étant conclu, les occupants considérèrent toujours les résistants comme des "terroristes" et des francs-tireurs, leur déniant la qualité de combattants. Ils s'appuyaient d'ailleurs sur le fait que l'organisation de résistance d'obédience communiste était dénommée "Francs-Tireurs Partisans français" (FTPF).
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Dès les premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, des Rennais dirent non à l'occupant et cherchèrent à lui nuire au péril de leurs vies. En voici quelques uns <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Etienne Maignen. éd. Ouest-France - nov. 2013</ref>


===Marie et Simone Alizon===
=='''Les fusillés de la Maltière'''==


[[Marie Alizon]], 20 ans, et sa jeune sœur, Simone, entrèrent en octobre 1941 avec le réseau "Johnny" qui opérait en Bretagne depuis mars et s'occupait principalement des bateaux de guerre allemands stationnés à Brest. Il avait été créé fin 1940 par des Bretons dont Jean Le Roux, le mari de Simone, et Jean Milon, fils du Doyen de la Faculté des Sciences de Rennes et parmi les membres du réseau, il y avait Yves Milon, Yves, futur membre du Comité de la Libération et futur Maire de Rennes.
Le 12 mai 1942, les quatre préfets de Bretagne sont réunis à Vannes sous la présidence du préfet régional Ripert, pour des problèmes de ravitaillement mais, au premier chef, devant la recrudescence des attentats terroristes contre l'armée d'occupation, pour arrêter des dispositions en vue de "réprimer énergiquement les actes criminels et pour découvrir leurs auteurs qui seront impitoyablement châtiés"<ref>''Ouest-Eclair'' du 13 mai 1942</ref>.


À la suite d'arrestations, le réseau abandonna ses points d'émission du Finistère et s'installa à Rennes où Marie et sa sœur reçurent les renseignements codés qu'elles transmettaient aux radios du réseau qui transmettaient à Londres. L'arrestation de plusieurs d'entre eux, et particulièrement d'un radio, entraîna celle des sœurs Alizon par la Feldgendarmerie en mars 1942.
En décembre 1942, 25 membres résistants communistes, d'une moyenne d'âge de 29 ans, dont 18 habitaient Rennes, passèrent devant le tribunal de la Feldkommandantur 748 siégeant au palais de justice et, après un procès de sept jours, furent condamnés à mort, le 22 décembre, pour transport d'explosifs et d'armes, sabotages de voies ferrées, de pylônes, de câbles et attentats contre divers organismes collaborateurs et exécutés le 30 décembre à la [[butte des Fusillés de la Maltière]]. Un témoin les vit passer en camion : ils chantaient la Marseillaise.


Du fort de Romainville, elles furent déportées au camp d'Auschwitz le 23 janvier 1943, et Marie y mourut d’épuisement le 4 juin 1943.
En 1943 après l'institution du S.T.O des maquis se constituent et en 1944 les maquis se multiplient et s'étoffent et le préfet régional met en garde contre ces "quelques égarés". Même lorsque la Résistance sortit de l'ombre, surtout à partir de juin 1944, cette position ne changea pas, comme le prouve un communiqué du commandement en chef des forces allemandes de l'ouest en date du 28 juillet 1944. Mais à la fin du printemps 1944, les mouvements et réseaux de résistance implantés à Rennes furent décimés. Cela avait commencé le 11 octobre 1943, lorsque Roger Le Neveu, agent des Allemands qui avait infiltré le réseau Bordeaux-Loupiac, dont le chef régional était le pharmacien André Heurtier, démasque Jean-Claude Camors au café de l'Époque, et l'abat d'un coup de revolver. Après le Front National, le réseau F2, puis Turquoise-Blavet, c'est au tour du réseau Bordeaux-Loupiac de tomber avec l'arrestation, le 20 avril à leur hôtel du Cheval d'Or, d'Anne-Marie Tanguy et de sa fille. Puis, le 5 mai, c'est Défense de la France qui est décimé suite à l'arrestation de Françoise Élie<ref>De la chute de trois réseaux de ... - Kristian Hamon : le blogkristianhamon.blogspot.com › 2018/02 › de-la-chute-de-trois-reseaux.</ref>. Rennes attendit 1949 pour commencer à dédier des rues à la mémoire de résistants ou des autres acteurs de la Libération<ref>''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Etienne Maignen. éd. Ouest-France - nov. 2013</ref>.
[[Fichier:Fusill%C3%A9s_le_8_juin_1944.png|350px|right|thumb|Fusillés à la caserne du Colombier le 8 juin 1944]]
== '''Exécutions de 32 résistants à la caserne du Colombier''' ==


Une rue de Rennes porte depuis le 13 avril 1953 le nom de [[Marie Alizon]]. Le 2 décembre 2013, cette voie devient la [[rue Marie et Simone Alizon]].
Le 8 juin, deux jours après le débarquement des alliés,  alertes, avions et DCA sur la ville. Les Allemands sortent de la [[prison Jacques-Cartier]] et exécutent par fusillade à la caserne du Colombier 32 résistants dont 9 Républicains espagnols et FTP pour la plupart des Bretons. Parmi ces résistants tombent [[Maurice Prestaut]], de Libération-Nord, délégué militaire régional de ''Défense de la France'', arrêté [[rue de Châteaudun]] après avoir abattu un milicien et blessé un autre, et Pedro Florès-Cano, capitaine FTP et responsable régional des groupes armés espagnols pour la Bretagne<ref>[[Juin 1944 : des Rennais otages, fusillés, assassinés]]</ref>.


===Henri Bannetel===
'''Témoignage''' : ''Le 7 juin, vers 16 h. on vint prévenir Simon de se préparer pour subir un interrogatoire. A 17 h. on le fit sortir de sa cellule, puis peu après le gardien nous ordonna de mettre à la porte tous les objets et effets personnels de notre camarade. En faisant ce travail, je constatai que de nombreux paquets étaient déposés aux portes des autres cellules. Le 8 juin au lever du jour, un remue-ménage inaccoutumé nous réveilla. Nous entendîmes un appel nominatif et distinctement celui de Simon. Puis les 32 condamnés entonnèrent  la Marseillaise en quittant la prison.'' <ref> Déposition du 1er décembre  1944 d'un commandant Le Floch, devenu chef du 2e bureau de la subdivision militaire de Quimper. ''Jean-Marie Perrot'', Yves Mervin - 2023 </ref>
(NDLR. Étrangement, le nom d'Yves Simon ne figure pas dans la liste nominative des 32 fusillés)
 
=='''Résistants et résistantes qui  agirent contre l'ennemi à Rennes'''==
 
=== [[Commandant Adam]]===
 
===[[Marie et Simone Alizon]]===
 
===Constant Allain===
<ref>[[rue Lieutenant-Colonel Constant Allain]]</ref>
 
===[[Eugène Allanic]]===
===Gilbert Anquetil===
===Albert Aubry===
<ref>[[ rue Albert Aubry]]</ref>
 
===[[Henri Bannetel]] ===
<ref>[[Henri Bannetel]]</ref>
<ref>[[Henri Bannetel]]</ref>


===Marcel Brossier===
===[[Amand Bazillon]] ===
<ref>[[Amand Bazillon résistant]]</ref>


Mécanicien de 31 ans, célibataire, [[Marcel Brossier]] fut condamné à mort par le conseil de guerre de la Feldkommandantur, le 12 septembre 1940, pour avoir sectionné un câble de transmission de l'armée allemande.
===[[Paul Béguier]]===
Il est fusillé à la Maltière le 17 septembre. Il est l'un des premiers fusillés en France pour acte contre l'occupant.


Beaucoup moins graves seront les conséquences pour trois Rennais condamnés pour voies de fait en octobre sur un officier allemand : trois ans de prison.
===[[Jean Bénévent]]===
Le 12 septembre 1941, 7 communistes âgés de 19 à 21 ans, dont Jean Courcier, Louis Coquillet étant en fuite, ouvriers des ateliers de la S.N.C.F., sont condamnés pour diffusion de mots d'ordre de la IIIe Internationale et pour détention ou distribution d'écrits pour cette diffusion à des peines allant de quatre ans à un an de prison<ref>''Ouest-Eclair'' du 13 septembre 1941</ref>.


===Jean-Claude Camors===
===[[Marie Bérenger]]===


Camors était né à Pau en 1919 dans une famille de militaires. Il était le fondateur et chef national du réseau "Bordeaux-Loupiac", chargé de retrouver des aviateurs et parachutistes tombés sur le sol français. Le 11 octobre 1943, il était à Rennes au ''café de l'Epoque'', pour rencontrer des membres de son réseau. Reconnu par un ancien résistant qui travaillait pour la Gestapo, il fut blessé dans la fusillade mais réussit à s'enfuir et à mettre à l'abri ceux qui étaient avec lui. Il fut retrouvé mort le lendemain matin sur un palier du 3, rue Maréchal Joffre. Il y a à Rennes une [[rue Jean-Claude Camors]].
===Maurice Bernard===
<ref>[[rue Maurice Bernard]] </ref>
 
===[[Raymond Berthelot]]===
 
===[[André Bicard]]===
 
===[[René Bichelot]]===
 
===[[Amand Blanchard]]===
 
===Marcel Bouget===
<ref>[[square Marcel Bouget]]</ref>
 
===Georges Bourdais===
<ref>[[rue Georges Bourdais]]</ref>
 
===[[Joseph Boussin]]===
 
===Jean Bras===
<ref>[[rue Jean Bras]]</ref>
 
===Albert Briand===
<ref>[[rue Albert Briand]]</ref>
 
===[[Marcel Brossier]]===
 
===[[Ernest Carré]]===


===Roger Chevrel===
===Roger Chevrel===
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<ref>[[rue Roger Chevrel]]</ref>
<ref>[[rue Roger Chevrel]]</ref>


===Honoré Commeurec===
=== Robert Chevrier===
<ref>[[rue Robert Chevrier]]</ref>
 
===Auguste Chilou===
<ref>[[Rue Auguste Chilou]]</ref>


[[Honoré Commeurec]] qui avait fondé une importante imprimerie coopérative ouvrière (Les Imprimeries Réunies), [[rue de Nemours]], et avait été aussi un militant syndicaliste actif, conseiller municipal de 1908 à 1935. Il était entré dès 1941 au mouvement de résistance Libération-Nord et, dans son imprimerie, fabriquait journaux, tracts et faux papiers.
===[[Marie-José Chombart de Lauwe]]===
Arrêté le 8 février 1944, il fut transféré de la [[prison Jacques-Cartier]] le 29 juin vers Compiègne d'où il fut déporté au camp de concentration de Neuengamme où il meurt d'épuisement le 13 février 1945, à 67 ans.


Depuis 1949, une place du centre de Rennes , la [[place Honoré Commeurec]], porte son nom.
===[[Paul Cirodde]] ===


=== Émile Cochet===
<ref>[[rue Emile Cochet]]</ref>


===Louis Coquillet===
===Marcel Colas-Pelletier===  
<ref>[[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]</ref>


[[18 juin 1940 : les troupes allemandes à Rennes, ville traumatisée]] et le jeune cheminot [[Louis Coquillet]] appelle par tracts à lutter contre l'occupant et le gouvernement. Ami de Guy Faisant, très tôt il entre en contact avec Henri Bannetel et René Le Herpeux, étudiants en médecine communistes, et côtoie d'autres résistants rennais : Robert Barbier, Jean Courcier, Jean Rolland, André Rouault, Maurice Hay, Léost et Fourrier (ces deux-ci fusillés le 30 décembre 1942, à la butte de la Maltière, à Saint-Jacques-de-la-Lande). Il est l'un des premiers F.T.P. (Franc-tireur Partisan), et assure des liaisons Paris-Bretagne, transportant armes et tracts.


En août 1941 il est contraint à se réfugier à Paris où, sous les ordres du colonel Fabien, il participe aux attentats contre des officiers allemands, puis à de nombreuses opérations, telles l'attaque d'une centrale électrique.
===[[Honoré Commeurec]]===
Arrêté, torturé à la prison de la Santé 22 hommes furent condamnés avec lui et fusillés le 17 avril 1942 au Mont-Valérien.


La [[rue Louis Coquillet]] a été dénommée à Rennes en son honneur le 29 juillet 1949<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.
===[[Louis Coquillet]]===


===Jeanne Couplan===
===Jeanne Couplan===
<ref>[[rue Jeanne Couplan]]</ref>
===[[Jean Courcier]]===
===[[Ginette Courtois-Porter]]===
===[[Pierre Cueff]]===
===[[Jean Damey]]===
===Geneviève de Gaulle Anthonioz===
<ref>[[rue Geneviève De Gaulle-Anthonioz ]]</ref>
===[[Jean Delahaye]]===
===Maurice Delahaye===
<ref>[[Un radio-électricien rennais bien tranquille, rue de Châteaudun]]</ref>
===[[Maurice Delarue]]===
===Jean Delourmel===
<ref>[[rue Jean Delourmel]]</ref>
===André Desbois===
<ref> [[Square André Desbois]]</ref>
===[[Hubert de Solminihac]]===
===Dr Dordain, Maurice et Jacques Dordain===
<ref>[[rue Docteur Dordain et ses fils]]</ref>


Employée des chemins de fer, elle rentre dans la résistance, distribue des cartes d'identité aux patriotes et réfractaires au [[S.T.O.]] et entre au réseau de renseignement "Blavet Turquoise". On y trouve des radios, les boîtes aux lettres, les agents de renseignements et de liaison. Le secteur  particulièrement surveillé par le réseau est la Baie du Mont-Saint-Michel dont sont chargés les agents de Rennes, dont Jeanne, agent de liaison 3e classe, avec le grade de Lieutenant
===[[Gilbert Dorléans]]===
Les renseignements réunis sont divers : repérer les effectifs et armements des troupes allemandes, les lieux, les mouvements, les résultats de sabotages, etc. Ces informations sont transmises par radio ou par liaisons maritimes.
Jeanne héberge également des membres de son réseau dont les responsables, Yvan Jézéquel et l'officier canadien Robert Vanier.
En avril 1944, le principal local d'émissions du réseau, [[rue Gutenberg]] à Rennes, est dénoncé à la Gestapo.
Jeanne et des camarades sont arrêtés. Le 3 août, elle est déportée vers Belfort, puis transférée le 1er septembre, à Ravensbrück. Elle y décède le 26 mars 1945 à 29 ans.<ref>[[rue Jeanne Couplan]]</ref>


===Pierre Cueff===
=== Émile Drouillas===
[[Fichier:Gal_Cueff081.jpg|100px|right|thumb|Le général Cueff, de retour à Rennes en 1945]]
<ref>[[rue Emile Drouillas]]</ref>
Ingénieur des Arts et Métiers, capitaine à la fin de la Grande Guerre avec 7 citations et 3 blessures, Pierre François Cueff est, en 1939, chef d'état-major de la 11e division d'infanterie puis du 21e corps d'armée. Blessé en juin 1940, il obtient trois citations pour la période 1939-40. Après l’armistice, il réorganise le 1er régiment du génie de Bergerac. Désigné comme adjoint au général commandant la 13e division à Clermont-Ferrand, il est nommé en 1943 commissaire régional à la libération des prisonniers de guerre à Rennes et cumule cette fonction avec celle, clandestine, de responsable régional de l’ORA (organisation de résistance de l’armée) à la tête de laquelle est le général Frère. En 1943, il organise la résistance et regroupe des officiers et des sous-officiers en vue d’une mobilisation clandestine. Il est arrêté à la suite d'une dénonciation, le 10 août 1943 par des agents de la Gestapo à Rennes, à son domicile du 2 [[rue Armand Barbès]], qui ne manquent pas d'y remarquer une photo du général Frère. Interné à Rennes, il est déporté de Compiègne à Buchenwald. Le 31 août 1944, il est transféré au camp de travail de Füssen-Plansee (Autriche) où il sera libéré le 4 mai 1945. Grand invalide, il quitte le service en mars 1946 avec le grade de général de brigade.


Il meurt à Rennes le 16 février 1980, âgé de 89 ans. Il avait été décoré des Croix de guerre 14-18 et 39-45, médaillé de la Résistance et était titulaire de la grande croix de la Légion d'honneur.
===[[Bernard Dubois]]===


===Françoise Elie===
===[[Cécile Durin]]===


En 1939 Françoise Elie, veuve avec deux enfants, tenait une épicerie fine, l'''épicerie du Cartage'', [[place du Calvaire]]. Mme Elie prend une part active dans la résistance, en participant à l'action du réseau Bordeaux-Loupiac, créé par [[Jean-Claude Camors]] et dont le responsable régional est André Heurtier, pharmacien à Rennes. réseau spécialisé dans les filières d'évasion pour les parachutistes et aviateurs anglais et Américains tombés sur sol français.
===[[Françoise Elie]]===


L'épicerie sert de boîte aux lettres du mouvement ''Défense de la France''. Elle cacha fusils et armes dans son épicerie. En 1944 elle est dénoncée, arrêtée, torturée et, le 2 août au soir dirigée vers le train de déportés qui partira le matin du 3. La résistance n'est pas intervenue pour tenter d'arrêter cet embarquement, direction Ravensbrück. Elle reviendra à Rennes en 1945 et y restera jusqu’à sa mort en 1968.
===Léon Étienne===
<ref> rue Léon Etienne]]</ref>


=== Guy Faisant===
=== [[Guy Faisant]]===


<ref>[[Guy Faisant]]</ref>
===[[Désiré Faludi]]===


===[[Émile Favennec]]===
===[[Maurice Fournier]]===
===[[Henri Fréville]]===
===Pierre Geffroy===
===Albert Gérard===
<ref>[[rue Albert Gérard]]</ref>
===[[André Gernigon]]===
===[[Pierre Gicquel]]===
===[[Michel Goltais]]===
===[[Paul Gommeriel]]===
===Albert Gorgiard===
<ref>[[square Albert Gorgiard]]</ref>
===[[Jean Gosset]]===
===[[René Guillard]]===
===[[Pierre Heger]]===
===[[Pierre Herbart]]===


===Raymond Hermer===
===Raymond Hermer===
<ref>[[rue Raymond hermer]]</ref>
<ref>[[rue Raymond Hermer]]</ref>
 
===[[André Heurtier]]===
 
===René Hirel===
<ref>[[allée René Hirel]]</ref>
 
===[[Jean Jaffrès]]===
 
===Antoine Jagu===
<ref>[[square Antoine Jagu]]</ref>
 
===[[Victor Janton]]===
 
===[[Aline et Marie-José Jestin]]===
 
===Antoine Joly===
<ref>[[rue Antoine Joly]]</ref>
 
===Bernard Josse===
<ref>[[rue Bernard Josse]] </ref>
 
===[[Charles Juhel]]===
 
===[[Maurice Ladoumègue]]===
 
===[[Agnès Labbé]]===
 
===Marie Lafaye===
<ref> [[rue Marie et Pascal Lafaye]]</ref>
 
===Pascal Lafaye===
<ref>[[rue Marie et Pascal Lafaye]]</ref>
 
===Edmond Lailler===
<ref>[[ rue Edmond Lailler]]</ref>
===Pierre Langlais père===
 
===Pierre Langlais fils===
 
<ref> [[rue Pierre Langlais père et fils]]</ref>
 
===[[Léopold Lauraine]]===
 
===Alfred Lavanant===
<ref>[[rue Alfred Lavanant]]</ref>
 
===Pierre Lebelle===
<ref>[[rue Pierre Lebelle]]</ref>
 
===Yves Le Bitous===
<ref>[[square Yves Le Bitous]]</ref>
 
===[[Marcel-Henri Lebouc]]===
<ref> [[promenade Marcel-Henri Lebouc]]</ref>


===Marie et Pascal Lafaye===
===Jules Lebrun===
<ref> rue Marie et Pascal Lafaye]]</ref>
<ref>[[rue Jules Lebrun]]</ref>
 
===[[Rémy Lebrun]]===
 
===[[Émile Le Cellier]]===
 
===[[Joseph Lecomte]]===
 
===Guy Le Corre===
 
===Louis Lecorvaisier===
<ref>[[Louis Lecorvaisier, réseau VAR]]</ref>


===Edouard Le Deuff===
===Edouard Le Deuff===
<ref>[[rue Edouard Le Deuff]]</ref>
<ref>[[rue Edouard Le Deuff]]</ref>
=== [[Ange Le Helloco]]===
===[[René Le Herpeux]]===
<ref>[[passage René Le Herpeux]]</ref>
===Yves Le Moigne===
===[[Pierre-Marie L'Hotellier]]===
===Pierre Lemoine===
<ref>[[boulevard Pierre Lemoine]]</ref>
===Jean Le Ny===
<ref>[[rue Jean Le Ny]]</ref>
===Pierre Le Tullier===
<ref>[[rue Pierre Le Tullier]]</ref>
===[[Bernard Lignel]]===
===Claude Ligot===
<ref>[[square Claude Ligot]]</ref>
===[[Marcel Lodier]]===


===Victor Louviot===
===Victor Louviot===
<ref>[[rue Victor Louviot]]</ref>


<ref>[[rue Victor Louviot]]</ref>
===[[Anne Macé]]===
 
===Francis Mariotte===
 
<ref>[[rue Francis Mariotte]]</ref>
 
===Albert Martin===
<ref>[[rue Albert Martin]]</ref>
 
===[[Émilienne Martin - de Solminihac]]===
 
===[[Pierre Martin]]===
 
===[[René Martin]]===
 
===Louis Mazan===
<ref>[[rue Louis Mazan]]</ref>
 
===André Ménard===
<ref>[[allée André Ménard]]</ref>
 
=== [[Yves Milon]]===
 
===Louis et René Moine===
<ref>[[rue Louis et René Moine]]</ref>
 
===Henri Monnerais===
<ref>[[rue Henri Monnerais]]</ref>
 
===[[Pierre Morel]]===
 
===Léon Mury===
<ref>[[Rue Léon Mury]]</ref>
 
===Jean Nobilet===
<ref>[[rue Jean Nobilet]]</ref>
 
===[[René Nobilet]]===
 
===Philippe Nordmann===
<ref>[[rue Philippe Nordmann]]</ref>
 
=== [[André Pailheret]]===
 
===[[Désiré Paludi]]===
 
===René Perrault===
<ref>[[Allée René Perrault]]</ref>
 
===[[France Perrot]]===
 
===André Peulevey===
<ref>[[André Peulevey , Allemand juif, cheminot rennais, interprète pour les Allemands, espion pour les Britanniques]]</ref>
 
===René Piguel===
<ref>[[allée René Piguel]]</ref>
 
===Jean-Baptiste Pochard===
<ref>[[rue sous-lieutenant Pochard]]</ref>
 
=== Herminie Prod'homme===
 
<ref>[[rue Herminie Prod'homme]] </ref>
 
===[[Marie-Renée Quéréel - Blanchet]]===
 
===[[Marie-Anne Rabu]]===
 
===Albert Renouf===
<ref>[[jardin Albert Renouf]]</ref>
 
===[[Georges Riandière]]===
 
===[[Eugène Richomme]]===
 
===Suzanne Robine===
<ref>[[passage Suzanne Robine]]</ref>
 
===[[René Rondel]]===
 
===André Rouault===
 
<ref>[[rue André Rouault]]</ref>
 
===[[Jean Rouault]]===
 
===Raymond Rouault===
 
<ref>[[allée Raymond Rouault]]</ref>
 
===Bernard Salmon===
<ref>[[rue Bernard Salmon]]</ref>


===Yves Milon===
===[[Marcelle Saloux]]===


Cité à l’ordre de la division le 26 novembre 1917 et décoré de la Croix de guerre avec étoile d’argent à Verdun [[Yves Milon]], blessé grièvement et gazé dans la Somme, fut hospitalisé jusqu’en 1919. Il est professeur de géologie à l’université de Rennes : à 33 ans, le plus jeune de France.
===[[Marie-Thérèse Stoffel]]===


En 1940, après sa démobilisation, il devient doyen de la Faculté des sciences, et en 1941 décline le poste de recteur, par refus de se compromettre avec le régime de Vichy. Il fait construire un institut de géologie en 1938, près du Thabor, (bâtiment actuellement occupé par la présidence de l’université de Rennes I).
===Anne-Marie Tanguy===
 
<ref>[[square Anne-Marie Tanguy]]</ref>
Entré dans le Réseau Johnny, où il devient P2, l’expert régional chargé des questions d’adduction d’eau sillonne la région, y compris dans sa zone littorale interdite où il constate les réalisations du Mur de l'Atlantique et il transmet des renseignements aux services britanniques. L’institut de géologie devient également une base importante de la Résistance : il sert à la fois de lieu de réunions clandestines et de cache d’armes qu'il approvisionne personnellement avec la complicité d'un pêcheur qui les reçoit par sous-marin.
   
Le mot d’ordre pour leur utilisation vint début juin et Milon transmit ces curieux échantillons géologiques aux équipes des FTP chargées de faire sauter les voies ferrées reliant la Bretagne à la Normandie, dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.[1]
   
Otage du 7 au 14 juin, il ne fut pas été inquiété au titre de ses activités de résistant. À la [[libération de Rennes]], il fut nommé président de la délégation spéciale et s’installa à la mairie de Rennes dès son occupation par la Résistance et, le 4 août 1944, accueillit les libérateurs. Il sera élu maire lors des élections de 1945<ref> Yves Milon, ''de la Résistance à la mairie de Rennes'', par Y. Rannou, éditions Apogée - 2006.</ref>.


===Jacques Tarrière===
===[[Anne Paulette Tanguy Redouté]]===


[[Jacques Tarrière]], dès 1941, à 15 ans, il appartient au groupe de résistance de l’École d'Industrie avec [[Guy Faisant]]. Le 5 mars 1942, il est arrêté avec un groupe de camarades. Après interrogatoire au siège du SD, 10 [[rue de Robien]], il est incarcéré à la prison Jacques Cartier puis transféré à la prison du Cherche-midi à Paris et déporté, le 4 juin 1942, en application du décret "Nacht und Nabel" (Nuit et Brouillard) au Sonderlager SS Hinzert, près de Tréves en Rhénanie. Il est un des plus jeunes résistants déportés d'Ille-et-Vilaine.
===Gaston Tardif===
<ref>[[rue Gaston Tardif]]</ref>


Condamné aux travaux forcés, il est envoyé dans un commando de travail où il tente de s'évader. Repris, il est transféré au camp de Grossrosen puis envoyé, le 12 février 1945, au camp Mittelbau où il meurt le premier mars, épuisé.
===Jacques Tarrière===
<ref>[[rue Jacques Tarrière]]</ref>
 
===Pierre Teitgen===
<ref>[[rue Pierre-Henri Teitgen]]</ref>


La [[rue Jacques Tarrière]] a été dénommée à Rennes en son honneur le 20 juillet 1960.
===[[Robert Tiercery]]===


===Jeanne Vandewalle===
===Charles Tillon===
<ref>[[avenue Charles et Raymonde Tillon]]</ref>


<ref>[[Jeanne Vandewalle]]</ref>
===Raymonde Tillon Nédelec===
<ref>[[avenue Charles et Raymonde Tillon]]</ref>


[[Fichier:25_condam%C3%A9s_d%C3%A9c._1942.png|350px|right|thumb|''Ouest-Eclair'', 26 décembre 1942]]
===[[Albert Treyture]]===


===Pierre Tumoine===
<ref>[[allée Pierre Tumoine]]</ref>


===Joseph Vaillant===
<ref>[[rue Joseph Vaillant]]</ref>


==='''Les fusillés de la Maltière'''===
===François Vallée===
<ref>[[rue François Vallée]]</ref>


Le 12 mai 1942, les quatre préfets de Bretagne sont réunis à Vannes sous la présidence du préfet régional Ripert, pour des problèmes de ravitaillement mais, au premier chef, devant la recrudescence des attentats terroristes contre l'armée d'occupation, pour arrêter des dispositions en vue de "réprimer énergiquement les actes criminels et pour découvrir leurs auteurs qui seront impitoyablement châtiés"<ref>''Ouest-Eclair'' du 13 mai 1942</ref>.
===Jeanne Vandewalle===


En décembre 1942, 25 membres résistants communistes, d'une moyenne d'âge de 29 ans, dont 18 habitaient Rennes, passèrent devant le tribunal de la Feldkommandantur 748 siégeant au palais de justice et, après un procès de sept jours, furent condamnés à mort, le 22 décembre, pour transport d'explosifs et d'armes, sabotages de voies ferrées, de pylônes, de câbles et attentats contre divers organismes collaborateurs et exécutés le 30 décembre à la [[butte  des Fusillés de la Maltière]]. Un témoin les vit passer en camion : ils chantaient.
<ref>[[Jeanne Vandewalle]]</ref>


===Marcel Viaud===
<ref>[[allée Marcel Viaud]]</ref>


===[[Raymond Vinclair]]===


==Références==
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<references/>
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'''Et aussi tous les Rennais et Rennaises qui se sont engagés dans les FFL :'''


 
==[[De Rennes aux Forces Françaises Libres]]==
 


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Version actuelle datée du 1 novembre 2024 à 14:00

Terroristes ou Résistants

Sur l'Ouest-Eclair du 29 juillet 1944
Le préfet régional Martin Ouest-Eclair, 15 avril 1944

Dès les premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, des Rennais dirent non à l'occupant et cherchèrent à lui nuire au péril de leurs vies. L'armistice étant conclu, les occupants considérèrent toujours les résistants comme des "terroristes" et des francs-tireurs, leur déniant la qualité de combattants. Ils s'appuyaient d'ailleurs sur le fait que l'organisation de résistance d'obédience communiste était dénommée "Francs-Tireurs Partisans français" (FTPF).

Fusillés 1942 1.png
Fusillés 1942 2.png


Les fusillés de la Maltière

Le 12 mai 1942, les quatre préfets de Bretagne sont réunis à Vannes sous la présidence du préfet régional Ripert, pour des problèmes de ravitaillement mais, au premier chef, devant la recrudescence des attentats terroristes contre l'armée d'occupation, pour arrêter des dispositions en vue de "réprimer énergiquement les actes criminels et pour découvrir leurs auteurs qui seront impitoyablement châtiés"[1].

En décembre 1942, 25 membres résistants communistes, d'une moyenne d'âge de 29 ans, dont 18 habitaient Rennes, passèrent devant le tribunal de la Feldkommandantur 748 siégeant au palais de justice et, après un procès de sept jours, furent condamnés à mort, le 22 décembre, pour transport d'explosifs et d'armes, sabotages de voies ferrées, de pylônes, de câbles et attentats contre divers organismes collaborateurs et exécutés le 30 décembre à la butte des Fusillés de la Maltière. Un témoin les vit passer en camion : ils chantaient la Marseillaise.

En 1943 après l'institution du S.T.O des maquis se constituent et en 1944 les maquis se multiplient et s'étoffent et le préfet régional met en garde contre ces "quelques égarés". Même lorsque la Résistance sortit de l'ombre, surtout à partir de juin 1944, cette position ne changea pas, comme le prouve un communiqué du commandement en chef des forces allemandes de l'ouest en date du 28 juillet 1944. Mais à la fin du printemps 1944, les mouvements et réseaux de résistance implantés à Rennes furent décimés. Cela avait commencé le 11 octobre 1943, lorsque Roger Le Neveu, agent des Allemands qui avait infiltré le réseau Bordeaux-Loupiac, dont le chef régional était le pharmacien André Heurtier, démasque Jean-Claude Camors au café de l'Époque, et l'abat d'un coup de revolver. Après le Front National, le réseau F2, puis Turquoise-Blavet, c'est au tour du réseau Bordeaux-Loupiac de tomber avec l'arrestation, le 20 avril à leur hôtel du Cheval d'Or, d'Anne-Marie Tanguy et de sa fille. Puis, le 5 mai, c'est Défense de la France qui est décimé suite à l'arrestation de Françoise Élie[2]. Rennes attendit 1949 pour commencer à dédier des rues à la mémoire de résistants ou des autres acteurs de la Libération[3].

Fusillés à la caserne du Colombier le 8 juin 1944

Exécutions de 32 résistants à la caserne du Colombier

Le 8 juin, deux jours après le débarquement des alliés, alertes, avions et DCA sur la ville. Les Allemands sortent de la prison Jacques-Cartier et exécutent par fusillade à la caserne du Colombier 32 résistants dont 9 Républicains espagnols et FTP pour la plupart des Bretons. Parmi ces résistants tombent Maurice Prestaut, de Libération-Nord, délégué militaire régional de Défense de la France, arrêté rue de Châteaudun après avoir abattu un milicien et blessé un autre, et Pedro Florès-Cano, capitaine FTP et responsable régional des groupes armés espagnols pour la Bretagne[4].

Témoignage : Le 7 juin, vers 16 h. on vint prévenir Simon de se préparer pour subir un interrogatoire. A 17 h. on le fit sortir de sa cellule, puis peu après le gardien nous ordonna de mettre à la porte tous les objets et effets personnels de notre camarade. En faisant ce travail, je constatai que de nombreux paquets étaient déposés aux portes des autres cellules. Le 8 juin au lever du jour, un remue-ménage inaccoutumé nous réveilla. Nous entendîmes un appel nominatif et distinctement celui de Simon. Puis les 32 condamnés entonnèrent la Marseillaise en quittant la prison. [5] (NDLR. Étrangement, le nom d'Yves Simon ne figure pas dans la liste nominative des 32 fusillés)

Résistants et résistantes qui agirent contre l'ennemi à Rennes

Commandant Adam

Marie et Simone Alizon

Constant Allain

[6]

Eugène Allanic

Gilbert Anquetil

Albert Aubry

[7]

Henri Bannetel

[8]

Amand Bazillon

[9]

Paul Béguier

Jean Bénévent

Marie Bérenger

Maurice Bernard

[10]

Raymond Berthelot

André Bicard

René Bichelot

Amand Blanchard

Marcel Bouget

[11]

Georges Bourdais

[12]

Joseph Boussin

Jean Bras

[13]

Albert Briand

[14]

Marcel Brossier

Ernest Carré

Roger Chevrel

[15]

Robert Chevrier

[16]

Auguste Chilou

[17]

Marie-José Chombart de Lauwe

Paul Cirodde

Émile Cochet

[18]

Marcel Colas-Pelletier

[19]


Honoré Commeurec

Louis Coquillet

Jeanne Couplan

[20]

Jean Courcier

Ginette Courtois-Porter

Pierre Cueff

Jean Damey

Geneviève de Gaulle Anthonioz

[21]

Jean Delahaye

Maurice Delahaye

[22]

Maurice Delarue

Jean Delourmel

[23]

André Desbois

[24]

Hubert de Solminihac

Dr Dordain, Maurice et Jacques Dordain

[25]

Gilbert Dorléans

Émile Drouillas

[26]

Bernard Dubois

Cécile Durin

Françoise Elie

Léon Étienne

[27]

Guy Faisant

Désiré Faludi

Émile Favennec

Maurice Fournier

Henri Fréville

Pierre Geffroy

Albert Gérard

[28]

André Gernigon

Pierre Gicquel

Michel Goltais

Paul Gommeriel

Albert Gorgiard

[29]

Jean Gosset

René Guillard

Pierre Heger

Pierre Herbart

Raymond Hermer

[30]

André Heurtier

René Hirel

[31]

Jean Jaffrès

Antoine Jagu

[32]

Victor Janton

Aline et Marie-José Jestin

Antoine Joly

[33]

Bernard Josse

[34]

Charles Juhel

Maurice Ladoumègue

Agnès Labbé

Marie Lafaye

[35]

Pascal Lafaye

[36]

Edmond Lailler

[37]

Pierre Langlais père

Pierre Langlais fils

[38]

Léopold Lauraine

Alfred Lavanant

[39]

Pierre Lebelle

[40]

Yves Le Bitous

[41]

Marcel-Henri Lebouc

[42]

Jules Lebrun

[43]

Rémy Lebrun

Émile Le Cellier

Joseph Lecomte

Guy Le Corre

Louis Lecorvaisier

[44]

Edouard Le Deuff

[45]

Ange Le Helloco

René Le Herpeux

[46]

Yves Le Moigne

Pierre-Marie L'Hotellier

Pierre Lemoine

[47]

Jean Le Ny

[48]

Pierre Le Tullier

[49]

Bernard Lignel

Claude Ligot

[50]

Marcel Lodier

Victor Louviot

[51]

Anne Macé

Francis Mariotte

[52]

Albert Martin

[53]

Émilienne Martin - de Solminihac

Pierre Martin

René Martin

Louis Mazan

[54]

André Ménard

[55]

Yves Milon

Louis et René Moine

[56]

Henri Monnerais

[57]

Pierre Morel

Léon Mury

[58]

Jean Nobilet

[59]

René Nobilet

Philippe Nordmann

[60]

André Pailheret

Désiré Paludi

René Perrault

[61]

France Perrot

André Peulevey

[62]

René Piguel

[63]

Jean-Baptiste Pochard

[64]

Herminie Prod'homme

[65]

Marie-Renée Quéréel - Blanchet

Marie-Anne Rabu

Albert Renouf

[66]

Georges Riandière

Eugène Richomme

Suzanne Robine

[67]

René Rondel

André Rouault

[68]

Jean Rouault

Raymond Rouault

[69]

Bernard Salmon

[70]

Marcelle Saloux

Marie-Thérèse Stoffel

Anne-Marie Tanguy

[71]

Anne Paulette Tanguy Redouté

Gaston Tardif

[72]

Jacques Tarrière

[73]

Pierre Teitgen

[74]

Robert Tiercery

Charles Tillon

[75]

Raymonde Tillon Nédelec

[76]

Albert Treyture

Pierre Tumoine

[77]

Joseph Vaillant

[78]

François Vallée

[79]

Jeanne Vandewalle

[80]

Marcel Viaud

[81]

Raymond Vinclair

Références

  1. Ouest-Eclair du 13 mai 1942
  2. De la chute de trois réseaux de ... - Kristian Hamon : le blogkristianhamon.blogspot.com › 2018/02 › de-la-chute-de-trois-reseaux.
  3. Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945, par Etienne Maignen. éd. Ouest-France - nov. 2013
  4. Juin 1944 : des Rennais otages, fusillés, assassinés
  5. Déposition du 1er décembre 1944 d'un commandant Le Floch, devenu chef du 2e bureau de la subdivision militaire de Quimper. Jean-Marie Perrot, Yves Mervin - 2023
  6. rue Lieutenant-Colonel Constant Allain
  7. rue Albert Aubry
  8. Henri Bannetel
  9. Amand Bazillon résistant
  10. rue Maurice Bernard
  11. square Marcel Bouget
  12. rue Georges Bourdais
  13. rue Jean Bras
  14. rue Albert Briand
  15. rue Roger Chevrel
  16. rue Robert Chevrier
  17. Rue Auguste Chilou
  18. rue Emile Cochet
  19. Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944
  20. rue Jeanne Couplan
  21. rue Geneviève De Gaulle-Anthonioz
  22. Un radio-électricien rennais bien tranquille, rue de Châteaudun
  23. rue Jean Delourmel
  24. Square André Desbois
  25. rue Docteur Dordain et ses fils
  26. rue Emile Drouillas
  27. rue Léon Etienne]]
  28. rue Albert Gérard
  29. square Albert Gorgiard
  30. rue Raymond Hermer
  31. allée René Hirel
  32. square Antoine Jagu
  33. rue Antoine Joly
  34. rue Bernard Josse
  35. rue Marie et Pascal Lafaye
  36. rue Marie et Pascal Lafaye
  37. rue Edmond Lailler
  38. rue Pierre Langlais père et fils
  39. rue Alfred Lavanant
  40. rue Pierre Lebelle
  41. square Yves Le Bitous
  42. promenade Marcel-Henri Lebouc
  43. rue Jules Lebrun
  44. Louis Lecorvaisier, réseau VAR
  45. rue Edouard Le Deuff
  46. passage René Le Herpeux
  47. boulevard Pierre Lemoine
  48. rue Jean Le Ny
  49. rue Pierre Le Tullier
  50. square Claude Ligot
  51. rue Victor Louviot
  52. rue Francis Mariotte
  53. rue Albert Martin
  54. rue Louis Mazan
  55. allée André Ménard
  56. rue Louis et René Moine
  57. rue Henri Monnerais
  58. Rue Léon Mury
  59. rue Jean Nobilet
  60. rue Philippe Nordmann
  61. Allée René Perrault
  62. André Peulevey , Allemand juif, cheminot rennais, interprète pour les Allemands, espion pour les Britanniques
  63. allée René Piguel
  64. rue sous-lieutenant Pochard
  65. rue Herminie Prod'homme
  66. jardin Albert Renouf
  67. passage Suzanne Robine
  68. rue André Rouault
  69. allée Raymond Rouault
  70. rue Bernard Salmon
  71. square Anne-Marie Tanguy
  72. rue Gaston Tardif
  73. rue Jacques Tarrière
  74. rue Pierre-Henri Teitgen
  75. avenue Charles et Raymonde Tillon
  76. avenue Charles et Raymonde Tillon
  77. allée Pierre Tumoine
  78. rue Joseph Vaillant
  79. rue François Vallée
  80. Jeanne Vandewalle
  81. allée Marcel Viaud

Et aussi tous les Rennais et Rennaises qui se sont engagés dans les FFL :

De Rennes aux Forces Françaises Libres