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Rennes Métropole

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Rennes Métropole est une communauté d'agglomération, comptant 43 communes. Cinq communes sont entrées dans la métropole le 1er janvier 2014 : Bécherel, La Chapelle-Chaussée, Langan, Miniac-sous-Bécherel, Romillé[1]. 41 % des habitants du département vivent dans la métropole rennaise[2]. L'hôtel de Rennes Métropole se situe entre le boulevard Georges Clémenceau et le boulevard de l'Yser, le long de l'avenue Henri Fréville. Le président de Rennes Métropole est actuellement Emmanuel Couet, il succède à l'ancien maire de Rennes Daniel Delaveau.

Rennes Métropole compte 122 élus, les conseillers communautaires, qui sont des conseillers municipaux de chacune des 43 communes de la communauté. Le conseil comprend un président, 30 vice-présidents et 91 conseillers représentant les 43 communes.

La métropole rennaise, principal point d'ancrage démographique en Bretagne (évolution 2015-2021) Edition numérique Le Télégramme 31-12-2023

La création des métropoles françaises

Le territoire de Rennes Métropole, intermédiaire entre le territoire communal de la ville de Rennes et l'ensemble de l'aire urbaine
Rennes métropole avec les densités de population (de OpenStreetMap)
Situation métropole en Ille-et-Vilaine.png
Évolution de l'urbanisation du territoire de la métropole de 1984 à 2005 : la "ville archipel". [3]
Les lumières de la métropole rennaise au centre de la photo, au sud Nantes et Saint-Nazaire, au nord-est l'agglomération parisienne (photo de Thomas Pesquet)

Le 19 décembre 2013, les députés adoptent le statut des métropoles qui joueront un rôle en matière de développement économique, d'innovation, de transition énergétique et de politique de la ville, ce seront les villes ou intercommunalités de plus de 400 000 habitants.

Selon la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (loi Mapam), promulguée le 27 janvier 2014, " La métropole est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre regroupant plusieurs communes d’un seul tenant et sans enclave au sein d’un espace de solidarité pour élaborer et conduire ensemble un projet d’aménagement et de développement économique, écologique, éducatif, culturel et social de leur territoire afin d’en améliorer la cohésion et la compétitivité et de concourir à un développement durable et solidaire du territoire régional. Elle valorise les fonctions économiques métropolitaines, ses réseaux de transport et ses ressources universitaires, de recherche et d’innovation, dans un esprit de coopération régionale et interrégionale et avec le souci d’un développement territorial équilibré. " L’article L5217-1 du code général des collectivités territoriales stipule qu'une métropole est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe plusieurs communes "d’un seul tenant et sans enclave" qui s’associent au sein d’"un espace de solidarité pour élaborer et conduire ensemble un projet d’aménagement et de développement économique, écologique, éducatif, culturel et social de leur territoire afin d’en améliorer la compétitivité et la cohésion".

La métropole a pour objectif de valoriser les fonctions économiques métropolitaines et ses réseaux de transport et de développer les ressources universitaires, de recherche et d'innovation. Elle assure également la promotion internationale du territoire.

Constitué sur la base du volontariat, le statut de métropole était réservé aux ensembles de plus de 400 000 habitants dans une aire urbaine de plus de 650 000 habitants, ce qui rendait Rennes éligible mais les critères ont été par la suite assouplis. Les métropoles de Toulouse, Lille, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Grenoble, Rennes , Rouen ont été automatiquement créées le 1er janvier 2015. Elles rejoignent Nice, qui a déjà le statut de métropole. La métropole de Lyon, nouvelle collectivité territoriale, verra le jour à la même date, tandis que celles de Paris et Marseille - qui seront des établissements publics de coopération intercommunale – naîtront le 1er janvier 2016. Les agglomérations de Brest et Montpellier, avec des dérogations pour les seuils de population, ont été intégrées, ainsi que Nancy au 1er juillet 2016. Le nombre des métropoles a été porté à ... 22 en 2018.


Compétences

Rennes Métropole intervient jusqu'à présent dans les champs suivants :

  • équipements culturels (Les Champs Libres, projet de centre des congrès) et sportifs,
  • voiries et parcs de stationnement d’intérêt communautaire,
  • collecte des déchets ménagers, la collecte sélective et les déchèteries, traitement et élimination des déchets à travers notamment l'usine d'incinération des ordures ménagères de Villejean-Beauregard (voir Unité de valorisation énergétique des déchets (Villejean)),
  • établissement et exploitation d'infrastructures et de réseaux de communication électroniques d'intérêt communautaire,
  • transports collectifs (schémas directeurs des transports et gestion du Métro, du réseau de bus Star et du Vélostar),
  • accueil des gens du voyage,
  • urbanisme et aménagement (Programme local d'habitat).

Rennes Métropole intervient également dans le développement économique, comme compétence partagée avec les communes.

Population

Stats métropole.jpg

La métropole compte compte 469 301 habitants [4]. En 6 ans, ce territoire enregistre +30 075 habitants, ce qui représente une augmentation de 7,2% de la population sur cette période. Soit, chaque année en moyenne, +1,4% d'habitants. (addition des populations légales des 43 communes au 1er janvier 2022 , soit 61% de la population de l'aire urbaine. L'INSEE a publié le 17 janvier 2023 une étude constatant que depuis dix ans, derrière Paris, les métropoles de Toulouse, Rennes, Nantes, Montpellier et Bordeaux sont les plus dynamiques, avec une hausse de population qui dépasse 1 % annuel. Le taux de pauvreté de Rennes Métropole est de 11,3 % contre 15,15 % en moyenne pour l'ensemble des métropoles françaises[5]. C'est après celle de Toulouse, la métropole la plus jeune de France. Parmi les 20 pôles urbains de 300 000 habitants ou plus en 2016, 12 voient leur croissance accélérer depuis 2011 notamment Nantes, Bordeaux, Montpellier et Rennes.

La croissance de Rennes, ville centre de la métropole est moindre que celle de son environnement : en 1968 sur les 243 257 habitants de la future métropole 180 943 étaient rennais; en 2016, sur les 439 226 habitants de la métropole, seulement 222 958 étaient rennais, preuve que la croissance de la ville centre a des effets multiplicateurs sur son environnement. En 2024 (chiffres au 1er janvier 2022), la ville de Rennes ne comporte que 48,54% de la population métropolitaine. De 2011 à 2016 Rennes était la 4e des métropoles les plus dynamiques démographiquement (INSEE 2019) avec un accroissement annuel de 1,4% ( 5848 h/an), derrière Montpellier (1,7%), Bordeaux et Nantes (1,4%).

La métropole rennaise s’inscrit dans une dynamique démographique très positive avec un gain de 5 000 habitants par an soit près de 1,2% de croissance annuelle. Cette croissance la positionne au deuxième rang des EPCI de plus de 250 000 habitants derrière Montpellier et devant Toulouse, Nantes et Bordeaux. Cette croissance est basée sur deux phénomènes. Le solde migratoire du territoire est de plus de 0,4% par an. Il place la métropole rennaise avec Montpellier devant l’ensemble des métropoles françaises. L’attractivité économique du territoire comme celle de son appareil de formation supérieure en sont les principales causes. Le solde naturel (plus de 0,6%/an) situe également Rennes dans le peloton de tête des métropoles avec Grenoble, Montpellier et Toulouse. [6]

Géographie

Rennes Métropole s'étend sur 70 494 hectares, 19 % du territoire était urbanisé en 2004. Depuis 1982, la tache urbaine des communes périphériques a quasiment doublé[7].

43 communes

Le contrat de métropole a été signé officiellement le mardi 10 novembre 2015 à l’Hôtel de Rennes Métropole en présence de Patrick Strzoda, préfet d’Ille-et-Vilaine et de la Région, Pierrick Massiot, président de la Région Bretagne, Jean-Luc Chenut, président du conseil départemental. Il comporte cinq objectifs:

  • Renforcer l'attractivité internationale et conforter les fonctions métropolitaines par les projets "enseignement supérieur et recherche", les projets numériques, notamment ceux autour de La French Tech Rennes Saint-Malo et son bâtiment-totem le Mabilay, et les équipements métropolitains tels que le conservatoire à rayonnement régional.
  • Améliorer l'accessibilité du territoire et la mobilité du quotidien, notamment avec l'arrivée de la LGV en 2017, la réalisation du Pôle d'échange multimodal de la gare de Rennes et la construction de la deuxième ligne de métro.
  • Améliorer le cadre de vie des habitants avec la mise en œuvre du nouveau contrat de ville et un nouveau Programme de renouvellement urbain, et des opérations concourant à la transition énergétique du territoire (réhabilitation énergétique du parc de logement social, plateforme de rénovation de l'habitat privé, etc.).
  • Lutter contre la pauvreté et promouvoir l'inclusion dans le cadre du Plan Local pour l'Insertion et l'Emploi.
  • Soutenir le renouvellement industriel de la filière automobile, notamment en accompagnant la réindustrialisation du site de la Janais et la plateforme Excelcar.

Économie

Capitale d’une des régions les plus dynamiques de France, Rennes assume son rôle de locomotive économique, avec un bassin économique qui concentre 300 000 emplois et affiche un taux de chômage inférieur de 2 points à la moyenne nationale. Ouverte sur l’international, Rennes est le premier pôle d’enseignement supérieur du Grand Ouest, avec 63 000 étudiants. En relation étroite avec le tissu
 des entreprises, cet écosystème alimente une activité de recherche et d’innovation de haut niveau, avec plus de 5 000 chercheurs. Elle offre un cadre de vie stimulant, à 90 minutes de Paris et à moins d’une heure de Saint-Malo et de la baie du Mont-Saint-Michel. La ville est réputée pour sa qualité de vie, la richesse de sa programmation culturelle, la diversité de son patrimoine, son offre autour de l’art contemporain et l’effervescence de sa vie étudiante.

3e au PIB des grandes agglomérations françaises

L'Association des maires des grandes villes de France (AMGVF), en partenariat avec la Caisse d'épargne, a publié en janvier 2012 une étude de décembre 2011, évaluant le PIB des principales agglomérations françaises, alors que l'Insee ne donne que celui des régions et des départements. L'AMGVF s'est appuyée sur les données dont Bercy dispose concernant la cotisation à la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Elles indiquent ses "rendements" à trois niveaux niveau différents: régional, départemental et communal (ou intercommunal).

Sans surprise, Paris arrive en tête du palmarès, avec une valeur ajoutée de 80 528 euros par habitant. Le podium est complété par les communautés d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines et de Rennes. Le Grand Lyon n'arrive qu'à la 12e place (42 831 euros), Nantes à la 16e (40 901 euros), Lille Métropole est 28e (34 759 euros), les communautés urbaines de Marseille et Nice sont respectivement 46e (29 637 euros) et 50e (26 126 euros).

Voici le classement des agglomérations à la production la plus élevée de France :

1. Paris : 80 528 euros

2. Saint-Quentin-en-Yvelines : 73 312 euros

3. Rennes : 54 748 euros

4. Évry : 53 568 euros

5. Toulouse : 50 864 euros

6. Marne-la-Vallée : 47 955 euros

7. Aix-en-Provence : 47 923 euros

8. Orléans : 46 355 euros

9. Bordeaux : 44 849 euros

10. Cannes : 43 344 euros

La valeur ajoutée des grandes villes n’induit pas que leurs habitants ou leurs collectivités conservent l’essentiel des valeurs produites, car de nombreux et puissants transferts interviennent. La richesse créée dans les grandes villes ne reste pas dans les territoires émetteurs. Le vecteur de transfert le plus important est constitué par les impôts (impôts sur le revenu et fiscalité locale) qui sont supérieurs dans les zones créatrices de richesse et viennent alimenter l’ensemble des budgets publics (État, sécurité sociale, transferts vers toutes les collectivités). En fiscalité sur le revenu, la sur-imposition des ménages dans les grandes villes est de l’ordre de 15 % en moyenne.[8]

L'Express 16/10/2014

Une métropole "French Tech"

Rennes est l'une des 13 métropoles labellisées "French Tech" en 2015.

Elle possède en effet une expertise particulière, depuis plusieurs décennies, en réseaux télécoms et technologies de traitement de l'image. De nombreuses entreprises y ont implanté des centres de R&D, comme Orange Business Services, dédié aux entreprises, Thomson, Alcatel, Canon ou TDF. Le Pôle de compétitivité Images et réseaux accompagne des dizaines de projets innovants dans les domaines de l'internet du futur, de la réalité augmentée ou de la cybersécurité, entre autres. L’Institut de recherche technologique B-com fédère aussi de nombreuses énergies autour de l'hypermédia (réalité virtuelle et augmentée, ultra haute définition), de l'e-santé et des réseaux du futur.

En 2016, l’écosystème numérique rennais a été le plus dynamique en termes de croissance de l’emploi, devant ceux de Bordeaux, Nantes et Toulouse, grâce au renforcement important des effectifs de la recherche publique. Rennes est la 8e métropole régionale pour le nombre d’emplois salariés dans l’écosystème numérique. C’est aussi un des écosystèmes les plus denses de France, au 3e rang pour la part des emplois du numérique dans l’emploi total. Les métiers du numérique représentent 6,8% de l'emploi total dans la métropole qui ambitionne la création de 1000 emplois par an dans le numérique dans les 10 prochaines années, en partie grâce à l'émulation née de la labellisation "French Tech" (1258 en 2016).[9]

Rennes a été retenue par l’État pour intégrer la première phase de l’appel à manifestation d’intérêts « Territoires d’innovation de grande ambition » (TIGA) du Programme d’investissements d’avenir. La Métropole bénéficiera dès cette année d’un accompagnement financier en ingénierie qui permettra de finaliser les études. Le projet « mobilités intelligentes », porté par Rennes Métropole et l’écosystème d’innovation rennais, fait partie des 24 candidatures retenues par l’État dans le cadre de la première phase de l’appel à manifestation d’intérêts. La dimension "cybersécurité" de l'agglomération se développe car Rennes a été sélectionnée pour accueillir un pôle d'excellence en cyberdéfense par le Ministère de la Défense, choix justifié par la présence dans l'agglomération rennaise du Centre de maîtrise de l’information de la Direction générale de l'Armement (La DGA-MI) à Bruz et de l’École des transmissions électroniques de Cesson-Sévigné. En fait, la métropole rennaise est, hors région parisienne, le principal lieu national en matière de cybersécurité militaire et civile.


La métropole rennaise nourrit de grandes ambitions sur les objets connectés, grâce à l'engagement de plusieurs groupes implantés sur son territoire comme Technicolor ou Guillemot. OVH, leader européen de l'hébergement informatique, y implante un centre dédié au nuage informatique avec une cinquantaine d'embauches. La métropole n’est pas seulement axée sur les infrastructures et réseaux. Des acteurs réputés comme Niji, Digitaleo et Artefacto en réalité augmentée illustrent cette ambition de rendre plus simple la vie de leurs clients utilisateurs. Niji travaille ainsi à des applications métiers, traduites notamment dans les Google Glass auxquelles Rennes croit malgré les critiques du moment. AMA Studios, société rennaise du groupe Guillemot Corp. (Ubisoft), en a d’ailleurs fait son cheval de bataille mais en se recentrant sur le médical. Ce n’est pas un hasard si OVH, l’hébergeur de sites web dont le siège social est à Lille, a choisi Cesson-Sévigné pour y implanter un établissement. Et pour les ressources humaines et les emplois, avec quasiment 6% d’augmentation des emplois numériques entre 2008 et 2013, Rennes monte sur la troisième marche du podium[10].

L'emploi des jeunes dans Rennes métropole

Beaucoup de jeunes pousses sont renommées hors Bretagne : Golaem, éditeur de logiciels de création 3D, qui façonne les armées virtuelles de Games of Thrones ; Astellia, leader mondial des solutions d'analyse de la performance des réseaux de téléphonie mobile ; Envivio, spécialiste de la diffusion de vidéos en haute définition…

Le quartier des buttes de Coësmes, à l’est de Rennes, accueille Orange, Capgemini, Technicolor, et de nombreuses pépites du numérique. A l'avenir, Rennes va traiter trois secteurs : la Technopole Beaulieu-ViaSilva (qui accueillera le campus futuriste de B-Com), le centre-ville autour d'EuroRennes, et l'éco-quartier de la Courrouze (au sud –ouest de la ville).

Rennes a lancé une convention d'affaires franco-québécoise baptisée "Opportunités digitales" en octobre 2014, axée sur l'agroalimentaire, les industries créatives et la santé. La métropole s'appuie aussi sur les événements existants : Stunfest (dédié au rétrogaming et jeux de combat), trophées Loading the future et Start-up week-end (en mars). Rennes envisage aussi de lancer un rendez-vous européen de référence sur la 5G. [11]


Une métropole toujours dans les premières

https://www.koregraf.com/blog/le-marche-de-limmobilier Première au palmarès 2017 des villes où investir dans l'immobilier[12]

Pour ce classement étaient pris en compte par Explorimmoneuf des indicateurs économiques comme l’évolution de la démographie, l’emploi, la vitalité en matière universitaire mais aussi les critères immobiliers (prix d’acquisition dans l’ancien, dans le neuf, prix des loyers d’un studio, d’un T2, part des investisseurs dans le neuf etc.) Au palmarès 2017 des villes où investir en France Rennes est en tête devant Bordeaux, Montpellier et Nantes, puis l'on trouve : Lyon, Lille, Strasbourg, Nîmes, Grenoble, Toulouse.

Rennes doit sa première place à d’excellents résultats en matière d’évolution démographique, de prix de l’immobilier, de loyer ou de fiscalité locale. En outre, début juillet 2017, grâce au nouveau tronçon de LGV (ligne à grande vitesse), il faut 1h27 pour gagner Rennes à partir de Paris contre 2h auparavant. Rennes s’est attelée, depuis quelques années, à de grands projets dont la deuxième ligne de métro prévue pour 2021 et dont le tracé de 14 kilomètres, va du nord-est au sud-ouest de la ville, en passant par le centre-ville et EuroRennes, autre grand chantier autour de la nouvelle gare multimodale: TGV, TER, bus, vélo, métro. Ces nouvelles infrastructures s'intègrent d'ailleurs à un projet urbain beaucoup plus vaste, piloté par Rennes Métropole : EuroRennes (125 000 m2 de bureaux et 1 400 logements). Rennes voit d'ailleurs sa population croître. La Métropole compte aujourd'hui 451 600 habitants contre 426 400 en 2013.

Meilleures Villes pour entreprendre

Trois critères ont été retenus : infrastructures, écosystème et éducation, choisis pour leur pertinence en termes d’attractivité pour les entreprises. Rennes, 1ère pour la formation, 2e pour l'écosystème, est au classement général 1ère des agglomérations de 200 000 à 500 000 habitants propices aux affaires, devant Montpellier, Grenoble et Strasbourg[13].

La revue Challenges a classé Rennes 2e des métropoles les plus attractives pour les entreprises en 2021. En tête du classement du baromètre de l’attractivité 2019 et 2020

Rennes est la ville qui plaît le plus à ses habitants actifs. La capitale de la Bretagne est en première place devant Nantes, Lyon, Toulouse et Strasbourg. Pour chacun des critères retenus la ville figure parmi les cinq places nationales. Les habitants recommandent leur ville à 89 %. La ville de Rennes bénéficie d’un des plus faibles taux de chômage de France (6,4 %). Rennes décroche la première place pour la qualité de vie générale et le dynamisme de son marché du travail, la deuxième pour le dynamisme économique et la troisième pour le coût de la vie et la qualité de ses infrastructures. Elle reste également parmi les 5 villes les plus attractives dans la catégorie "loisirs, culture et environnement". [14] En décembre 2022 au classement du cabinet Arthur Loyd « Attractivité et résilience des métropoles », Rennes prend la deuxième place des grandes métropoles de 500 000 à un million d’habitants derrière Montpellier et devant Strasbourg. Ses points forts ? Son bassin d’emploi dynamique, son maillage universitaire dense et son réseau de transport performant. Rennes prend la deuxième place des grandes métropoles juste derrière Montpellier et devant Strasbourg. Ses points forts : un bassin d’emploi dynamique,uon maillage universitaire dense et un réseau de transport performant.

Avec des secteurs d’excellence très variés dans des domaines de pointe, comme le numérique, la cybersécurité, la santé et l’agroalimentaire, connectés avec le monde de la recherche et de la formation, la capitale bretonne est toujours plus attractive. [15])

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Rennes est la 4e métropole la plus attractive en 2021 (Après Lille, Strasbourg et Nantes) [16]

Métropole où on aimerait vivre En octobre 2014 l'hebdomadaire l'Express classait les villes où l'on aimerait vivre en quittant Paris : Rennes y paraissait classée en 3e position, après Angers et Nantes, devant Dijon, Grenoble, Tours, Chambéry et Toulouse.

10 Février 2016 - La Communauté européenne publie un classement de la perception des villes européennes par leurs habitants dans lesquelles il fait bon vivre.(environnement, transport, intégration des étrangers, propreté, espaces verts, économie, emploi…) les villes les plus appréciées de leurs habitants sont Oslo, Zurich (99%), Aalborg, Vilnius et Belfast (98%) Rennes, Bordeaux et Strasbourg sont les premières tandis que Marseille est bonne dernière. Rennes est la mieux perçue mais elle n'est que 28e sur 80 en Europe. Près de 95 % des Rennais sondés sont néanmoins satisfaits de vivre dans leur ville. La capitale bretonne est suivie par Bordeaux (33e) et Strasbourg (40e).

Mobilités

Au palmarès 2017 des mobilités, établi par le magasine "Ville, Rail et Transports", Rennes Métropole, est classée 1re, suivie de Toulouse et Bordeaux, et reçoit le pass d'or.


'Sur la carte de France au temps perçu

Rennes sur la carte de France en anamorphose : plus proche de Paris: à 1h25[17]

Notes et références

  1. http://www.ouest-france.fr/bretagne/pace-35740/quand-la-communaute-dagglomeration-devient-metropole-2990963
  2. Ouest-France des 31:12/2013 et 02/01/2014
  3. revue Cybergeo 2016
  4. recensement INSEE au 1/1/2022
  5. INSEE et AUDIAR, décembre 2016
  6. Métroscope. 50 indicateurs clés pour les métropoles françaises Juin 2017
  7. Source : AUDIAR, « Évolution de la tache urbaine entre 1999 et 2004 » - Mars 2006
  8. Étude hors-série Association des Maires de grandes villes - décembre 2011
  9. L'écosystème numérique de Rennes et de l'Ille-et-Vilaine AUDIAR - décembre 2017
  10. Le Journal des Entreprises- 25/02/2015
  11. L'Usine digitale 12/11/2014
  12. Explorimmoneut Régions, Marché Grand-Ouest, Investissement 3 mai 2017
  13. Classement 2016 L'Entreprise-L'Expansion et Ellisphere
  14. RegionsJob et ParisJob (éditées par HelloWork), en partenariat avec le cabinet Hays Enquête réalisée en ligne du 11 octobre au 9 novembre 2020 auprès d’un panel de 3 454 actifs habitant dans les 20 métropoles citées.
  15. Baromètre de l’attractivité réalisé par les plateformes RegionsJob, ParisJob et le cabinet Hays. Rennes prend la 1ère place au classement des villes les plus attractives en 2020 dans la catégorie « grandes métropoles » du baromètre Arthur Loyd devant Nantes et Montpellier; 1ère sur l’immobilier tertiaire et l’accueil des entreprises, elle est remarquée pour son dynamisme économique. ( Enquête réalisée du 2 septembre au 28 octobre 2019 auprès d’un panel de 2.913 actifs habitant dans les 18 plus grandes métropoles françaises) - 12 décembre 2019
  16. https://www.koregraf.com/blog/le-marche-de-limmobilier
  17. Rennes Métropole magazine avril-mai 2017. #32 (photo Richard Volante. Carte d'après une conception Marie-Christine Houée)


Carte de Rennes Métropole

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