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La DGA-MI
La DGA-MI est la suite de l'ancien CELAR (centre d’électronique de l’armement), implanté au sud de Bruz, à 3,5 km le 2 septembre 1968, avec une cinquantaine de personnes à l’heure où l’électronique se développait en terre bretonne. Elle étale discrètement ses constructions dans la verdure, plus près d'ailleurs de Laillé. Ce sigle recouvre la Direction générale de l'armement-maîtrise de l'information et cache une montée en puissance de l'ancien CELAR. Ce centre d'expertise technique a pour mission des études, expertises et essais dans les domaines de la guerre électronique des systèmes d'armes, des systèmes d'information, des télécommunications, de la sécurité de l'information et des composants électroniques.
Le centre se situe près de Bruz, sur 100 ha, au bord du bassin rennais. Il a récupéré en 2010 un grand nombre d'activités liées au domaine de navigation, de GPS et d'architecture des missiles tactiques et stratégiques et basées jusqu'ici au Laboratoire de recherches balistiques et aérodynamiques (LRBA) de Vernon (Eure). L'inventivité en matière de cyberdéfense est le rôle de la DGA-MI. Elle est l’expert technique du ministère des Armées pour les systèmes d’information et de communication, la guerre électronique, les systèmes de missiles et la cybersécurité . Le site de Bruz abrite ainsi un banc mégalithe, sorte de simulateur de vol qui soumet les missiles à toutes sortes d'aléas. Sur ce site sont menées des recherches en matière de furtivité des aéronefs, des capacités de brouillage des radars, des technologies de navigation des missiles, etc.
En 2012 de nouveaux bâtiments ont été construits sur ce grand site pour accueillir 200 postes de travail auparavant sur Vernon et en 2015 un bâtiment de 10 000 m2 a été construit pour un laboratoire de cyberdéfense où travaillent 250 ingénieurs hautement qualifiés[1].
Toutes entités confondues, le site accueille quelque 1400 personnes, dont 950 ingénieurs et techniciens civils formés pour la plupart dans les écoles rennaises. Ce centre d’expertise en matière de guerre électronique, systèmes d’informations, cybersécurité, systèmes spatiaux, télécommunications, capteurs embarqués emploie près de 80 % d’ingénieurs, essentiellement civils.
L'impact régional est important : contrats vers des entreprises bretonnes : c’est chaque année 25 M€ pour le fonctionnement (gardiennage, restauration, transport, …), la maintenance et le développement de moyens techniques ; la sous-traitance de prestations techniques -
Montant des salaires versés : 60 M€ - Partenariats et conventions : convention DGA – région Bretagne, partenariats avec le pôle de compétitivité Image et Réseaux, la MEITO, Rennes Atalante, Supelec, ENSTA Bretagne, Telecom Bretagne, Écoles de Coëtquidan, École des transmissions, Université de Rennes 1, ENS Cachan, (Kerlann), et, sous l’égide de la convention DGA – UEB, les laboratoires IRISA, INRIA ; IRMAR, IETR, …
Essaimage et attractivité : De nombreuses sociétés ont été créées dans la région par des ingénieurs de DGA MI ou se sont développées à l’occasion de contrats, DGA MI recrute 50 ingénieurs chaque année et finance une quinzaine de thèses.
Références
- ↑ ouest-France du 15/12/2014
- Plus de 1200 personnes au cœur de l'effort militaire. Ouest-France, éd. Ille-et-Vilaine des 26-27 janvier 2013