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Des résistants et résistantes à Rennes
Terroristes ou Résistants
Dès les premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, des Rennais dirent non à l'occupant et cherchèrent à lui nuire au péril de leurs vies. L'armistice étant conclu, les occupants considérèrent toujours les résistants comme des "terroristes" et des francs-tireurs, leur déniant la qualité de combattants. Ils s'appuyaient d'ailleurs sur le fait que l'organisation de résistance d'obédience communiste était dénommée "Francs-Tireurs Partisans français" (FTPF).
En 1943 après l'institution du S.T.O des maquis se constituent et en 1944 les maquis se multiplient et s'étoffent et le préfet régional met en garde contre ces "quelques égarés". Même lorsque la Résistance sortit de l'ombre, surtout à partir de juin 1944, cette position ne changea pas, comme le prouve un communiqué du commandement en chef des forces allemandes de l'ouest en date du 28 juillet 1944. Mais à la fin du printemps 1944, les mouvements et réseaux de résistance implantés à Rennes furent décimés. Cela avait commencé le 11 octobre 1943, lorsque Roger Le Neveu, agent des Allemands qui avait infiltré le réseau Bordeaux-Loupiac, dont le chef régional était le pharmacien André Heurtier, démasque Jean-Claude Camors au café de l’Époque, et l'abat d'un coup de revolver. Après le Front National, le réseau F2, puis Turquoise-Blavet, c'est au tour du réseau Bordeaux-Loupiac de tomber avec l'arrestation, le 20 avril à leur hôtel du Cheval d'Or, d'Anne-Marie Tanguy et de sa fille. Puis, le 5 mai, c'est Défense de la France qui est décimé suite à l'arrestation de Françoise Élie. [1] Rennes attendit 1949 pour commencer à dédier des rues à la mémoire de résistants ou des autres acteurs de la Libération.
Voici quelques uns de ces "terroristes" pour les Allemands, résistants pour la grande majorité des Français et les Alliés.[2]
Marie et Simone Alizon
Constant Allain
Eugène Allanic
Henri Bannetel
Jules Belin
(01/06/1909, Rennes - 14/12/1949) FFL.Engagé en octobre 1941 au réseau breton Johnny, P2.
Marie Bérenger
René Bichelot
(09/01/1922, Rennes - )FFL. Étudiant, engagé en janvier 1943 au réseau Marathon. P2
Lucien Bodet
(01/03/1901, Rennes - ) FFL. Engagé en mars 1941. réseau breton Johnny
Marcel Bouget
Georges Bourdais
Jean Bras
Albert Briand
Marcel Brossier
Ernest Carré
Jacques Armand Chataigneau
(15/05/1920, Rennes - 24/06/1944, Monsauche-les-Settons, 58) FFL, Turcan Vengeance, mars 1943, P1
René Cherdonnel
(21/03/1921 - ) FFL Sergent aviation, Liban août 1921.
Roger Chevrel
Robert Chevrier
Marcel Colas-Pelletier
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Honoré Commeurec
Honoré Commeurec qui avait fondé une importante imprimerie coopérative ouvrière (Les Imprimeries Réunies), rue de Nemours, et avait été aussi un militant syndicaliste actif, conseiller municipal de 1908 à 1935. Il était entré dès 1941 au mouvement de résistance Libération-Nord et, dans son imprimerie, fabriquait journaux, tracts et faux papiers. Arrêté le 8 février 1944, il fut transféré de la prison Jacques-Cartier le 29 juin vers Compiègne d'où il fut déporté au camp de concentration de Neuengamme où il meurt d'épuisement le 13 février 1945, à 67 ans.
Depuis 1949, une place du centre de Rennes , la place Honoré Commeurec, porte son nom.
Louis Coquillet
Pierre Couillard
(09/01/1923 - = Réseau Navarre, Janvier 1943, P2
Jeanne Couplan
Employée des chemins de fer, elle rentre dans la résistance, distribue des cartes d'identité aux patriotes et réfractaires au S.T.O. et entre au réseau de renseignement "Blavet Turquoise". On y trouve des radios, les boîtes aux lettres, les agents de renseignements et de liaison. Le secteur particulièrement surveillé par le réseau est la Baie du Mont-Saint-Michel dont sont chargés les agents de Rennes, dont Jeanne, agent de liaison 3e classe, avec le grade de Lieutenant Les renseignements réunis sont divers : repérer les effectifs et armements des troupes allemandes, les lieux, les mouvements, les résultats de sabotages, etc. Ces informations sont transmises par radio ou par liaisons maritimes. Jeanne héberge également des membres de son réseau dont les responsables, Yvan Jézéquel et l'officier canadien Robert Vanier. En avril 1944, le principal local d'émissions du réseau, rue Gutenberg à Rennes, est dénoncé à la Gestapo. Jeanne et des camarades sont arrêtés. Le 3 août, elle est déportée vers Belfort, puis transférée le 1er septembre, à Ravensbrück. Elle y décède le 26 mars 1945 à 29 ans.[12]
Jean Courcier
Pierre Cueff
Étienne Desnos
(02/08/1920 - ) FFL. Réseau Marcopolo P1, janvier 1943
===Élisée Dhouailly ( 1/04/1914 - )FFL
Réseau Marathon, P2, juillet 1943.
Marie Drouet
(1/12/1905 - ) FFL. AFAT Nov. 1942
Françoise Elie
Guy Faisant
Émile Favennec
Pierre Gaution
(1/01/1902 - ) réseau Century juillet 1942 FFL.
Albert Gérard
André Gernigon
Edmond Grégoire
(17/03/1905 - ) FFL réseau Vengeance mars 1942
Raymond Hermer
Antoine Jagu
René Hirel
Bernard Josse
Yves Jobbé-Duval
(23/05/1913 - ) FFL réseau Samson Juin 1943
Marie et Pascal Lafaye
Albert Jousseaume
(15/04/1907 - ) FFL sept. 1941
Marie Lafaye
Pascal Lafaye
Charles Larrouil
(25/01/1889 - ) FFL réseau Centurie juillet 1942
Alfred Lavanant
Paul Leblanc
(11/10/1918 - )FFL août 1941
Charles Lecocq
(20/04/1898 - )FFL mars 1943
Edouard Le Deuff
René Le Herpeux
Pierre-Marie L'Hotellier
Claude Ligot
Michel Louet
(5/05/1906 - )FFL réseau St-Jacques avril 1941
Victor Louviot
Francis Mariotte
Albert Martin
Guillemette Martin
(02/11/1917 - ) FFL AFAT janv. 1941
André Ménard
Yves Milon
Louis et René Moine
Charles Morin
(22/06/1898 - ) FFL réseau CND-Castille janv. 1943
Henri Morin
(19/09/1900 - ) FFL réseau CND-Castille janv. 1943
Émile Morin Belachowsky
(1/11/1903 - ) FFL réseau Marco Polo nov. 1942
René Nobilet
Suzanne Pardoux
(28/04/1912 ) FFL AFAT sept. 1942
Charles Perrot
'14/03/1922 - )FFL réseau Manipule juin 1941
Claude de Précourt
(1/01/1907 - )FFL juin 1941
Herminie Prod'homme
Eugène Richomme
André Rouault
Raymond Rouault
Jean Rouille
(1/01/1911 - ) FFL réseau Marco Polo mars1943
Marcelle Saloux
(27/01/1919 - )FFL réseau Manipule nov. 1942
Yves Sentier
(31/03/1922 - )FFl réseau Manipule P1 juin 1942
Anne-Marie Tanguy
Gaston Tardif
Jacques Tarrière
Jacques Tarrière, dès 1941, à 15 ans, il appartient au groupe de résistance de l’École d'Industrie avec Guy Faisant. Le 5 mars 1942, il est arrêté avec un groupe de camarades. Après interrogatoire au siège du SD, 10 rue de Robien, il est incarcéré à la prison Jacques Cartier puis transféré à la prison du Cherche-midi à Paris et déporté, le 4 juin 1942, en application du décret "Nacht und Nabel" (Nuit et Brouillard) au Sonderlager SS Hinzert, près de Tréves en Rhénanie. Il est un des plus jeunes résistants déportés d'Ille-et-Vilaine. Condamné aux travaux forcés, il est envoyé dans un commando de travail où il tente de s'évader. Repris, il est transféré au camp de Grossrosen puis envoyé, le 12 février 1945, au camp Mittelbau où il meurt le premier mars, épuisé.
La rue Jacques Tarrière a été dénommée à Rennes en son honneur le 20 juillet 1960.
Pierre Teitgen
(25/05/1908 - )FFL P2 juin 1942
Charles Tillon
Jean Tourinais
(10/12/1909 - )FFL Réseau Brutus P1 oct. 1942
Jean Toutirais
(10/12/1909 - )FFL Réseau Brutus oct. 1942
Léonce Varin
(24/10/1910 - )FFL réseau Manipule P1 juil. 1941
Jeanne Vandewalle
Marcel Viaud
Les fusillés de la Maltière
Le 12 mai 1942, les quatre préfets de Bretagne sont réunis à Vannes sous la présidence du préfet régional Ripert, pour des problèmes de ravitaillement mais, au premier chef, devant la recrudescence des attentats terroristes contre l'armée d'occupation, pour arrêter des dispositions en vue de "réprimer énergiquement les actes criminels et pour découvrir leurs auteurs qui seront impitoyablement châtiés"[37].
En décembre 1942, 25 membres résistants communistes, d'une moyenne d'âge de 29 ans, dont 18 habitaient Rennes, passèrent devant le tribunal de la Feldkommandantur 748 siégeant au palais de justice et, après un procès de sept jours, furent condamnés à mort, le 22 décembre, pour transport d'explosifs et d'armes, sabotages de voies ferrées, de pylônes, de câbles et attentats contre divers organismes collaborateurs et exécutés le 30 décembre à la butte des Fusillés de la Maltière. Un témoin les vit passer en camion : ils chantaient la Marseillaise.
Références
- ↑ De la chute de trois réseaux de ... - Kristian Hamon : le blogkristianhamon.blogspot.com › 2018/02 › de-la-chute-de-trois-reseaux.
- ↑ Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945, par Etienne Maignen. éd. Ouest-France - nov. 2013
- ↑ Rue Lieutenant-Colonel Constant Allain
- ↑ Henri Bannetel
- ↑ square Marcel Bouget
- ↑ rue Georges Bourdais
- ↑ Rue Jean Bras
- ↑ rue Albert Briand
- ↑ rue Roger Chevrel
- ↑ rue Robert Chevrier
- ↑ Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944
- ↑ rue Jeanne Couplan
- ↑ rue Albert gérard
- ↑ rue Raymond Hermer
- ↑ Square Antoine Jagu
- ↑ rue René Hirel
- ↑ rue Bernard Josse
- ↑ rue Marie et Pascal Lafaye]]
- ↑ rue Marie et pascal Lafaye
- ↑ rue Alfred Lavanant
- ↑ rue Edouard Le Deuff
- ↑ passage René Le Herpeux
- ↑ Square Claude Ligot
- ↑ rue Victor Louviot
- ↑ [(rue Francis Mariotte]]
- ↑ rue Albert Martin
- ↑ allée André Ménard
- ↑ rue Louis et René Moine
- ↑ Rue Herminie Prod'homme
- ↑ rue André Rouault
- ↑ allée Raymond Rouault
- ↑ square Anne-Marie Tanguy
- ↑ rue Gaston Tardif
- ↑ Avenue Charles et Raymonde Tillon
- ↑ Jeanne Vandewalle
- ↑ allée Marcel Viaud
- ↑ Ouest-Eclair du 13 mai 1942