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Communautés religieuses
Au cours des siècles, Rennes a vu s'installer, se développer et disparaître de nombreuses communautés de moines et moniales qui ont participé à l'activité de la ville à divers titres. Au début de la Révolution, Rennes a vingt-quatre couvents[1]. Ceux des bâtiments qu'elles ont édifiés qui ont résisté au temps ont souvent été affectés à des services municipaux et autres organismes publics tel que le Conseil régional de Bretagne.
En voici la liste :
- Augustines hospitalières de la miséricorde de Jésus de Saint-Yves
- Bénédictins de Saint-Melaine
- Bénédictines de Saint-Georges
- Calvairiennes de Saint-Cyr aussi présentes à Saint-Servan ;
- Calvairiennes de Cucé
- Capucins
- Carmélites
- Grands carmes
- Cordeliers
- Dominicains
- Eudistes
- Filles du Bon Pasteur aussi présentes à Saint-Servan ;
- Filles de Notre-Dame de Charité
- Filles de la Sagesse
- Filles de la Sainte-Vierge
- Hospitalières de Saint-Thomas de Villeneuve
- Jésuites
- Ursulines, deux communautés (rue du Pré Botté ; rue de la Reverdiais), présentes aussi à Fougères, Hédé, Montfort, Saint-Malo, Vitré ;
- Visitandines, deux communautés (rue Saint-Melaine ; Colombier).
Voir aussi Index des toponymes du Banéat.
Archives
Les archives de la plupart de ces communautés sont conservées aux Archives départementales d'Ille-et-Vilaine dans la série H. Le chapitre 10 du Guide des Archives d'Ille-et-Vilaine présente ce fonds important pour l'histoire de la ville, ne serait-ce que par les bâtiments édifiés ou occupés par ces communautés.
Patrimoine bâti et affectations des bâtiments
- Chapelle des Augustins construite en 1700, devient en 1791 église paroissiale : Église Saint-Étienne ;
- Couvent des Augustines hospitalières de la miséricorde de Jésus, rue Saint-Yves, détruit sauf la Chapelle Saint-Yves ;
- Église et autres bâtiments des Bénédictins de Saint-Melaine...
- Église des Bénédictines de Saint-Georges détruite au XIXe siècle, la Piscine Saint-Georges étant construite sur son emplacement ; palais abbatial (Palais Saint-Georges) datant de 1670 abritant la caserne Saint-Georges ;
- Monastère des Calvairiennes de Saint-Cyr datant du XVIIe siècle, aux nombreuses affectations, devenu une maison de retraite (Rue Papu) ;
- Monastère du Sacré-Coeur, rue de Brest, puis grand séminaire, puis maison diocésaine
- Église des Calvairiennes de Cucé et couvent détruits (Place du Calvaire) ;
- Couvent des Capucins construit au début du XVIIe siècle, détruit au XIXe sauf la chapelle ; le Lycée Saint-Martin y est construit ;
- Grands carmes : église du XVe démolie en 1798, les arcades du cloître ont été remontés dans celui de l'ancienne abbaye Saint-Melaine de Rennes au XXe siècle ;
- Bâtiments des Carmélites (passage des Carmélites, Place Hoche) détruits, y compris le portail de la rue d'Antrain, la Faculté des Sciences économiques actuellement ;
- Carmel de Rennes, avenue Général George S. Patton
- Couvent des Cordeliers détruit en 1829 par la création de la Rue Victor Hugo ;
- Couvent des Dominicains (ou Couvent des Jacobins) aux nombreuses affectations avant d'être acheté par la ville (à côté de la Place Sainte-Anne) ;
- Couvent des Dominicains, Rue Brizeux
- Couvent des Dominicaines (Catherinettes) rue de Paris, détruit en 1902 après diverses affectations ;
- Couvent des Filles de la Charité, rue du Griffon, siège du Centre communal d'action sociale ;
- Couvent des Filles de Notre-Dame de Charité, place de la Trinité, détruit en 1825 ;
- Couvent des Filles du Bon Pasteur, rue Martenot, caserne, puis services du Conseil régional de Bretagne ;
- Couvent des Filles de la Sagesse, rue de Brest, bâtiment détruit au XIXe siècle ;
- Couvent des Filles de la Sainte-Vierge, rue Saint-Hélier, devenu une clinique après diverses affectations ;
- Collège des Jésuites construit au début du XVIIe siècle, détruit avant 1883, la chapelle devenant l'église Toussaints ;
- Couvent des Minimes, rue Saint-Louis, détruit à la Révolution ;
- Couvent des Grandes ursulines, rue du Pré Botté, ce qui n'a pas été détruit au XIXe a été transformé en logements ;
- Couvent des Petites ursulines, rue d'Antrain, n'existe plus ;
- Couvent des Visitandines, rue de la Visitation, de nos jours, Lycée de l'Immaculée-Conception puis centre commercial ;
- Couvent des Visitandines, au Colombier, détruit en 1963, les arcades du cloître déplacées dans le secteur du Bourg-l'Évêque et boulevard E. Mounier.
- Couvent des P.P. Récollets, 43 rue de Redon, puis noviciat franciscain
Voir aussi
Notes et références
- ↑ Dictionnaire du Patrimoine rennais, Éditions Apogée, 2004, p. 147 ; 24 couvents habités par 500 religieux.
Sources
- Guide des Archives d'Ille-et-Vilaine, essentiellement les tableaux synoptiques du chapitre 10 (série H) et du chapitre 16 intitulé "Lieux de mémoire archivistiques".
Bibliographie
- Karine Jégou, Étude de sociologie religieuse : le recrutement dans les communautés féminines rennaises (17e et 18e siècles), Maîtrise d'histoire, Rennes 2, 1996, 146 p. CERHIO.
- Un chapitre du Dictionnaire du Patrimoine rennais est consacré aux couvent et est illustré par une carte de la vingtaine d'implantations dans la ville.