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== Monument ==
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Une des plus anciennes église d'Ille-et-Vilaine se trouve sur le territoire de Cintré, l'[[Eglise Saint-Melaine]].
Une des plus anciennes églises d'Ille-et-Vilaine se trouve sur le territoire de Cintré, l'[[Eglise Saint-Melaine]].


==Notes et références==
==Notes et références==

Version du 14 avril 2018 à 20:18

Église Saint-Melaine de Cintré

Cintré est une petite commune d'Ille-et-Vilaine située dans la deuxième ceinture de Rennes (environ 14 km). Au 1er janvier 2015, elle compte 2236 habitants, répartis dans un territoire de 8,24 km².

Géographie

Cintré fait partie du canton de Mordelles, regroupant également les communes de Chavagne, L'Hermitage, Le Rheu et Saint-Gilles. Elle fait aussi partie de Rennes Métropole. La plus grande ville la plus proche est Bruz (plus de 16000 habitants), située à 12 km de la commune. Les principaux cours d'eau traversant la commune sont les rivières du Meu et La Vaunoise.

Histoire

En 1152, Cintré est un prieuré qui appartient à l'abbaye Saint-Melaine de Rennes (Pouillé de Rennes). L'ecclesia de Cintreyo est mentionnée par le pape Luce III pour confirmer cette possession.

Dès le XIIème siècle, l'église de Cintré était paroissiale ; elle fut d'abord entre les mains des moines de Saint-Melaine, puis entre celles du trésorier de la cathédrale de Rennes ; ce dernier conserva jusqu'à la Révolution la présentation du recteur. Au XIIIème siècle, l'évêque de Rennes de l'époque jugea un différend survenu entre Alain Eschabellan, recteur de Cintré, et Thébaud du Plessix, Guihenoc et sa femme, représentant vraisemblablement les seigneurs du Plessix-Cintré à cette époque (nota : le manoir du Plessix-Cintré, situé au bord de la rivière le Flumel, possède encore sa motte féodale entourée d'eau ; mais ce n'est plus qu'une ferme. Les vassaux du fief du Bourg devaient au seigneur du Plessix 6 deniers payés à son banc, en l'église, à l'évangile de la messe du jour de Noël, et une bécasse portée au manoir du Plessix ). Il s'agissait d'une rente de deux quartiers de blé que les moines de Saint-Melaine prélevaient sur la dîme de Cintré et donnaient au recteur de la paroisse ; les seigneurs du Plessix prétendaient avoir droit à ce grain ; mais l'évêque, assisté de ses archidiacres, leur donna tort et commanda aux religieux de continuer à payer cette rente au recteur (Cartulaire de l'abbaye Saint-Melaine, 103). La tradition locale prétend que l'église actuelle de Cintré était à l'origine l'église priorale et que l'église paroissiale se trouvait au village de la Bonnemais ; elle ajoute que cette dernière église était dédiée à Notre-Dame, qu'elle s'élevait là où se trouve une croix près du village, et que le presbytère était à côté. Nous ne croyons pas devoir attacher d'importance à cette tradition, qui semble avoir pour fondement la chapellenie des Vignes, fondée par la famille Rebillard, habitant le village de la Bonnemais. Cette chapellenie, de deux messes par semaine, se desservait en l'église, et ce qu'on appelle le presbytère de la Bonnemais pouvait bien être la demeure du chapelain. Quoi qu'il en soit, la paroisse de Cintré était jadis divisée en trois traits : le Bourg, Bintin et la Bréhandaye (Pouillé de Rennes).

En 1790, le recteur, M. Bameulle, déclara que la cure valait 1 500 livres de rente, mais il fit remarquer qu'il fallait de cette somme déduire les charges du bénéfice, savoir : « la pension d'un vicaire, les décimes, les gages de quatre domestiques, etc. » (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 25).

En 1230, l'abbé de Saint-Melaine échange l'église de Cintré et la chapelle Notre-Dame de Mordelles contre l'église de Melesse que le trésorier de Rennes lui cède. Une partie des dîmes avait été donnée à l'abbaye Saint-Melaine par un prêtre appelé Alain Escoblan.

La seigneurie de Cintré passe dans la maison de Verrières du Rheu, par le mariage de la fille unique de Philippe de Cintré, seigneur du Plessis-Cintré, avec Alain de Verrières, qui en 1245 veut soumettre l'abbé de Saint-Melaine à sa juridiction temporelle. Les moines de Saint-Melaine quittent Cintré vers 1270 et cèdent le prieuré vers 1370. Ce dernier disparaît vers 1411.

Les anciens manoirs du Plessis et de Bintin possédaient tous deux un droit de haute justice. La paroisse de Cintré dépendait jadis de l'ancien évêché de Rennes.

On rencontre les appellations suivantes : ecclesia de Cintreio (en 1158), parochia de Sintreio (en 1245), Cintreyum (en 1437).[1]

L'étymologie de Cintré provient de l'agglutination du nom de personne gallo-romain cintirius et du suffixe eium qui signifie : la terre de cintirius - variante de centurius : le centurion. Cela n'est pas sans rappeler deux chemins, souvent empruntés lors de randonnées, "le Petit Cintirius" et "le Grand Cintirius".

Administration

Le maire actuel de la commune est Alain Pestel.

Démographie

  • 1962 : 520 habitants
  • 1968 : 533 habitants
  • 1975 : 857 habitants
  • 1982 : 1069 habitants
  • 1990 : 1170 habitants
  • 1999 : 1467 habitants
  • 2006 : 2021 habitants
  • 2007 : 2077 habitants
  • 2009 : 2061 habitants

La commune de Cintré est une commune dynamique et jeune, la moyenne d'âge de ses habitants est de 36 ans.

Transports STAR

Principales lignes :

  • 54 : Cintré (du lundi au samedi) <> Le Rheu <> Rennes - Charles de Gaulle.
  • 93 : Cintré <> L'Hermitage Gare (du lundi au vendredi)

Autres lignes :

  • 53 (vendredi et samedi soir)

Monument

Une des plus anciennes églises d'Ille-et-Vilaine se trouve sur le territoire de Cintré, l'Eglise Saint-Melaine.

Notes et références

  1. liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Cintré : Alain Eschabellan (au XIIIème siècle), Guillaume Houllier (en 1437), Jacques Cérisier (vers 1500), Guillaume Freslon (décédé vers 1524), François Suzanne (vers 1611), N... Hubert (en 1634), Jean Gayet (1649-1674), Jean Gayet, dit le Jeune (1674-1681), René Corvaisier (1681-1682), N.. de Gourden (1683-1686), Jean-Baptiste de Lespinay (1686-1700), Hervé Enouf (1701-1707), Jean de la Chévière (1708-1735), Julien-Marie de la Chévière de la Gaudinais (1736-1760), Julien Levesque (1760-1762), Julien-François Coullon (1762-1763), Jean-René Le Boux de Villeneuve (en 1763), Mathurin-René Bameulle (1775-1791), Alexandre Petit (1803-1810), Jean Lesné (1811-1830), Jean Plessix (1831-1840), Pierre Denieul (1840-1853), François Bertré (1853-1857), Jean-Marie Pithois (1857-1872), François Lefeuvre (à partir de 1872), ....