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La '''rue Jean-Baptiste Barré''', axée ouest-est, ouverte en 1929, relie la [[rue de l'Alma]] à la [[rue de Châtillon]]. Elle apparaît dans la nomenclature des voies de Rennes du 24 juillet 1923. La plus ancienne maison de la rue, dite de la Boulais, à étage carré avec comble, située du côté de la rue de Châtillon, est citée dès 1682<ref>Inventaire topographique. Isabelle Barbedor et Aline Carpentier - 2001</ref>. | |||
La rue Jean-Baptiste Barré, axée ouest-est, ouverte en 1929, relie la [[rue de l'Alma]] à la [[rue de Châtillon]]. La plus ancienne maison de la rue, dite de la Boulais, à étage carré avec comble, située du côté de la rue de Châtillon, est citée dès 1682 | |||
La ville de Rennes rappelle ainsi : | La ville de Rennes rappelle ainsi : | ||
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(1804, Nantes - 25 avril 1877, Rennes) | (28 septembre 1804, Nantes - 25 avril 1877, Rennes) | ||
[[ | Ce sculpteur et peintre, élève du sculpteur nantais Jean Debay, travailla beaucoup en Bretagne, à Rennes notamment. En 1827, il fut appelé pour des travaux à exécuter à la cathédrale. Il se plut à tel point à Rennes qu'il s'y fixa définitivement en 1830. Il ouvrit un cours de dessin et de sculpture et s'installa [[rue Nantaise]]. En 1831, il collabora à l'école des Beaux Arts. Ensuite il s'installa définitivement dans la maison néo-Renaissance au 5 [[quai Chateaubriand]]. Sculpteur en titre de le Ville de Rennes, il reçut la Légion d'Honneur des mains de [[Napoléon III à Rennes]] en 1858. Sur la fin de sa vie, ruiné, il dut vendre sa maison et travailla du matin au soir pour gagner son pain. Oublié, il mourut au 3 [[boulevard Magenta]]. | ||
Il est enterré au [[cimetière du nord]] à Rennes, comme son disciple Adolphe Leofanti, auteur du médaillon en bronze de sa tombe.(section 1, rang 20, tombe 9) | |||
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* en 1827, les anges adorateurs près du tabernacle de la [[cathédrale Saint-Pierre]], | |||
* la façade sculptée de ''l'hôtel Barré'', réalisée en 1844 au 5,[[quai Chateaubriand]] immeuble de style néo-Renaissance construit par [[Louis Leray]], | |||
* en 1836 la statue au sommet de la colonne Vaneau-Papu, rénovée en mars 2016, et la statue de Bertrand Duguesclin, détruite le 31 mai 1950 par des autonomistes, au parc du [[Thabor]], | |||
* le fronton de l'Hôtel-Dieu<ref>[[rue de l'Hôtel Dieu]]</ref>, | |||
* la statue ''L'Espérance'' en extérieur de la chapelle funéraire à l'entrée du cimetière du nord, | |||
* la sculpture du fronton triangulaire au centre de la façade nord du [[musée des beaux-arts]], représentant la Bretagne entourée des attributs des lettres, des sciences et des arts, | |||
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* en 1854, la sculpture du plafond à caissons peints par [[Auguste-Louis Jobbé-Duval]]<ref>[[allée Auguste-Louis Jobbé Duval]]</ref> dans la salle éponyme, au Palais du [[Parlement de Bretagne]], | |||
* vers 1867, sculptures au-dessus de l'entrée principale du [[lycée Émile Zola]], [[avenue Janvier]], | |||
* en 1848, un buste de [[Jean Leperdit]] (au Musée des Beaux-Arts), | |||
* la décoration, continuée à sa mort par [[Jean-Baptiste Martenot]] de l'hôtel Leofanti, à l'angle du [[boulevard de la Liberté]] et de la [[rue Maréchal Joffre]]<ref>''Rennes au XIXe siècle, architectes, urbanisme et architecture'', par Jean-Yves Veillard, éditions du Thabor - 1978</ref>, | |||
* À Fougères, 32 rue Nationale, au 1er étage d'un hôtel néo-Renaissance, des décors végétaux et le portrait de François Ier et de ses maîtresses. | |||
- | Il reçut aussi des commandes pour des églises du département d'Ille-et-Vilaine, telles l'église Saint-Pierre à Evran où l'on voit plusieurs statues de 1850 : Christ de la Résurrection, saint Pierre et saint Paul, et l'église de Les Brulais (Ille-et-Vilaine). | ||
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La rue Jean-Baptiste Barré, axée ouest-est, ouverte en 1929, relie la rue de l'Alma à la rue de Châtillon. Elle apparaît dans la nomenclature des voies de Rennes du 24 juillet 1923. La plus ancienne maison de la rue, dite de la Boulais, à étage carré avec comble, située du côté de la rue de Châtillon, est citée dès 1682[1].
La ville de Rennes rappelle ainsi :
Jean-Baptiste Barré
(28 septembre 1804, Nantes - 25 avril 1877, Rennes)
Ce sculpteur et peintre, élève du sculpteur nantais Jean Debay, travailla beaucoup en Bretagne, à Rennes notamment. En 1827, il fut appelé pour des travaux à exécuter à la cathédrale. Il se plut à tel point à Rennes qu'il s'y fixa définitivement en 1830. Il ouvrit un cours de dessin et de sculpture et s'installa rue Nantaise. En 1831, il collabora à l'école des Beaux Arts. Ensuite il s'installa définitivement dans la maison néo-Renaissance au 5 quai Chateaubriand. Sculpteur en titre de le Ville de Rennes, il reçut la Légion d'Honneur des mains de Napoléon III à Rennes en 1858. Sur la fin de sa vie, ruiné, il dut vendre sa maison et travailla du matin au soir pour gagner son pain. Oublié, il mourut au 3 boulevard Magenta. Il est enterré au cimetière du nord à Rennes, comme son disciple Adolphe Leofanti, auteur du médaillon en bronze de sa tombe.(section 1, rang 20, tombe 9)
Les Rennais lui doivent :
- en 1827, les anges adorateurs près du tabernacle de la cathédrale Saint-Pierre,
- la façade sculptée de l'hôtel Barré, réalisée en 1844 au 5,quai Chateaubriand immeuble de style néo-Renaissance construit par Louis Leray,
- en 1836 la statue au sommet de la colonne Vaneau-Papu, rénovée en mars 2016, et la statue de Bertrand Duguesclin, détruite le 31 mai 1950 par des autonomistes, au parc du Thabor,
- le fronton de l'Hôtel-Dieu[2],
- la statue L'Espérance en extérieur de la chapelle funéraire à l'entrée du cimetière du nord,
- la sculpture du fronton triangulaire au centre de la façade nord du musée des beaux-arts, représentant la Bretagne entourée des attributs des lettres, des sciences et des arts,
- Les statues de Saint Paul et Saint Melaine, sur deux petits côtés de la tour octogonale de l'église Notre-Dame-en- Saint-Melaine,
- en 1854, la sculpture du plafond à caissons peints par Auguste-Louis Jobbé-Duval[3] dans la salle éponyme, au Palais du Parlement de Bretagne,
- vers 1867, sculptures au-dessus de l'entrée principale du lycée Émile Zola, avenue Janvier,
- en 1848, un buste de Jean Leperdit (au Musée des Beaux-Arts),
- la décoration, continuée à sa mort par Jean-Baptiste Martenot de l'hôtel Leofanti, à l'angle du boulevard de la Liberté et de la rue Maréchal Joffre[4],
- À Fougères, 32 rue Nationale, au 1er étage d'un hôtel néo-Renaissance, des décors végétaux et le portrait de François Ier et de ses maîtresses.
Il reçut aussi des commandes pour des églises du département d'Ille-et-Vilaine, telles l'église Saint-Pierre à Evran où l'on voit plusieurs statues de 1850 : Christ de la Résurrection, saint Pierre et saint Paul, et l'église de Les Brulais (Ille-et-Vilaine).
Sur la carte
Références
- ↑ Inventaire topographique. Isabelle Barbedor et Aline Carpentier - 2001
- ↑ rue de l'Hôtel Dieu
- ↑ allée Auguste-Louis Jobbé Duval
- ↑ Rennes au XIXe siècle, architectes, urbanisme et architecture, par Jean-Yves Veillard, éditions du Thabor - 1978
Galerie cartes postales
Pour déambuler dans les rues de Rennes, son histoire et la Collection YRG, cliquer ici 333
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