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[[Fichier:Rennes - Moulins de Saint-Hélier 20160731-02.jpg|thumb|Les moulins vus de la [[passerelle Odorico]].]]
[[Fichier:Les_moulins_Logeais.png|300px|right|thumb|Le site des moulins (au premier plan la passerelle Odorico) ]]
[[Fichier:Les-Moulins-de-la-Vilaine-Mai-2018.jpg|left|thumb|Le Moulin de Saint-Hélier depuis la rue Dupont-des-Loges en 2018 (à gauche, l'hôtel particulier de Jean Janvier)|320x320px]]
Les '''Moulins de Saint-Hélier''', autrement appelés Grands Moulins de Rennes, sont situés derrière le [[Théâtre National de Bretagne]] sur un bras de la [[Vilaine]]. On peut le voir depuis différents point de vue en se baladant dans le quartier : depuis la rue Dupont-des-Loges en venant de l'Avenue Janvier... Ou depuis la rue  [[Rue Saint-Hélier|Saint-Hélier]] en prenant la rue [[Rue_Alain_Gerbault|Alain Gerbault]] qui lui est parallèle au nord et en empruntant la nouvelle passerelle [[Passerelle_Odorico|Odorico]]... qui y mène...


Ils appartiennent à la famille Logeais depuis trois générations <ref>https://www.moulins-rennes.fr/?niveau=1&open=1&page=1</ref>.


== Présentation ==
== Histoire ==
[[Fichier:Moulin st helier2.jpg|left|thumb|Les Moulins de Saint-Hélier; vue aval.    Coll. YRG|320x320px]]
On retrouve des traces de deux moulins à blé et à foulon datant de l'année 1032.


Les '''Moulins de Saint-Hélier''' ou autrement appelés Grands Moulins de Rennes, sont situés derrière le TNB sur un bras de la [[Vilaine]].
Ils appartenaient à l'époque à l'[[abbaye Saint-Georges de Rennes]] et  restèrent son bien jusqu'à la Révolution et la confiscation des biens de l'Église par l'État. Une ordonnance royale du 7 août 1844 avait réglementé le régime hydraulique.  
Il


Ils appartiennent  à la famille Logeais depuis trois générations <ref>http://www.grands-moulins-rennes.fr/page.php?page=1&open=1&niveau=1</ref>.
A partir de 1874, les bâtiments de la rive gauche (à l'époque un moulin à blé), et de la rive droite (alors un moulin à seigle), sont successivement démolis puis reconstruits. Le bâtiment actuel date de 1896. En 1898, le propriétaire de l'époque fait construire un logement (on peut le voir 15 [[rue Jean-Marie Duhamel]]), et agrandit l'usine.  
La hauteur du denivelé est de 1,9m<ref>http://gwilen.elektrik.perso.sfr.fr/projet_carte.php#<ref/>


Un deuxième moulin est construit sur la rive droite en 1902. Le corps central reliant les deux bâtiments est construit, il prend alors la forme que l'on peut voir actuellement.


== Histoire ==
En 1922, la famille Logeais devient propriétaire.
Ont retrouve des trace de deux moulin a blé et à foulon datant de l'année 1032. Ils appartenait à l’époque à l'abbaye de Saint Georges et le restèrent jusqu’à la révolution et la confiscation des bien de l'église par l’État.Une ordonnance royale du 7 août 1844 réglementé le régime hydraulique. A partir de 1874 les bâtiment de la rive gauche (a l’époque un moulin à blé), et de la rive droite (alors un moulin à seigle), sont successivement démoli puis reconstruits. Le bâtiment actuel date de 1896. En 1898 le propriétaire de l'époque fait construire un logement(ont peut le voir 15 Rue Jean Marie Duhamel), et agrandi l'usine. Un deuxième moulin  est construit sur la rive droite en 1902. Le corps central reliant les deux bâtiments est construits, il prend alors la forme que l'ont peut voir actuellement.
Un incendie se déclare en 1933, à la suite duquel le corps central est réduit d'un étage ; il se trouve donc au même niveau que les deux bâtiments en schistes sur les berges<ref>http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/presenta/bretagne/ia35000466.htm</ref>.
En 1922 la famille Logeais devient propiétaire.
Un incendie se déclaré en 1933, à la suite duquel le corps central est réduit d'un étage, il se trouve donc aux même niveau que les deux bâtiments en schistes sur les berges.<ref>http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/presenta/bretagne/ia35000466.htm</ref>


== Fonctionnement ==
Les deux moulins disposaient chacun d'une roue hydraulique de type Sagebien.
En 1898, dix cylindres et trois paires de meules composent la minoterie. On retrouve des traces de la présence d'une machine à vapeur sur un plan de 1889 et sur un en-tête de papier commercial de 1900. En 1929, elle laisse place à un moteur diesel, sa cheminée devenant inutile est alors détruite. La minoterie fut électrifiée en 1941. En 1975, les Grands Moulins de Rennes rejoignent le groupe Banette et ils emploient, en 2008, 17 personnes<ref>https://rennes.maville.com/actu/forum_-Des-moulins-millenaires-dans-le-centre-ville-_31-684002-835683_actu.Htm</ref>.


== Fonctionnement ==
La minoterie produit entre 8 000 et 10 000 tonnes de farines de type 55 et 65 par an et exporte dans un rayon de 150 Km<ref>https://www.ouest-france.fr/en-ville-le-moulin-du-pain-sur-la-planche-112234</ref>.
Les deux moulins disposaient chacun d'une roue hydraulique de type sagebien.
En 1898 10 cylindres et trois paires de meules composent la minoterie.
On retrouve des traces de la présence d'une machine à vapeur sur un plan de 1889 et sur une entête de papier commerciale de 1900. En 1929 elle laisse place a un moteur diesel, sa cheminé devenant inutile est alors detruite. La minoterie fut électrifier en 1941
En 1975 les grands moulins de Rennes rejoignent le groupe banette, ils emploient en 2008 17 personnes <ref>http://www.rennes.maville.com/actu/forum_-Des-moulins-millenaires-dans-le-centre-ville-_31-684002-835683_actu.Htm</ref>.


== Sources ==
== Sources ==
<references/>
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== Lien externe ==
"Les moulins font la roue", article extrait du 12e numéro de "Place Publique" (juillet-août 2011), signé Christine Barbedet: http://www.placepublique-rennes.com/article/Les-moulins-font-la-roue-1
== Galerie cartes postales ==
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moulins st hélier3.jpg|Les Moulins de Saint-Hélier, vus depuis le [[quai de Richemont]]
bouet duhamel.jpg|Les Moulins de Saint-Hélier, dans le prolongement de la rue Duhamel. A gauche, mur d'enceinte de la prison militaire. Coll. YRG et AmR 44Z0023
Moulin st helier1.jpg|left|thumb|Le Moulin de Saint-Hélier. Vue amont. Coll. YRG
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Les moulins vus de la passerelle Odorico.
Le site des moulins (au premier plan la passerelle Odorico)
Le Moulin de Saint-Hélier depuis la rue Dupont-des-Loges en 2018 (à gauche, l'hôtel particulier de Jean Janvier)

Les Moulins de Saint-Hélier, autrement appelés Grands Moulins de Rennes, sont situés derrière le Théâtre National de Bretagne sur un bras de la Vilaine. On peut le voir depuis différents point de vue en se baladant dans le quartier : depuis la rue Dupont-des-Loges en venant de l'Avenue Janvier... Ou depuis la rue Saint-Hélier en prenant la rue Alain Gerbault qui lui est parallèle au nord et en empruntant la nouvelle passerelle Odorico... qui y mène...

Ils appartiennent à la famille Logeais depuis trois générations [1].

Histoire

Les Moulins de Saint-Hélier; vue aval. Coll. YRG

On retrouve des traces de deux moulins à blé et à foulon datant de l'année 1032.

Ils appartenaient à l'époque à l'abbaye Saint-Georges de Rennes et restèrent son bien jusqu'à la Révolution et la confiscation des biens de l'Église par l'État. Une ordonnance royale du 7 août 1844 avait réglementé le régime hydraulique.

A partir de 1874, les bâtiments de la rive gauche (à l'époque un moulin à blé), et de la rive droite (alors un moulin à seigle), sont successivement démolis puis reconstruits. Le bâtiment actuel date de 1896. En 1898, le propriétaire de l'époque fait construire un logement (on peut le voir 15 rue Jean-Marie Duhamel), et agrandit l'usine.

Un deuxième moulin est construit sur la rive droite en 1902. Le corps central reliant les deux bâtiments est construit, il prend alors la forme que l'on peut voir actuellement.

En 1922, la famille Logeais devient propriétaire. Un incendie se déclare en 1933, à la suite duquel le corps central est réduit d'un étage ; il se trouve donc au même niveau que les deux bâtiments en schistes sur les berges[2].

Fonctionnement

Les deux moulins disposaient chacun d'une roue hydraulique de type Sagebien. En 1898, dix cylindres et trois paires de meules composent la minoterie. On retrouve des traces de la présence d'une machine à vapeur sur un plan de 1889 et sur un en-tête de papier commercial de 1900. En 1929, elle laisse place à un moteur diesel, sa cheminée devenant inutile est alors détruite. La minoterie fut électrifiée en 1941. En 1975, les Grands Moulins de Rennes rejoignent le groupe Banette et ils emploient, en 2008, 17 personnes[3].

La minoterie produit entre 8 000 et 10 000 tonnes de farines de type 55 et 65 par an et exporte dans un rayon de 150 Km[4].

Sources

Lien externe

"Les moulins font la roue", article extrait du 12e numéro de "Place Publique" (juillet-août 2011), signé Christine Barbedet: http://www.placepublique-rennes.com/article/Les-moulins-font-la-roue-1

Galerie cartes postales

Pour déambuler dans les rues de Rennes, son histoire et la Collection YRG, cliquer ici 315 ou ici 217