« Notre-Dame de Boulogne à Rennes le 6 avril 1945 » : différence entre les versions

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La foule et la ferveur dépassèrent de beaucoup les processions de Fête-Dieu auxquelles étaient accoutumés les Rennais mais ces passages des Notre-Dame de Boulogne provoquèrent des manifestations similaires dans l'ensemble du pays.  
La foule et la ferveur dépassèrent de beaucoup les processions de Fête-Dieu auxquelles étaient accoutumés les Rennais mais ces passages des Notre-Dame de Boulogne provoquèrent des manifestations similaires dans l'ensemble du pays.  
[[La peste à Rennes]] ou le voeu d'argent: En 1632, les Rennais avaient promis à Notre-Dame, en ex voto, une maquette de la ville en argent si l'épidémie de peste s'arrêtait, ce qui fut fait, et en 1849, pour la fin d'une épidémie de choléra, la maquette en argent fut reconstituée, l'originale ayant été vendue en 1794 par la municipalité et fondue


Ces processions nationales avaient pour but de faire ratifier par le plus grand nombre de catholiques français la consécration du "cœur immaculé de Marie", selon la formule du pape {{w|Pie XII}} et chaque catholique était invité à signer un formulaire.
Ces processions nationales avaient pour but de faire ratifier par le plus grand nombre de catholiques français la consécration du "cœur immaculé de Marie", selon la formule du pape {{w|Pie XII}} et chaque catholique était invité à signer un formulaire.
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C'est le vendredi 6 avril [[1945]] qu'une des statues de la Vierge parvint à Rennes, via [[Chantepie]], accueillie par Mgr Roques, archevêque de Rennes.
C'est le vendredi 6 avril [[1945]] qu'une des statues de la Vierge parvint à Rennes, via [[Chantepie]], accueillie par Mgr Roques, archevêque de Rennes.


Se forma un cortège d'une longueur impressionnante, composé des nombreux membres du clergé de chaque paroisse précédé de son Suisse, de religieuses, de scouts, guides et louveteaux, des jacistes, des jocistes, d'écoliers. Du sud, il monta par la [[rue Gambetta]] vers le haut du centre ville et ses sanctuaires. Notre-Dame de Bonne Nouvelle, la Rennaise, était de la partie, sortie pour la première fois depuis [[1908]] de la [[basilique Saint-Aubin]]. Elle était portée sur épaules de jeunes gens nu-pieds, suivie du "voeu d'argent" <ref> La peste et le choléra ou le voeu d'argent: En 1632, les Rennais avaient promis à Notre-Dame, en ex voto, une maquette de la ville en argent si l'épidémie de peste s'arrêtait, ce qui fut fait le 8 septembre 1634 en grande procession de l'hôtel de ville à la cathédrale puis à Notre-Dame de Bonne-Nouvelle </ref> <ref>''Saint-Aubin et Notre-Dame de Bonne-Nouvelle'', conférences par Arthur de la Borderie. Plihon et Hervé, éditeurs - 1896</ref>, <ref>et en 1849, pour la fin d'une épidémie de choléra, la maquette en argent fut reconstituée, l'originale ayant été vendue en 1794 par la municipalité et fondue</ref> et Notre-Dame de Boulogne, dans sa barque, était halée par des hommes tandis que se succédaient des cantiques chantés par les processionnaires et qui se décalaient en raison de la longueur du cortège :" Chez nous soyez reine, nous sommes à vous...", "Parce Domine, parce populo tuo.." entrecoupés de "Je vous salue, Marie".
Se forma un cortège d'une longueur impressionnante, composé des nombreux membres du clergé de chaque paroisse précédé de son Suisse, de religieuses, de scouts, guides et louveteaux, des jacistes, des jocistes, d'écoliers. Du sud, il monta par la [[rue Gambetta]] vers le haut du centre ville et ses sanctuaires. Notre-Dame de Bonne Nouvelle, la Rennaise, était de la partie, sortie pour la première fois depuis [[1908]] de la [[basilique Saint-Aubin]]. Elle était portée sur épaules de jeunes gens nu-pieds, suivie du "voeu d'argent" <ref> [[La peste à Rennes]] ou "le voeu d'argent": En 1632, les Rennais avaient promis à Notre-Dame, en ex voto, une maquette de la ville en argent si l'épidémie de peste s'arrêtait, ce qui fut fait le 8 septembre 1634 en grande procession de l'hôtel de ville à la cathédrale puis à Notre-Dame de Bonne-Nouvelle. L'original ayant été vendu en 1794, une réplique fut fabriquée en 1849 à l'occasion de la fin d'une épidémie de choléra. </ref> <ref>''Saint-Aubin et Notre-Dame de Bonne-Nouvelle'', conférences par Arthur de la Borderie. Plihon et Hervé, éditeurs - 1896</ref>, <ref>et en 1849, pour la fin d'une épidémie de choléra, la maquette en argent fut reconstituée, l'originale ayant été vendue en 1794 par la municipalité et fondue</ref> et Notre-Dame de Boulogne, dans sa barque, était halée par des hommes tandis que se succédaient des cantiques chantés par les processionnaires et qui se décalaient en raison de la longueur du cortège :" Chez nous soyez reine, nous sommes à vous...", "Parce Domine, parce populo tuo.." entrecoupés de "Je vous salue, Marie".


La foule et la ferveur dépassèrent de beaucoup les processions de Fête-Dieu auxquelles étaient accoutumés les Rennais mais ces passages des Notre-Dame de Boulogne provoquèrent des manifestations similaires dans l'ensemble du pays.
La foule et la ferveur dépassèrent de beaucoup les processions de Fête-Dieu auxquelles étaient accoutumés les Rennais mais ces passages des Notre-Dame de Boulogne provoquèrent des manifestations similaires dans l'ensemble du pays.
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