« Avril 1871, des zouaves pontificaux malmenés dans la rue à Rennes » : différence entre les versions

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''Leur nom restera attaché aux souvenirs les plus glorieux de nos dernières luttes contre l'invasion étrangère. Ils n'ont pu être conservés dans l'organisation actuelle de notre armée [...] Notre ville de Rennes a possédé pendant plusieurs mois la légion des zouaves. Elle avait appris à les aimer, à comprendre leur dévouement, à estimer leurs vertus civiques et militaires, leur patience et leur discipline. En dépit de certaines excitations perfides, s'adressant aux plus basses passions et aux ignobles instincts qu'exploite la mauvaise foi, les zouaves avaient conquis parmi nous les sympathies générales et depuis les classes élevées jusqu'aux clases populaires, tous les honnêtes gens voyaient en eux des amis. Aussi leur dispersion est-elle un sujet de regrets.''
''Leur nom restera attaché aux souvenirs les plus glorieux de nos dernières luttes contre l'invasion étrangère. Ils n'ont pu être conservés dans l'organisation actuelle de notre armée [...] Notre ville de Rennes a possédé pendant plusieurs mois la légion des zouaves. Elle avait appris à les aimer, à comprendre leur dévouement, à estimer leurs vertus civiques et militaires, leur patience et leur discipline. En dépit de certaines excitations perfides, s'adressant aux plus basses passions et aux ignobles instincts qu'exploite la mauvaise foi, les zouaves avaient conquis parmi nous les sympathies générales et depuis les classes élevées jusqu'aux clases populaires, tous les honnêtes gens voyaient en eux des amis. Aussi leur dispersion est-elle un sujet de regrets.''


On trouve plusieurs raisons à la détestation des volontaires par une partie des Rennais. Les zouaves sont nombreux à Rennes : plusieurs centaines, pourvus d'une bonne solde supérieure aux salaires des ouvriers, descendant en ville, dans leurs beaux uniformes, du grand séminaire (maintenant faculté des sciences économiques au nord de l'actuelle [[place Hoche])] où ils sont casernés, catholiques affirmés, certains royalistes et opposés à la Communes de Paris qui avait bien des sympathisants à Rennes mais vivait ses derniers jours (Charette, bien que promu général par Gambetta après la défaite du Mans, louvoya  pour ne pas engager son unité dans la répression contre la Commune et refusa l’intégration à l’armée française parce qu'il n'acceptait pas de se battre contre d'autres Français).
On trouve plusieurs raisons à la détestation des volontaires par une partie des Rennais. Les zouaves sont nombreux à Rennes : plusieurs centaines, pourvus d'une bonne solde supérieure aux salaires des ouvriers, descendant en ville, dans leurs beaux uniformes, du grand séminaire (maintenant faculté des sciences économiques au nord de l'actuelle [[place Hoche])] où ils sont casernés, catholiques affirmés, certains royalistes et opposés à la Commune de Paris qui avait bien des sympathisants à Rennes mais vivait ses derniers jours (Charette, bien que promu général par Gambetta après la défaite du Mans, louvoya  pour ne pas engager son unité dans la répression contre la Commune et refusa l’intégration à l’armée française parce qu'il n'acceptait pas de se battre contre d'autres Français).




====Références====
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