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Maurice Fournier

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Maurice Fournier

Résistant, fusillé

(29 mai 1923, Combrée (49) - 30 décembre 1942, Saint-Jacques-de-la-Lande)

Fils d'un garde barrière, Maurice Fourrier est célibataire. Il est ajusteur puis agent technique au dépôt de la SNCF à Rennes et réside rue Lucien Descombes. Dès la fin de l'année 1940, il distribue les éditions parisiennes et locales des journaux clandestins du parti communiste. [1] Il devient par la suite l'un des responsables de l'organisation Spéciale, puis des FFI d'Ille-et-Vilaine. Début mai 1942, Il transporte des explosifs qui sont entreposés dans une maison abandonnée des environs de Noyal-sur-Vilaine et, en août 1942, prépare l'expédition qui se concrétisera par un vol d'explosifs à la carrière de Saint-Pierre-de-Plesguen, lesquels serviront lors des attentats perpétrés à Rennes contre les partis de la collaboration et l'armée allemande : contre le bureau du R.N.P. le 23 mars 1942, le bureau de recrutement pour les ouvriers français en Allemagne le 4 mai 1942, le bureau de la LVF le 4 juin 1942 [2] [3] C'est Maurice Fourrier qui lança une bombe au théâtre de Rennes, le 19 avril1942, lors d'une réunion du PPF (Parti Populaire français) présidée par son responsable national, Jacques Doriot .Attentat contre Doriot le 19 avril 1942

Il est fusillé à La Maltière le 30 décembre 1942 [4]

Références