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Boulevard Georges Pompidou

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Début du boulevard en s'éloignant du centre ; commerces et habitat ancien à gauche de part et d'autre de la rue Louis Tiercelin.
Commerces du Foyer Rennais en juillet 2013.
A mi-hauteur, arrières du bar La Madeleine en juillet 2013.
Le Foyer rennais, un bel ensemble des années Trente du siècle dernier
Carrefour terminal du boulevard sensiblement dans l'axe de la rue de Nantes (plein centre de la photo). Boulevard Jean Mermoz et direction Saint-Jacques-de-la-Lande naissent à droite et à l'opposé le boulevard Jacques Cartier (arrière du bus).

Le boulevard Georges Pompidou est une des voies axiaires de Rennes, essentielle aux déplacements orientés plus ou moins vers le sud-ouest (ou inversement vers le centre de Rennes), que ce soit dans Rennes, dans sa banlieue et périphérie ou vers les destinations lointaines comme Nantes, Redon, etc. En effet, il est étroitement associé côté centre avec le pont de Nantes qui permet de longue date de franchir les lignes ferroviaires vers Quimper et Brest, les autres possibilités n'ayant pas les mêmes capacités ou ne présentant pas le même intérêt du point de vue circulation (Pont de l'Alma à l'est ou passage à niveau Claude Bernard en cours d'élimination[1], à l'ouest).

Le boulevard est partagé par un terre-plein central et s'élève vers l'extérieur selon une pente assez inhabituelle dans Rennes, mais qui se retrouve globalement dans les rues qui lui sont parallèles de part et d'autre.

Créé dans les années 1960 en détruisant[2] le côté ouest de la rue de Nantes jusqu'à mi-parcours, le boulevard se conjugue ainsi avec cette rue sur cette moitié basse, sans que les usagers remarquent la moindre différence avec la partie haute où le boulevard a une disposition ordinaire. C'est cette partie ancienne qui possède la majorité des commerces. Le boulevard fut dénommé du nom de l'ancien Président de la République par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 12 janvier 1976.

Ses nombreuses voies, dont deux pour les bus et une cyclable[3], satisfont globalement les besoins du trafic quoique de manière moins fluide dans la direction du centre à certaines heures.

Le carrefour de mi-parcours donne accès à gauche en s'éloignant du centre au quartier de la Madeleine et à la portion de la rue de Nantes qui fait une détour vers l'est avant de rejoindre le boulevard quand celui-ci se termine. Une partie du trafic est dûe au collège et lycée Sainte-Geneviève par son entrée de la rue Ginguené. La voie opposée est la rue de Buféron à l'ouest. Entre le pont et la rue de Buféron, on peut emprunter la petite impasse Ferdinand.

Juste avant le pont, partie rue de Nantes, débouche sur la voie des bus le bas de la rue Lobineau qui monte parallèlement tout au long du boulevard, un pâté de maison plus à l'est. A proximité immédiate, la rue Paul Féval laisse la rue Lobineau prendre son élan pour accompagner de son côté les voies ferrées vers la gare et plus généralement pour desservir par ce côté et jusqu'à la rue de l'Alma les rues qui s'étendent perpendiculairement auxdites voies ferrées. Le long boulevard Jacques Cartier - débutant à gauche à la fin du boulevard Pompidou - est l'équivalent méridional de la rue Paul Féval en desservant ces mêmes rues par le sud.

Entre la rue Lobineau et la rue Charles Bougot débouche la rue Louis Tiercelin qui rejoint en biais la rue Ange Blaize.

Lieux particuliers

Rue Charles Bougot desservant le Foyer Rennais ; terre-plein de séparation des voies au premier plan.
Le standing du Foyer Rennais, à sa création, tenait aussi à la présence de ces lames scellées auprès des portes donnant sur les rues à la netteté beaucoup plus incertaine que de nos jours où le bitume abonde.

Le Monument du boulevard, bien que peu visible et probablement ignoré des automobilistes qui le longent en pénétrant dans le centre, est le Foyer Rennais. Construit entre 1928 et 1933, sur plan de Emmanuel Le Ray, pour loger 160 familles, il fut l'une des premières réalisations de l'Office d'habitations à loyers modérés. Il a retrouvé un certain charme depuis le ravalement de l'ensemble des façades de cet habitat social déjà ancien... Des véhicules peuvent le quitter par la rue Charles Bougot. En face, masqué, se trouve le site occupé longtemps par les Établissements Logeais et qui a reçu deux tours d'habitation.

En dehors du Foyer Rennais, des logements modestes mais relativement récents se trouvent dans la partie haute, à l'opposé d'immeubles relativement anciens à l'approche du pont de Nantes, côté est seulement.

Les arrêts de bus aménagés (au tournant du XXIe siècle) à mi-parcours (passé le carrefour avec la rue de Buféron), voient à certaines heures de nombreux élèves du collège et lycée Sainte-Geneviève qui s'étend de l'autre côté du boulevard, les obligeant à le traverser sur des passages piétons souvent trop long probablement.

Dans sa partie haute, le boulevard ouvre à droite une voie en courbe pour rejoindre le boulevard Jean Mermoz qui mène à la rocade et à l'aéroport de Rennes - Saint-Jacques.

Urbanisme

Depuis 2002, le boulevard est entièrement compris dans la Zone d'aménagement concerté de la Madeleine ; il en est même la voie la plus importante. Pour l'essentiel, ne l'affectera qu'une percée en direction du vallon Jules Verne ouverte sur l'emprise des (anciens) Établissements Logeais.

Sur la carte

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Notes

  1. 2010
  2. Une école a du être rasée pour créer le boulevard. Elle était construite en schiste pourpre ; quelques pierres de cette espèce subsistent sur ce qui est devenu un petit terrain vague entre le boulevard et la voie ferrée.
  3. Piste cyclable indépendante à droite sur les photographies de cet article.