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Avenue Henri Fréville

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L' avenue Henri Fréville se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre le boulevard Georges Clémenceau et la rocade. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 29 juin 1987[1]. Anciennement, il s'agissait de l'avenue de Crimée[2]. L'avenue se compose :

  • d'un terre-plein central, enherbé
  • d'une voix de circulation, du Nord vers le Sud, menant à la rocade
  • d'une voix de circulation, du Sud au Nord, menant vers le centre-ville

On trouve sur l'avenue :

L'hôtel de Rennes Métropole en bordure de l'avenue Henri Fréville à gauche
Vue de l'avenue, depuis le boulevard de l'Yser
Accès routier sud de Rennes en provenance de Nantes vers l'avenue Henri Fréville

Terre-plein central :

Côté Ouest :

Côté Est :

    • Bureau de Poste Rennes-Crimée

Initialement conçue à deux voies, l'avenue a été réduite à une voie, afin de réduire la vitesse des véhicules.


Cette voie rend hommage à :

Henri Fréville

Henri Fréville, un grand maire de Rennes

Historien, parlementaire, maire de Rennes de 1953 à 1977

(4 décembre 1905, Norrent-Fontes, Pas-de-Calais - 15 juin 1987, Rennes)

Schéma directeur pour Rennes défini par la municipalité Fréville pour les années 60

Professeur agrégé d'histoire au lycée de garçons de Rennes en 1932, il enseigna de 1949 à 1971 l'histoire moderne à la faculté de lettres de Rennes. Il fonda l'Institut armoricain de recherches historiques. Il reçoit le grand prix Gobert de l'Académie française en 1955.

Après la libération de Rennes à la préparation de laquelle il prit part en assurant la prise de contrôle de la presse, il fut directeur de cabinet de Victor Le Gorgeu, commissaire régional de la République pour les quatre départements bretons.

Il fut élu maire (MRP) de Rennes en 1953, une ville où l'INSEE recensait en 1954 35% de logements sans l'eau et sans tout-à-l'égout et 60% sans WC à l'intérieur du logement. Il sera maire jusqu'en 1977. Pendant cette période il organisa l'extension de la ville par de grandes opérations d'urbanisme en ayant assuré la maîtrise des sols, et de rénovation urbaine, en réponse à une croissance démographique sans précédent pour Rennes qui passe de 124 122 habitants à 198 305 en 1975 (Cité d'urgence en 1954, ZUP de Maurepas, Colombier, ZUP de Villejean, ZUP du Blosne, rénovation de la rue de Brest, de la rue Jules Simon, zones d'activités de la route de Lorient, zone nord et zone sud-est, campus de Beaulieu et de Villejean etc.). Le siège de Rennes Métropole est situé avenue Henri Fréville... qui est le père de l’intercommunalité du pays de Rennes. Il fut à l’initiative de Rennes District, créé en 1970, qui réunit à l’époque 27 communes. La structure repose alors sur 40 % d’élus rennais, et 60 % de délégués issus des autres communes (pour une répartition démographique plutôt inverse). Cet équilibre permet l’aboutissement d’un projet majeur : l’acquisition de terrains qui accueilleront par la suite le complexe universitaire de Beaulieu.

Il fut président du conseil général d'Ille-et-Vilaine de 1966 à 1976, député de la 1re circonscription d'Ille-et-Vilaine de 1958 à 1968, sénateur d'Ille-et-Vilaine de 1970 à 1977, il fut la cible d'un attentat du FLB, le 26 août 1975.

Auteur de nombreux ouvrages d'histoire, il étudia notamment le comportement des nationalistes bretons durant la Seconde Guerre mondiale, à partir de documents de l'administration militaire allemande, récupérés dans les locaux de l'hôtel Majestic (La presse bretonne dans la tourmente : 1940-1946, Plon, Paris - 1979 et Archives secrètes de Bretagne, 1940-1944, Ouest-France, Rennes - 1985 (réédité en 2004 et 2008.).

La ville de Rennes lui dédia l' avenue de Crimée, rebaptisée. La station du métro de Rennes (ligne a) qui s'y trouve est aussi à son nom ainsi que l'amphithéâtre A4 de Rennes 2 - Villejean.

Sur la carte

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Note et références