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Laillé

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Laillé se situe à environ 15 km au sud de Rennes, en direction de Nantes.

Laillé vient du gallo-romain Lallius, propriétaire du domaine.

Menhir couché de la Roche-qui-chôme

Les traces les plus anciennes de la présence humaine sur le territoire de Laillé remontent à 4000 avant Jésus Christ. Le menhir de la Roche-qui-chôme a été érigé par les premiers agriculteurs, cultivant le blé, élevant le bœuf et le mouton et fabricant des poteries en argile. Il se dit que ce menhir aurait été abattu en 1868 par un fabricien, dénommé Ranou qui cherchait un trésor à son pied.

Les écrits de l'historien Guillotin de Corson, concernant une querelle entre la ville Thébaud et le seigneur de Laillé, Jacques Busnel, témoigne de l'existence d'un hôtel dans le bourg de Laillé en 1580.

Laillé aurait donc été démoli puis reconstruit, puisque la plus ancienne maison du bourg date de 1830. La plupart des maisons du bourg ont été construites avec des pierres provenant des carrières de Laillé, de schiste bleu et rouge.


Population

La commune s'étend sur une superficie de 32 km², sa population s'élève à 4 348 habitants[1].

En 1885 Laillé comptait 2050 habitants, le nombre d'habitants a ensuite considérablement chuté notamment à cause de la fermeture des mines de Pont-Péan, une des plus grosse mine de plomb argentifère de France.


Le château de Laillé[2]

Ce château, édifié en 1779 par l'architecte Binet, avait remplacé l'ancien manoir de la Guinemernière qui comportait une fuie, un pont-levis, des douves et une chapelle reconstruite vers 1650. La chapelle Saint-Michel de la Guinemernière fut construite par les seigneurs de ce nom près de leur manoir. Dès 1636 le roi Louis XIII, considérant l'antiquité de ce sanctuaire et de l'assemblée qui s'y tenait le jour de sa fête patronale, autorisa Jacques Busnel, seigneur de la Guinemernière, à y tenir une foire le jour saint Michel de septembre. Lorsque les seigneurs de Laillé quittèrent la Guinemernière et construisirent à côté le château actuel de Laillé à la place de l'orangerie de l'ancien château, leur vieille chapelle tomba elle-même dans l'abandon, et un sanctuaire fut bénit dans une salle même du nouveau château. En 1913, Andrée Récipon qui hérite de ce château et s'y installe, tente de le restaurer.


Durant la guerre

L'Église de Laillé et son clocher

La commune de Laillé fut touchée par une centaine de bombes en 1943, environ un mois avant les bombardements de Bruz. Un camp militaire allemand, construit en bois, ainsi qu'une mitrailleuse étaient installés près de la ferme du Bout du Chemin. Une DCA était postée en face, en hauteur de manière à surveiller Rennes. D'après les habitants, les Allemands souhaitaient installer un observatoire dans le clocher de l'église. Cependant la tour commençait à s'effondrer, la commune décida de la mettre en travaux, ainsi les Allemands ne purent-ils l'utiliser.






Économie

Plus de 90 entreprises (y compris artisans et commerces) réparties dans la commune, sur 4 zones d’activités : Bout de Lande, La Croix aux Beurriers, le Rachat et Les Trois Prés.


Agriculture

La surface utilisée par l’activité agricole est d’environ 1 700 hectares pour 50 exploitations, dont 22 professionnelles en 2000. À noter une forte présence de l’agriculture biologique : le nombre d’exploitations bio est supérieur à la moyenne nationale.


Notes et références

  • Article réalisé à partir de la collecte de mémoire organisée avec les habitants de Laillé, 8 octobre 2013.
  1. Source : chiffre Insee au 01/01/2013
  2. L'ancien château de Laillé sur le site infobretagne


Liens externes


Géolocalisation

47.978776°, -1.721592°