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Le 5 juillet au matin, 600 prisonniers alliés détenus au camp de la Marne (Stalag 221) sont embarqués dans des wagons à bestiaux, direction l'Allemagne.
Le 5 juillet au matin, 600 prisonniers alliés détenus au camp de la Marne (Stalag 221) sont embarqués dans des wagons à bestiaux, direction l'Allemagne.
Dans la matinée du 7 juillet, l'armée allemande s'était livrée à des tirs d'artillerie à diverse entrées de Rennes : notamment au nord de [[Saint-Grégoire]] vers [[Montgermont]] (route de Saint-Malo), de la route de Fougères en direction de Liffré, vers [[Thorigné-Fouillard|Thorigné]], au sud du [[Le Rheu|Rheu]] et au nord-ouest de [[Pacé]] ([[route de Saint-Brieuc]]), de [[Chantepie]] à [[Cesson-Sévigné|Cesson]] (route de Paris). La population avait été avertie la veille que l'accès à ces terrains serait interdit et qu'il y avait danger de mort à y pénétrer<ref> L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1944</ref>.
Dans la matinée du 7 juillet, l'armée allemande s'était livrée à des tirs d'artillerie à diverse entrées de Rennes : notamment au nord de [[Saint-Grégoire]] vers [[Montgermont]] (route de Saint-Malo), de la route de Fougères en direction de Liffré, vers [[Thorigné-Fouillard|Thorigné]], au sud du [[Le Rheu|Rheu]] et au nord-ouest de [[Pacé]] (''route de Saint-Brieuc''), de [[Chantepie]] à [[Cesson-Sévigné|Cesson]] (route de Paris). La population avait été avertie la veille que l'accès à ces terrains serait interdit et qu'il y avait danger de mort à y pénétrer<ref> L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1944</ref>.
Les troupes allemandes avaient commencé à quitter la ville dans les derniers jours de juillet: "''au cours de la nuit du 30 au 31, les officiers de la Feldkommandantur sont partis précipitamment, emportant leurs bagages. Des convois traversent la ville mais, dans les voitures, il n'y a plus que des colis, ni armes, ni munitions''"<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. imp. Les Nouvelles</ref>.
Les troupes allemandes avaient commencé à quitter la ville dans les derniers jours de juillet: "''au cours de la nuit du 30 au 31, les officiers de la Feldkommandantur sont partis précipitamment, emportant leurs bagages. Des convois traversent la ville mais, dans les voitures, il n'y a plus que des colis, ni armes, ni munitions''"<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. imp. Les Nouvelles</ref>.
[[Fichier:2014-09-21_012138_gen_wood.jpg|200px|right|thumb|Major General John Shirley "Tiger Jack" Wood, commandant de la 4th Armored Division]]
[[Fichier:2014-09-21_012138_gen_wood.jpg|200px|right|thumb|Major General John Shirley "Tiger Jack" Wood, commandant de la 4th Armored Division]]