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Au début du 16e siècle, l'atout majeur de la ville de Nantes, qui est aussi son handicap principal dans l’affrontement avec les Rennais pour l’obtention du conseil et chancellerie puis du parlement de Bretagne, demeure la présence | Au début du 16e siècle, l'atout majeur de la ville de Nantes, qui est aussi son handicap principal dans l’affrontement avec les Rennais pour l’obtention du conseil et chancellerie puis du parlement de Bretagne, demeure la présence de la Chambre des comptes de Bretagne. D’abord installée à Vannes en 1365, conservée jalousement pendant tout le 15e siècle, ce pilier de l’Etat ducal dont le rôle n’est pas simplement financier mais également administratif (recensement, enregistrement, archivage de la mémoire de la principauté) s’installe à Nantes à partir du premier mariage de la duchesse Anne. | ||
S’affirme alors la vocation nantaise à jouer le rôle de capitale politique provinciale, vocation | S’affirme alors la vocation nantaise à jouer le rôle de capitale politique provinciale, vocation | ||
appuyée entre autres sur la conservation dans le château de toutes les chartes de l’administration | appuyée entre autres sur la conservation dans le château de toutes les chartes de l’administration | ||
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'''Le parlement loyaliste à Rennes''' | '''Le parlement loyaliste à Rennes''' | ||
Le parlement royaliste, qui continua à se réunir régulièrement, se maintint à Rennes, fidèle à Henri III puis à Henri IV. Le 27 décembre 1590, les états se réunirent dans la grande salle des Jacobins avec seulement cinq membres du clergé dont aucun évêque, tous étant ligueurs, 40 nobles et les députés des sept bonnes villes restées fidèles au roi et les demandes de subsides demandées par le roi furent presque toutes accordées. Un service fut célébré aux Cordeliers au nom du parlement pour Henri III et l'on exécuta en effigie les membres de la cour souveraine illégale de Nantes. | Le parlement royaliste, qui continua à se réunir régulièrement, se maintint à Rennes, fidèle à Henri III puis à Henri IV. Le 27 décembre 1590, les états se réunirent dans la grande salle des Jacobins <ref>[[Couvent de Bonne-Nouvelle ou des Jacobins]]</ref> avec seulement cinq membres du clergé dont aucun évêque, tous étant ligueurs, 40 nobles et les députés des sept bonnes villes restées fidèles au roi et les demandes de subsides demandées par le roi furent presque toutes accordées. Un service fut célébré aux Cordeliers au nom du parlement pour Henri III et l'on exécuta en effigie les membres de la cour souveraine illégale de Nantes. | ||
La soumission de la province entraîna la disparition de la Cour rebelle et l'amnistie du 20 mars 1598 ramena au parlement de Rennes presque tous ceux qui l'avaient quitté pour servir la Ligue. | La soumission de la province entraîna la disparition de la Cour rebelle et l'amnistie du 20 mars 1598 ramena au parlement de Rennes presque tous ceux qui l'avaient quitté pour servir la Ligue. | ||
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