« Rue Jean-Julien Lemordant » : différence entre les versions

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En 1912, le maire de Rennes [[Jean Janvier]] lui commande le plafond du théâtre : Lemordant y peint une farandole bretonne dans laquelle homme et femmes, mains nouées, bras balancés tutoient les nuages. Ce décor audacieux, loin des fadaises de bretonnerie, est inauguré par [[le président Poincaré à Rennes]], le 1er juin 1914. Ses peintures, d'une étonnante puissance d'expression, donnèrent un nouvel élan au traitement des thèmes bretons.
En 1912, le maire de Rennes [[Jean Janvier]] lui commande le plafond du théâtre : Lemordant y peint une farandole bretonne dans laquelle homme et femmes, mains nouées, bras balancés tutoient les nuages. Ce décor audacieux, loin des fadaises de bretonnerie, est inauguré par [[le président Poincaré à Rennes]], le 1er juin 1914. Ses peintures, d'une étonnante puissance d'expression, donnèrent un nouvel élan au traitement des thèmes bretons.


Blessé sur le front de guerre le 4 octobre 1914, il perd la vue. En 1918, considéré comme un héros, il fait campagne plusieurs mois aux États-Unis en faveur de la France. De multiples opérations lui permettront de recouvrer la vue avec éclipses et de reprendre la peinture, et même du service pendant la seconde guerre mondiale.
Blessé sur le front de guerre le 4 octobre 1914, [[Jean-Julien Lemordant]] perd la vue. En 1918, considéré comme un héros, il fait campagne plusieurs mois aux États-Unis en faveur de la France. De multiples opérations lui permettront de recouvrer la vue avec éclipses et de reprendre la peinture, et même du service pendant la seconde guerre mondiale.


De juillet à septembre 1967, une exposition de ses esquisses et études pour le plafond du théâtre de Rennes eut lieu au musée des Beaux-Arts de Rennes. Il mourut à la suite d'une complication pulmonaire, incommodé les jours précédents par les gaz lacrymogènes. Sept personnes assistèrent à ses funérailles.
De juillet à septembre 1967, une exposition de ses esquisses et études pour le plafond du théâtre de Rennes eut lieu au musée des Beaux-Arts de Rennes. Il mourut à la suite d'une complication pulmonaire, incommodé les jours précédents par les gaz lacrymogènes. Sept personnes assistèrent à ses funérailles.
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