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L'exécution des demoiselles '''Marie-Madeleine ''' , née le 6 juin | L'exécution des demoiselles '''Marie-Madeleine ''' , née le 6 juin 1753,(41 ans) et '''Marie-Anne Catherine''', née le 26 juillet 1756 (38 ans) '''Dufresne de Renac''' à Rennes est un épisode émouvant de la Révolution à Rennes. | ||
La Convention, tyrannisée par Robespierre, avait repris son action qui mettait fin aux exécutions systématiques mais n'en restait pas moins, après le passage de [[Carrier à Rennes]], dans la voie d'une "révolution énergique" envers les prêtres réfractaires et les chouans. Ainsi les deux demoiselles, comtesses de Renac furent-elles abusées par "un odieux procédé" d'André-René Valleray, commandant de la garde nationale de Châteaugiron, élargi en février 1794 après avoir été emprisonné pour fédéralisme, devenu un des plus zélés pourchasseurs de prêtres réfractaires. Incitées à dévoiler la cachette du prêtre qu'il prétendait vouloir sauver, elles y consentirent. Elles furent accusées d'avoir donné asile à l'abbé Jean Julien Le Maréchal revenu de Jersey, âgé de 29 ans, dans leur hôtel du [[contour de la Motte]] où elles vivaient seules, leur père ayant émigré à Jersey, et où elles avaient pratiqué une cache. Elles furent déclarées coupables par le jury du tribunal criminel d'Ille-et-Vilaine présidé par Bouaissier. À un interrogateur qui lui demandait pourquoi, connaissant la loi, elles avaient caché ce prêtre, Marie-Madeleine avait répondu :" Parce qu'il n'avait pas d'asile et par humanité." | La Convention, tyrannisée par Robespierre, avait repris son action qui mettait fin aux exécutions systématiques mais n'en restait pas moins, après le passage de [[Carrier à Rennes]], dans la voie d'une "révolution énergique" envers les prêtres réfractaires et les chouans. Ainsi les deux demoiselles, comtesses de Renac furent-elles abusées par "un odieux procédé" d'André-René Valleray, commandant de la garde nationale de Châteaugiron, élargi en février 1794 après avoir été emprisonné pour fédéralisme, devenu un des plus zélés pourchasseurs de prêtres réfractaires. Incitées à dévoiler la cachette du prêtre qu'il prétendait vouloir sauver, elles y consentirent. Elles furent accusées d'avoir donné asile à l'abbé Jean Julien Le Maréchal revenu de Jersey, âgé de 29 ans, dans leur hôtel du [[contour de la Motte]] où elles vivaient seules, leur père ayant émigré à Jersey, et où elles avaient pratiqué une cache. Elles furent déclarées coupables par le jury du tribunal criminel d'Ille-et-Vilaine présidé par Bouaissier. À un interrogateur qui lui demandait pourquoi, connaissant la loi, elles avaient caché ce prêtre, Marie-Madeleine avait répondu :" Parce qu'il n'avait pas d'asile et par humanité." |
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