« Rue Saint-Yves » : différence entre les versions

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Au bout de la rue s'élève '''l'ancienne [[chapelle Saint-Yves]]''', construite au dernier quart du 15e siècle, avec son portail ouest de style ogival aux élégantes sculptures. Elle était la chapelle de l'hôpital Saint-Yves, construit au 14e siècle sur initiative d'Eudon Le Bouteiller, prêtre du diocèse de Tréguier, et détruit vers [[1860]] pour permettre l'alignement du quai. Négligée, elle fut même laissée, aux 19e et 20e siècles, à usage d'entrepôt de quincaillerie. Objet d'une heureuse réhabilitation en [[1997]], elle abrite l'office du tourisme et une exposition permanente sur l'histoire architecturale de "Rennes, métropole d'art et d'histoire". Les cinq vitraux modernes de Gérard Lardeur s'harmonisent heureusement avec cette construction d'âge avancé.
Au bout de la rue s'élève '''l'ancienne [[chapelle Saint-Yves]]''', construite au dernier quart du 15e siècle, avec son portail ouest de style ogival aux élégantes sculptures. Elle était la chapelle de l'hôpital Saint-Yves, construit au 14e siècle sur initiative d'Eudon Le Bouteiller, prêtre du diocèse de Tréguier, et détruit vers [[1860]] pour permettre l'alignement du quai. Négligée, elle fut même laissée, aux 19e et 20e siècles, à usage d'entrepôt de quincaillerie. Objet d'une heureuse réhabilitation en [[1997]], elle abrite l'office du tourisme et une exposition permanente sur l'histoire architecturale de "Rennes, métropole d'art et d'histoire". Les cinq vitraux modernes de Gérard Lardeur s'harmonisent heureusement avec cette construction d'âge avancé.


Au numéro 3 de la rue s'élevait l'hôtel de Palys, construction tardive de style moyen-âgeux dont la façade sud était précédée d'un jardin donnant sur le [[quai Duguay-Trouin]]. Pendant la dernière guerre les Allemands y avaient installé un important central téléphonique et de radio qu'ils décidèrent de faire sauter en même temps que les ponts, dans la nuit du 3 au 4 août [[1944]]. Deux Rennais, François Mahuas et Pierre Parthenay, munis d'un extincteur et d'un sac de sable pris dans l'ancienne chapelle voisine, éteignirent à temps les mèches ajustées aux explosifs, épargnant ainsi de lourds dégâts à cette rue. L'immeuble a fait place à une construction moderne dans les années 1970.
Au numéro 3 de la rue s'élevait l'hôtel de Palys, ou château de la Tour, construction tardive de style moyen-âgeux dont la façade sud était précédée d'un jardin donnant sur le [[quai Duguay-Trouin]]. Pendant la dernière guerre les Allemands y avaient installé un important central téléphonique et de radio qu'ils décidèrent de faire sauter en même temps que les ponts, dans la nuit du 3 au 4 août [[1944]]. Deux Rennais, François Mahuas, habitant 9, [[rue du Chapitre]], ouvrier typographe de l'imprimerie Oberthur et Pierre Parthenay, ouvrier peintre, munis d'un extincteur et d'un sac de sable pris dans l'ancienne chapelle voisine occupée par la quincaillerie Fisselier,, éteignirent à temps les mèches ajustées aux explosifs, épargnant ainsi de lourds dégâts à cette rue. <ref> ''Ouest-France'' 31 août 1944 : ''Deux braves veillaient, dont l'intervention épargna au quartier des dégâts considérables'' </ref> L'immeuble a fait place à une construction moderne dans les années 1970.
 




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