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Au 15e siècle s'y trouvait l'hôtel de la Garde-Robe ducale, lieu de conservation des chartes, titres et trésors des ducs de Bretagne, qui était leur résidence quand ils venaient à Rennes. Le 19 décembre 1490, c'est ici que, pour valider le mariage d'Anne avec Maximilien d'Autriche par procuration, gage d'une indépendance du duché vis-à-vis du roi de France, le représentant de Maximilien, roi des Romains, le maréchal Wolfgang de Polhein suivant une coutume allemande, tenant à la main une procuration de son maître, glissa sa jambe nue à côté d'une jambe dénudée de la duchesse étendue sur une couche de parade. En [[1491]] les ambassadeurs du roi de France vinrent y chercher la duchesse Anne pour la conduire à Tours, où elle épousa Charles VIII. Il fut vendu aux religieuses hospitalières venues à Rennes. En [[1792]], elle fut affublée du nom de ''[[rue des Sans-Culottes]]''. | Au 15e siècle s'y trouvait l'hôtel de la Garde-Robe ducale, lieu de conservation des chartes, titres et trésors des ducs de Bretagne, qui était leur résidence quand ils venaient à Rennes. Le 19 décembre 1490, c'est ici que, pour valider le mariage d'Anne avec Maximilien d'Autriche par procuration, gage d'une indépendance du duché vis-à-vis du roi de France, le représentant de Maximilien, roi des Romains, le maréchal Wolfgang de Polhein suivant une coutume allemande, tenant à la main une procuration de son maître, glissa sa jambe nue à côté d'une jambe dénudée de la duchesse étendue sur une couche de parade. En [[1491]] les ambassadeurs du roi de France vinrent y chercher la duchesse Anne pour la conduire à Tours, où elle épousa Charles VIII. Il fut vendu aux religieuses hospitalières venues à Rennes. En [[1792]], elle fut affublée du nom de ''[[rue des Sans-Culottes]]''. | ||
Au n°7, entre les fenêtres du rez-de-chaussée de l'ancienne maison conventuelle des Augustines hospitalières qui servaient l'hôpital Saint-Yves, on voit, assez effacés, les deux écussons des armes du seigneur de Ligouyer, propriétaire de l'hôtel à l'emplacement duquel les sœurs construisirent avec obligation de garder les armes de | Au n°7, entre les fenêtres du rez-de-chaussée de l'ancienne maison conventuelle des Augustines hospitalières qui servaient l'hôpital Saint-Yves, on voit, assez effacés, les deux écussons des armes du seigneur de Ligouyer, propriétaire de l'hôtel à l'emplacement duquel les sœurs construisirent avec obligation de garder les armes de l'ancien hôtel. | ||
[[Fichier:Rue_et_chapelle_st_yves.jpeg|200px|left|thumb|La chapelle Saint-Yves et, en arrière-plan, l'ancien hôpital vers 1845 <ref>lith. Landais, Rennes d'après nature par H. Lorette. ''Album breton, Souvenirs de Rennes''</ref>]] | [[Fichier:Rue_et_chapelle_st_yves.jpeg|200px|left|thumb|La chapelle Saint-Yves et, en arrière-plan, l'ancien hôpital vers 1845 <ref>lith. Landais, Rennes d'après nature par H. Lorette. ''Album breton, Souvenirs de Rennes''</ref>]] | ||
[[Fichier:Hotel_de_palys.jpeg|200px|right|thumb|Hôtel de Palys, néo-gothique, construit en 1865, la façade sud en retrait du [[quai Duguay-Trouin]], démoli en 1958 pour faire place à un immeuble à usage de banque]] | [[Fichier:Hotel_de_palys.jpeg|200px|right|thumb|Hôtel de Palys, néo-gothique, construit en 1865, la façade sud en retrait du [[quai Duguay-Trouin]], démoli en 1958 pour faire place à un immeuble à usage de banque]] |
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