« Le crime du Pertre » : différence entre les versions

m
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
mAucun résumé des modifications
Ligne 9 : Ligne 9 :
c'est le moment que choisit Communal pour frapper sur la tête Marie Gallais. Avec la corde que devait utiliser la jeune fermière pour rentrer le bétail, il enserre le cou de sa victime qui tente de se dégager. Il lâche la jeune femme, reprend son bâton et lui assène de nouveaux coups, lui pilonnant la tête... mais elle respire encore alors, sortant son couteau, il la saisit par les cheveux et lui perce la gorge créant une forte hémorragie. Il trouve... 230 francs dans une armoire avant de jeter le cadavre dans la cheminée pour faire croire à un accident. Facilement identifié, il est condamné à mort et la grâce lui est refusée.
c'est le moment que choisit Communal pour frapper sur la tête Marie Gallais. Avec la corde que devait utiliser la jeune fermière pour rentrer le bétail, il enserre le cou de sa victime qui tente de se dégager. Il lâche la jeune femme, reprend son bâton et lui assène de nouveaux coups, lui pilonnant la tête... mais elle respire encore alors, sortant son couteau, il la saisit par les cheveux et lui perce la gorge créant une forte hémorragie. Il trouve... 230 francs dans une armoire avant de jeter le cadavre dans la cheminée pour faire croire à un accident. Facilement identifié, il est condamné à mort et la grâce lui est refusée.
===Guillotiné au Champ de Mars===
===Guillotiné au Champ de Mars===
Réveillé à 3h25, Communal ne manifeste aucune émotion, s'habille, se trompe de pied en enfilant ses bottes. Accepte l'invitation de l'abbé Roullot, aumônier de la prison. Pendant la messe à la chapelle, il est pris d'une crise de larmes. Arrivé face aux bourreaux, au greffe, gémit : "Oh, mon Dieu !" Boit un verre de café, se plaint des liens trop serrés qui l'empêchent de respirer. Dix minutes de trajet en fourgon<ref> Palmarès des exécutions capitales : 1871-1977. laveuveguillotine.pagesperso-orange.fr/Palmares1871_1977.html</ref>. Il est guillotiné par Louis Deibler, fils d'Anatole Deibler, à 4 heures le 20 juillet 1892, à Rennes, sur le [[Champ de Mars]], au coin à l'angle du [[boulevard de la Liberté]] et du [[boulevard Magenta]].
Réveillé à 3h25, Communal ne manifeste aucune émotion, s'habille, se trompe de pied en enfilant ses bottes. Accepte l'invitation de l'abbé Roullot, aumônier de la prison. Pendant la messe à la chapelle, il est pris d'une crise de larmes. Arrivé face aux bourreaux, au greffe, il gémit : "Oh, mon Dieu !" Boit un verre de café, se plaint des liens trop serrés qui l'empêchent de respirer. Dix minutes de trajet en fourgon<ref> Palmarès des exécutions capitales : 1871-1977. laveuveguillotine.pagesperso-orange.fr/Palmares1871_1977.html</ref>. Il est guillotiné par Louis Deibler, fils d'Anatole Deibler, à 4 heures le 20 juillet 1892, à Rennes, sur le [[Champ de Mars]], au coin à l'angle du [[boulevard de la Liberté]] et du [[boulevard Magenta]].


Pratique courante à l'époque (et jusque vers 1930) le "crime du Pertre" fait aussitôt l'objet d'une complainte*
Pratique courante à l'époque (et jusque vers 1930) le "crime du Pertre" fait aussitôt l'objet d'une complainte*
24 950

modifications