« Rue Du Guesclin » : différence entre les versions

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Connétable de France
Connétable de France


(1320, Broons - 13 juillet 1380,Chateauneuf de Randon
(1320, Broons - 13 juillet 1380, Chateauneuf de Randon)




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Fils aîné des dix enfants de Robert II Du Guesclin, seigneur de la Motte-Broons, et de son épouse Jeanne de Malesmains, Bertrand Du Guesclin est issu d'une  seigneurie rurale de petite noblesse bretonne gallo.
Fils aîné des dix enfants de Robert II Du Guesclin, seigneur de la Motte-Broons, et de son épouse Jeanne de Malesmains, Bertrand Du Guesclin est issu d'une  seigneurie rurale de petite noblesse bretonne gallo.
Bertrand est en nourrice chez des paysans jusqu'à l'âge de cinq ans. On le décrit petit, les jambes courtes  et  noueuses , les épaules très larges, les bras longs , avec une grosse tête ronde et de peau noire. De plus il est brutal et son père qui le traite assez mal, refuse de le préparer à la chevalerie.
Il est en nourrice chez des paysans jusqu'à l'âge de cinq ans. On le décrit petit, les jambes courtes  et  noueuses , les épaules très larges, les bras longs, avec une grosse tête ronde et de peau noire. De plus il est brutal et son père qui le traite assez mal, refuse de le préparer à la chevalerie.
Il se fait remarquer dès son enfance par sa force, son habileté dans les exercices du corps et ses goûts belliqueux avec ses compagnons de jeunesse, des paysans roturiers. Illettré et bagarreur, il se sent une vocation de guerrier. Alors qu'il s'est enfui chez son oncle (Bertrand Du Guesclin, Seigneur de Vauruzé) à Rennes, il assiste à un tournoi sur la [[Place des Lices]] le 4 juin 1337, où il a interdiction de participer mais un de ses cousins, vaincu, quitte la lice et lui prête son équipement. Bertrand aurait défait, masqué, douze ou quinze chevaliers, avant de refuser de combattre son père en inclinant sa lance par respect au moment de la joute, à la grande surprise de l'assemblée. Un dernier chevalier le défie  et parvient à faire sauter la visière de son heaume. Le père découvre le visage de son fils.  
Il se fait remarquer dès son enfance par sa force, son habileté dans les exercices du corps et ses goûts belliqueux avec ses compagnons de jeunesse, des paysans roturiers. Illettré et bagarreur, il se sent une vocation de guerrier. Alors qu'il s'est enfui chez son oncle (Bertrand Du Guesclin, Seigneur de Vauruzé) à Rennes, il assiste à un tournoi sur la [[Place des Lices]] le 4 juin 1337, où il a interdiction de participer mais un de ses cousins, vaincu, quitte la lice et lui prête son équipement. Bertrand aurait défait, masqué, douze ou quinze chevaliers, avant de refuser de combattre son père en inclinant sa lance par respect au moment de la joute, à la grande surprise de l'assemblée. Un dernier chevalier le défie  et parvient à faire sauter la visière de son heaume. Le père découvre le visage de son fils.  


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En 1374, il combat à La Réole. La même année il se marie avec Jeanne de Laval dans la chapelle du château de Montmuran et en devient propriétaire par alliance jusqu'en 1380. En 1376, il reçoit la seigneurie de Pontorson en Normandie. Charles V, ayant en 1378 fait prononcer la confiscation du duché de Bretagne, occupé par ses officiers depuis 1373, le duc Jean IV, en exil à Londres, provoque une fronde nobiliaire bretonne et revient en Bretagne. L'inaction de Du Guesclin lors du débarquement de Jean IV à Dinard le fait soupçonner de trahison. Ayant retrouvé la confiance du roi grâce à l'entremise du duc d'Anjou, il retourne  combattre encore les Anglais dans le Midi. En 1378, il participe à la campagne contre la Bretagne et en 1380, contre les Grandes compagnies en Auvergne et  dans le sud du Massif central, et il met le siège devant Châteauneuf-de-Randon (Gévaudan) où il tombe malade et décède.
En 1374, il combat à La Réole. La même année il se marie avec Jeanne de Laval dans la chapelle du château de Montmuran et en devient propriétaire par alliance jusqu'en 1380. En 1376, il reçoit la seigneurie de Pontorson en Normandie. Charles V, ayant en 1378 fait prononcer la confiscation du duché de Bretagne, occupé par ses officiers depuis 1373, le duc Jean IV, en exil à Londres, provoque une fronde nobiliaire bretonne et revient en Bretagne. L'inaction de Du Guesclin lors du débarquement de Jean IV à Dinard le fait soupçonner de trahison. Ayant retrouvé la confiance du roi grâce à l'entremise du duc d'Anjou, il retourne  combattre encore les Anglais dans le Midi. En 1378, il participe à la campagne contre la Bretagne et en 1380, contre les Grandes compagnies en Auvergne et  dans le sud du Massif central, et il met le siège devant Châteauneuf-de-Randon (Gévaudan) où il tombe malade et décède.
[[Fichier:Le_carre_duguesclin_parc_du_thabor_1892_e.maignen.jpg|250px|right|thumb|Le carré Du Guesclin au Thabor en 1892 : au premier plan la statue du connétable, derrière la colonne de juillet. <ref> photo prise par Etienne Maignen en 1892</ref>]]
[[Fichier:Le_carre_duguesclin_parc_du_thabor_1892_e.maignen.jpg|250px|right|thumb|Le carré Du Guesclin au Thabor en 1892 : au premier plan la statue du connétable, derrière la colonne de juillet. <ref> photo prise par Etienne Maignen en 1892</ref>]]
En Bretagne, certains ont considéré Du Guesclin comme un collaboirateur du roi de France, ennemi de la Bretagne. A Rennes, la statue de Du Guesclin, inaugurée en 1825, est posée au centre du boulingrin, puis déplacée à l'ouest en 1938, fut détruite en 1946 par des tenants de cette position.
En Bretagne, certains ont considéré Du Guesclin comme un collaboirateur du roi de France, ennemi de la Bretagne. A Rennes, la statue de Du Guesclin, inaugurée en 1825, est posée au centre du boulingrin du [[Tabhor]] puis déplacée à l'ouest en 1938, fut détruite en 1946 par des tenants de cette position.




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