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Bertrand est en nourrice chez des paysans jusqu'à l'âge de cinq ans. On le décrit petit, les jambes courtes  et  noueuses , les épaules très larges, les bras longs , avec une grosse tête ronde et de peau noire. De plus il est brutal et son père qui le traite assez mal, refuse de le préparer à la chevalerie.
Bertrand est en nourrice chez des paysans jusqu'à l'âge de cinq ans. On le décrit petit, les jambes courtes  et  noueuses , les épaules très larges, les bras longs , avec une grosse tête ronde et de peau noire. De plus il est brutal et son père qui le traite assez mal, refuse de le préparer à la chevalerie.
Il se fait remarquer dès son enfance par sa force, son habileté dans les exercices du corps et ses goûts belliqueux avec ses compagnons de jeunesse, des paysans roturiers. Illettré et bagarreur, il se sent une vocation de guerrier. Alors qu'il s'est enfui chez son oncle (Bertrand Du Guesclin, Seigneur de Vauruzé) à Rennes, il assiste à un tournoi sur la [[Place des Lices]] le 4 juin 1337, où il a interdiction de participer mais un de ses cousins, vaincu, quitte la lice et lui prête son équipement. Bertrand aurait défait, masqué, douze ou quinze chevaliers, avant de refuser de combattre son père en inclinant sa lance par respect au moment de la joute, à la grande surprise de l'assemblée. Un dernier chevalier le défie  et parvient à faire sauter la visière de son heaume. Le père découvre le visage de son fils.  
Il se fait remarquer dès son enfance par sa force, son habileté dans les exercices du corps et ses goûts belliqueux avec ses compagnons de jeunesse, des paysans roturiers. Illettré et bagarreur, il se sent une vocation de guerrier. Alors qu'il s'est enfui chez son oncle (Bertrand Du Guesclin, Seigneur de Vauruzé) à Rennes, il assiste à un tournoi sur la [[Place des Lices]] le 4 juin 1337, où il a interdiction de participer mais un de ses cousins, vaincu, quitte la lice et lui prête son équipement. Bertrand aurait défait, masqué, douze ou quinze chevaliers, avant de refuser de combattre son père en inclinant sa lance par respect au moment de la joute, à la grande surprise de l'assemblée. Un dernier chevalier le défie  et parvient à faire sauter la visière de son heaume. Le père découvre le visage de son fils.  
[[Guesclin-Bertrand-Du.jpg|200px|right|thumb|Bertrand Du Guesclin]]
 
===Au service du roi de France===
===Au service du roi de France===
Bertrand  commence à montrer sa bravoure dans les guerres que se livrent Charles de Blois et les comtes de Montfort, Jean II et son fils Jean III, pour l'héritage du duché de Bretagne. Il se fait remarquer en 1354 en prenant par ruse le château du Grand-Fougeray et en 1357 en participant à la défense de Rennes assiégée par Henry de Grosmont, duc de Lancastre.<ref>[[Portes Mordelaises]]</ref> Il est adoubé chevalier au château de Montmuran, aux Iffs en 1354  et nommé capitaine de Pontorson et du Mont Saint-Michel. Soutenant Charles de Blois, imposé par le roi de France, il guerroit plusieurs années dans la forêt de Paimpont et ses alentours et les Anglais le surnomment : ''le Dogue noir de Brocéliande''.
Bertrand  commence à montrer sa bravoure dans les guerres que se livrent Charles de Blois et les comtes de Montfort, Jean II et son fils Jean III, pour l'héritage du duché de Bretagne. Il se fait remarquer en 1354 en prenant par ruse le château du Grand-Fougeray et en 1357 en participant à la défense de Rennes assiégée par Henry de Grosmont, duc de Lancastre.<ref>[[Portes Mordelaises]]</ref> Il est adoubé chevalier au château de Montmuran, aux Iffs en 1354  et nommé capitaine de Pontorson et du Mont Saint-Michel. Soutenant Charles de Blois, imposé par le roi de France, il guerroit plusieurs années dans la forêt de Paimpont et ses alentours et les Anglais le surnomment : ''le Dogue noir de Brocéliande''.
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