Gare de Rennes

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L'arrivée du chemin de fer à Rennes date de 1857 [1]. Le maire Ange de Léon des Ormeaux fut alors l'auteur d'un plan d'aménagement de la ville (1852-1855). On lui doit la création de l'avenue de la Gare et une extension de la ville vers la gare ordonnée autour du Champ de Mars et du boulevard Magenta. La Gare fut positionnée sur le site des anciennes poudrières de Lorette, à un peu plus d'un kilomètre des quartiers peuplés du centre, malgré une pétition de 70 habitants de la rue de Fougères - au nord de la ville - qui souhaitaient l'installation de la Gare à proximité de leur quartier. Le site de Lorette n'avait qu'un défaut mineur, celui de ne pas avoir assez d'élévation pour accueillir des bâtiments de l'importance d'une gare. À l'est de la gare de Rennes, s'allongèrent par la suite deux grands faisceaux de triage : celui de Saint-Hélier et celui de la plaine de Baud, copieusement bombardés pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment lors du Bombardement du 17 juin 1940[2]. [3] La gare entièrement remodelée en 1989 pour accueillir le TGV Atlantique, aménagée par un groupement d'architectes rennais (GAR) constitué par les agences Archipole (Le Berre), BNR (Brajon, Nicolas, Ressaussière) et Aria (Le Trionnaire), fut conçue spacieuse, en forme de dalle triangulaire surplombant les voies et permettant une liaison avec le quartier du sud de la gare.

Au début du 20e siècle, fiacres et calèches attendent les voyageurs (Archives de Rennes 100FI675)
Vue des wagons à l'arrière de la gare de Rennes en 1940-1950, photographie anonyme. Collections Musée de Bretagne, Rennes.
La gare de Rennes en 1940-1950, photographie anonyme. Collections Musée de Bretagne, Rennes.
Devant la gare, au début du 20e siècle. Le Grand Bazar Parisien de la place Rallier du Baty s'affiche sur les voitures de commissaire. (Archives de Rennes 100FI13)
Vu à hauteur du pont Villebois-Mareuil vers l'ouest, le faisceau de triage de Saint-Hélier: comme un muscle en ville
Le triage de la plaine de Baud, vu au droit du pont Villebois-Mareuil vers l'est.
Le bâtiment voyageurs en août 1944, à la libération.(d'Émile Fissellier, cinéaste amateur)
Pendant des décennies, la terne annonce murale de l'arrivée en gare de Rennes pour les voyageurs provenant de l'ouest (photo Erwan Corre)

[4]


La démolition de cette gare commence en 2016. Au cœur du projet EuroRennes, fut lancé, sur le site de l'ancienne, le chantier d'une nouvelle gare pour accueillir la ligne à grande vitesse (LGV) - qui a mis Paris à 1h25 de Rennes le 1er juillet 2017 -, avec la constitution d'un pôle multimodal connectant la gare SNCF, les deux lignes de métro, la gare routière et de nouvelles places de stationnement ainsi qu'une nouvelle passerelle [5]reliant nord et sud au-dessus des voies ferrées. Y sont rassemblés tous les éléments d'accueil des voyageurs avec les divers modes de transport. « La grande ligne directrice de ce projet était de créer une pente douce très fluide qui gomme le fleuve ferroviaire qui séparait le nord et le sud de Rennes[6]. La nouvelle gare a été inaugurée le 3 juillet 2019.

Vue aérienne de la place de la Gare de Rennes, 1950-1960 (photographie de Roger Henrard. Collections Musée de Bretagne, Rennes)

La toiture, longues ondulations en bulles d'air, est lumineuse et attire l'œil. Les longs coussins d’air en ETFE (ethylene tetrafluoroethylene), matériau insalissable et des plus résistants, sont soutenus par une charpente métallique avec des poteaux qui se terminent par des arborescences en bois.

La gare dans la ville : vue vers le nord-ouest, ca 1965. (Archives de Rennes.255FI132)



La gare voyageurs de Rennes en novembre 2010 (photo Chisloup de Wikimedia Commons)
La gare dans la ville : vue vers le nord-ouest, en 2016
La gare en totale transformation en 2018
En 2017, le chantier de la nouvelle gare et, au premier plan, l'aménagement d'une station de métro
La gare ferroviaire de Rennes en voie d'achèvement en 2020
La gare nocturne. Photo Thomas Perron, 26 nov. 2023

























Lien interne

  1. Rennes d'histoire et de souvenirs quatrains 34 et 35
  2. Bombardement du 8 mars 1943
  3. [[Retour d'Algérie à Rennes, une nuit de février 1961])
  4. Retour d'Algérie à Rennes, une nuit de février 1961
  5. passage Anita Conti
  6. Fabienne Couvert, directrice architecture et urbanisme à l’Arep, agence d’architecture interdisciplinaire filiale de SNCF Gares & Connexions
 
La Gare. Carte postale Mary-Rousselière 1030, voyagé 1905. Coll. YRG et AmR 44Z1561









Galerie cartes postales

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Vue Générale de la Gare (Arrivée de Brest. Saint-Malo, Redon). A.G. 131. Coll. YRG


 
Intérieur de la Gare. A.G. 23; Coll. YRG



 
La Gare. Carte postale A.G. 51, voyagé 1903. Coll. YRG et AmR 44Z0686
 
Rennes - Plaine de Baud. 21 nov. 1933. Construction des ateliers. Carte photo. Coll. YRG
 
La Gare. Editions "Gaby", marque déposée. Artaud, Père et Fils, Editeurs, Nantes. Coll. YRG
 
La nouvelle gare TGV. Editions Dubray, Conches n° 544/35.












La seconde gare, telle qu'elle apparaît ci-dessus à droite, a été ouverte au public en mai 1991, peu de temps avant l'arrivée du TGV. Elle est l'œuvre d'un Groupement d'Architectes Rennais (GAR) constitué par les agences Archipole (Le Berre), BNR (Brajon, Nicolas, Ressaussière) et Aria (Le Trionnaire). Wikipédia attribue par erreur la paternité de cet ouvrage au seul Le Berre . L'interview de Jean-Luc le Trionnaire, dans la revue Place Publique - Rennes, juillet-août 2012, p. 149 et 150, donne à cet égard toutes précisions, tout comme la fiche "gare de Rennes" de PSS. Archi. Eu


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