Rue de Lorient
La rue de Lorient est une voie de Rennes reliant la rue Louis Guilloux, à l'est, à la RN 24, à l'ouest. Après avoir traversé une partie urbaine sur 1,6 km qui s'achève après le stade Roazhon Park (stade de la route de Lorient jusqu'en 2016) et l'échangeur de la rocade ouest, étant ainsi le seul tronçon de voie urbaine sur l'itinéraire routier Quimper-Paris ! Elle traverse sur 1,6 km la zone d'activités de Rennes Ouest, longtemps appelée zone industrielle de la route de Lorient et, sur la commune de Vezin-le-Coquet, la zone des Trois Marches pour rejoindre la RN 24. Elle fut portée à deux chaussées dans la zone d'activités vers 1967. Pendant très longtemps connue sous le nom de "route de Lorient", son nom actuel lui fut officiellement donné lors de la délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 10 septembre 2007. Dans la première partie de la rue se trouve l'ancienne église catholique Sainte-Anne devenue, depuis juin 2014, une église orthodoxe roumaine.
Un peu d'histoire
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la partie construite, essentiellement pavillonnaire, s'arrêtait au parc des sports (maintenant Roazhon Park), après avoir passé l'usine des Papeteries de Bretagne, vaisseau de 4 étages construit en 1927, qui cessa son activité en 1977. Après 1940, la zone entre la route et la voie ferrée Paris-Brest fut occupée par des dépôts et entrepôts militaires, dont le Pi-Park de la Kriegsmarine, cible de l'aviation alliée pendant la guerre : les 18 février et 26 février 1943 des Mosquito bombardent le dépôt de la Kriegsmarine et des équipages français le bombardent le 8 août[1]. En 1950 on y trouve le dépôt des essences pour l'armée et, en 1953, sur 19,5 hectares, l'usine Citroën de la Barre-Thomas qui employa jusqu'à 2200 personnes à la production de pièces de caoutchouc et de roulements à billes pour les usines de la marque.
En 1955, la Chambre de commerce de Rennes entreprend, au sud entre la route et la Vilaine, l'aménagement d'une vaste zone industrielle de 145 hectares, l'une des toutes premières en France, qui ne sera achevée qu'en 1966, où s'implantent surtout des établissements de négoce de gros puis de services se dégageant du tissu urbain pour un cadre à la mesure de leur développement, et en secteur nord seront construits en 1968 les abattoirs de Rennes sur 11 ha, et en 1969 la Chambre de Commerce construit des entrepôts (magasins généraux) en bordure de la voie ferrée Paris-Brest et, en 1977, le marché de gros d'intérêt régional (MIR) où grossistes en fruits et légumes, poissonniers et maraîchers s'installent, quittant la place Honoré Commeurec du centre ville. En 2014, la zone d'activités comportait 500 établissements générateurs de 6700 emplois[2]. Sur le site de la Barre-Thomas, l'usine Cooper Standard compta 650 salariés à la fabrication de pièces antivibratoires puis 450 sur 4,5 hectares puis cessa son activité.
Références
- ↑ Des équipages français bombardent la Kriegsmarine route de Lorient
- ↑ Parc d'activités Ouest. AUDIAR - 2014
- ↑ Plaquette Rennes 1970 de la Chambre de commerce et d'industrie de Rennes (photo Heurtier)
- ↑ Plaquette Rennes 1970 de la Chambre de commerce et d'industrie de Rennes (photo Heurtier)
Sur la carte
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