Lycée Émile Zola
Le lycée Émile Zola, situé sur l'avenue Janvier, est le plus ancien du département et de Bretagne. D'abord un collège de Jésuites puis l'École centrale d'Ille-et-Vilaine, il devient l'un des neuf premiers lycées créés en France en 1803 sous le consulat de Bonaparte. Émile Zola est une cité scolaire comprenant un collège de 537 élèves et un lycée d'environ 1100 élèves. De nombreuses célébrités y ont fait leurs études. On peut, par exemple, citer le philosophe Paul Ricœur , ou l'écrivain Alfred Jarry .
En 1536, les bourgeois de Rennes avaient obtenu du roi François Ier l'érection en collège de l'ancien hôpital Saint-Thomas, situé près de la Porte-Blanche[1]. En 1604 la communauté de ville fut autorisée par lettres patentes d'Henri IV à établir un collège de jésuites. Le 30 août de la dite année, la compagnie de Jésus prit possession du collège Saint-Thomas et l'acte de fondation fut passé le 18 octobre 1606. Par cet acte les Jésuites s'engagèrent à entretenir deux cours de philosophie, un cours de cas de conscience et six cours de rhétorique, humanités et grammaire. Les élèves y affluèrent en si grand nombre, qu'on en comptait 2800 en 1654.
Le XIXe siècle
En 1802, l'école centrale d'Ille et Vilaine devint le lycée Émile Zola. Il est inauguré le 10 octobre 1803 et reste le seul lycée de Bretagne jusqu'en 1808. Le collège fut rétabli sous le nom de Lycée qu'il conserva jusqu'en 1815. Sous la Restauration il prit le nom de collège royal. Le lycée n'a pas fait parler de lui jusqu'en 1859 lorsque le projet de rénovation fut accepté. En 1863, le bâtiment principal, avenue Janvier fut reconstruit par l'architecte Jean-Baptiste Martenot. Cependant, en 1870, la guerre a fait disparaître la plupart des bâtiments excepté le bâtiment principal. En 1877, la construction de la chapelle fut amorcée et elle se finira en 1879. Trois ans plus tard, en 1883, les bâtiments du collège St Thomas sont rasés et on reconstruit la majorité des bâtiments détruits durant la guerre. En 1899 a lieu le second procès du capitaine Dreyfus. C'est grâce à ce procès que le lycée Emile Zola est connu en France[2].
En 1899, le lycée accueille un événement majeur, le procès en révision d'Alfred Dreyfus. En 1971, le lycée prend le nom d'Émile Zola . On pensait au début nommer le Lycée du nom d'Alfred Dreyfus, mais on préféra finalement au nom de la victime celui du promoteur de sa défense, l'auteur de l'article J'accuse…! publié en 1898 dans le journal L'Aurore.
Le lycée fut un hôpital militaire complémentaire pendant la guerre 1914-18. (H.C. n°1)[3]
Liens internes
- Le Lycée : premières impressions d'élèves de classe de seconde
- Le repas de classe : témoignages d'élèves de classe de seconde.
- Témoignages : la journée d'un élève de classe de seconde.
- Anciens élèves du Lycée Émile Zola
- Août 1914, Rennes entre en guerre
- Guerre de 1914. Hôpitaux militaires temporaires
Liens externes
- Historique par l'AMELYCOR, Association pour la mémoire du lycée et du collège de Rennes présentation du patrimoine bâti.
Cet article est en partie extrait de la page Lycée Émile Zola de Wikipédia en français.
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Références
- ↑ rue Saint-Thomas
- ↑ Le lycée de Rennes. Histoires et légendes : 1802-2002. Editions Les Mille de Zola, 2002.
- ↑ Août 1914, Rennes entre en guerre
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