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Avenue Monseigneur Mouézy
L' avenue Monseigneur Mouézy, axée ouest-est, relie la rue de Châteaugiron à la place du Souvenir Français qui coupe le boulevard Villebois-Mareuil et marque l'entrée du cimetière de l'Est. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 23 décembre 1970, en remplacement de l'ancienne "avenue du Cimetière de l'Est".
Le tracé de la nouvelle avenue du Cimetière de l'Est, défini en 1883, s'appuie partiellement sur l'ancien chemin de Baud rectifié. L'entrepreneur Jean Chamboutry fut adjudicataire des travaux en 1884. Les trottoirs et les caniveaux furent construits entre 1923 et 1925 par l'entrepreneur François Château. Son élargissement fut prévu au plan d'extension de 1928.
En 1900, l'entrepreneur Huchet construisit, au début de l'avenue, un bâtiment à usage industriel avec bureaux et des magasins et en 1929 un abri pour batteuses pour la Société "La Brosse", fabrique de brosses, dénommée Brosserie Saint-Hélier ou Brosserie Louis Oberthür. De l'autre côté, Charles Oberthür met en vente un terrain, à hauteur des numéros 1 et 3, sous forme de lotissement d’une superficie de 2611 m2 divisé en 6 lots, appelé "lotissement Oberthür". L'autorisation est donnée en 1933. Ce seront des maisons individuelles de 12 au 20 bis de l'avenue. En 1939, les établissements Thibaud Gibbs et Cie font agrandir l'usine et, en 1941, l'entrepreneur Jean Huchet construisit, pour la société "La Brosse et J. Dupont", une chambre et un atelier sur garage.
L'avenue fut gravement endommagée par le Bombardement du 8 mars 1943.
Sur l'emplacement de la brosserie, sera construit et inauguré en 1970, un Foyer de Jeunes Travailleurs nommé FJT La Motte Baril.
La Ville rend ainsi hommage à :
Jean-Marie Mouëzy
Premier curé de l'église Sainte-Thérèse
(10 août 1883, Domalain - 23 mai 1970, Rennes)
L'abbé Jean-Marie Conrad Mouëzy, né de parents cultivateurs et récent prêtre, est nommé vicaire à Pocé en juillet 1909[1]. Alors qu'il fait la grande Guerre dans un service d'ambulance, il est cité par l'armée en juin 1917 : "Au cours du bombardement meurtrier de l'ambulance, dans la nuit du 25 mai, s'est particulièrement signalé par son courage et son dévouement, en contribuant à assurer aux blessés les premiers soins et leur rapide évacuation"[2]. Il demande en août 1918 à être affecté au 1er régiment de zouaves, 11ème bataillon, et est sérieusement intoxiqué le 29 août 1918[3]. Il obtient par cette occasion une deuxième citation à l'ordre du régiment.
D'abord nommé vicaire à la paroisse Saint-Hélier à partir d'août 1919[4], il fut installé premier curé de la nouvelle paroisse Sainte-Thérèse par Mgr Mignen le 20 novembre 1932, après 29 ans de sacerdoce. Dans un premier temps installé dans une église provisoire, modeste salle aménagée à cet effet[5], il s'employa à la construction de la nouvelle église achevée en 1934, et eut l'initiative d'écoles, patronage et associations sportives. Il vit alors rue Bigot de Préameneu, à Rennes. Il est nommé chanoine honoraire de l'église métropolitaine en juin 1936[6]. Le cardinal Roques[7] le nomma chanoine puis prélat de la Maison de Sa Sainteté le 6 octobre 1957.
Sur la carte
Note et références
Galerie cartes postales
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