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Boulevard de la Tour d'Auvergne

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Tracé proposé pour le boulevard au milieu du XIXe siècle, Rennes se préparant à l'arrivée du train.

Le boulevard de la Tour d'Auvergne est un boulevard d'orientation nord-sud étendant ses voies au sud-ouest du centre de Rennes. Il relie à ses extrémités la place de Bretagne et le pont de la Mission au boulevard Georges Pompidou au niveau du carrefour Georges Nitsch et du pont de Nantes, boulevard qui mène lui-même, par la rue de Nantes ou par le boulevard Jean Mermoz, à la rocade. Le trafic est également intense, au niveau de la place de Bretagne, dans le carrefour avec le boulevard de la Liberté et dans une moindre mesure avec la rue de la Motte Picquet et la rue de la Santé. Il est assez large pour être planté d'arbres de chaque côté.

Dans le tiers supérieur de cet extrait du cadastre de 1842, orienté avec le nord à gauche, le tracé du boulevard peut être distingué passant à côté de l'arsenal et d'un gazomètre.

Il a été créé au milieu du XIXe siècle lors de l'arrivée du chemin de fer à Rennes sans suivre aucune voie existante. Il satisfera particulièrement aux besoins de la caserne de Guines (Quartier Foch), de l'arsenal et autres équipements militaires qui s'étendront sur sa rive occidentale, en partie jusqu'à aujourd'hui. Il donne d'ailleurs l'entrée orientale de la rue de l'Arsenal, en face de la rue Thiers devenue une impasse et à la rue Chicogné. Il a été profondément remanié dans sa partie médiane vers la fin du XXe siècle pour améliorer la circulation en particulier dans son croisement avec la rue Pierre Abélard et en face à l'est, la rue du Puits Mauger à proximité de la Cité judiciaire. Une voie est réservée aux bus dans les deux sens.

Deux petites rues y aboutissent dans sa partie sud en direction du Colombier : la rue du Papier Timbré ex-rue Edouard-Turquety ex-rue du Chemin Neuf et le passage du Couëdic, celui-ci apparaissant comme rue sur les plans à partir de 1919.

Histoire

L'usine d'électricité s'installe au 18. En 1910, des habitants du secteur se plaignent au préfet des vibrations produites par ses moteurs jusqu'à environ quatre cents mètres de l'usine et de la perte de valeur de leurs biens qui en résulte. Document des Archives municipales.

Le boulevard a connu les années folles de l'accordéon de l'après-guerre. Selon l'accordéoniste Michel Renimel, les bals organisés par des associations (cheminots, etc.) attiraient les foules tous les samedis soir près de la caserne Foch : jusqu'à huit cents personnes se pressaient au Bal de l'Arsenal. Les gens arrivent une demi-heure avant et attendent devant le gros portail métallique. Parfois on doit refuser du monde. raconte-t-il dans le hors-série consacré en 2005 par le journal Ouest-France aux années 1950 en Ille-et-Vilaine. Ces rassemblements étaient la suite de bals musette confinés à quelques salles de café, comme celui du Lyra, rue de Nantes, selon ces mêmes souvenirs[1].

Points et adresses notables

Notes et références

  1. Michel Renimel précise encore que, face à la demande, le lendemain, des cars emmenaient les gens dans une salle à L'Hermitage et qu'il dédoubla sa formation en 1959. Photo de son orchestre page 23.