Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

Rue Sergent Guihard

De WikiRennes
Révision datée du 13 septembre 2017 à 09:58 par Manu35 (discussion | contributions) (précision dénomination)
Aller à la navigationAller à la recherche
Obsèques du sergent Guihard et des deux victimes civiles. Le Cortège place de la Mairie. Coll. YRG et AmR 44Z0623
Le sergent Guihard en uniforme d'Hospitalier Sauveteur breton (Ouest-Eclair, 28 mars 1933)

La rue Sergent Guihard, axée nord-sud, relie la rue Martenot à la rue Kléber.

De son ouverture vers 1895 jusqu'en 1933, elle porta l'appellation non-officielle de rue de Bel-Air. En effet, elle apparaît toujours dans la nomenclature des voies de Rennes du 24 juillet 1923 comme "passage de Bel-Air", son ancien nom provenant de celui d'un manoir du XVIIème siècle.

Le passage de Bel-Air fut débaptisé pour recevoir par délibération de conseil municipal de la ville de Rennes du 16 juin 1933 le nom du sergent Joseph Guihard, sergent sapeur-pompier et sergent-major des Hospitaliers Sauveteurs Bretons, qui perdit la vie en tentant de porter secours à deux employés de la compagnie du Bourbonnais asphyxiés par des émanations de gaz surpressé dans une fosse comportant un détendeur, rue de Bel-Air, le 27 mars 1933, vers 15h30. Une explosion et un incendie tuèrent les deux employés et celui qui était descendu pour les sauver.

Des obsèques solennelles furent organisées par la ville de Rennes avec chapelle ardente à l'hôtel de ville et cérémonie à l'église Notre-Dame-en- Saint-Melaine[1]. Le sergent Guihard est inhumé au cimetière de l'Est.

Ce n'est que la délibération de conseil municipal de la ville de Rennes du 5 novembre 1979 qui modifiera le nom de "passage" et viendra donner un caractère officiel à l'appellation rue Sergent Guihard.

Mathurin Le Michel né en 1830 à Saint-Vran (Côtes d'Armor), d'abord cultivateur comme son père puis cantonnier à Illifaut (Côtes d'Armor) s'installa photographe en 1864, sous l'enseigne "Photographie moderne", au 6 bis rue du Bel Air, dans l'atelier qu'occupait précédemment François Marie parti à Laval. Le Michel, qui signait ses photos "A. Le Michel", ne quittera pas la rue du Bel Air où il était toujours recensé en 1906[2].

Au n° 18 de la rue, on trouve une église du rite orthodoxe.

Références

  1. Ouest-Eclair du 28 mars 1933
  2. Basilique Saint-Aubin galerie cartes postales

Sur la carte

Chargement de la carte...