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'''Jean Leperdit''' [Noyal-Pontivy (56), 1752 - Rennes, 3 août 1823]. Maître-tailleur de profession, il sera [[maire de Rennes]]. Il est surtout connu pour s'être opposé à [[Jean-Baptiste Carrier]], même si le rôle exact qu'il joua en cette occasion apparaît moindre que la réalité, quelque peu enjolivée, contée pour la première fois par [[Emile Souvestre]] en juillet 1838, dans un article de la Revue des Deux-Mondes. Des évasions ayant eu lieu, à Carrier lui intimant l'ordre de "serrer les prisonniers de plus près, notamment les émigrés et les prêtres", Leperdit, officier municipal calme et courageux, rétorqua qu'il ne pouvait les traiter comme des condamnés; Carrier répondant qu'ils étaient hors la loi, Leperdit | '''Jean Leperdit''' [Noyal-Pontivy (56), 1752 - Rennes, 3 août 1823]. Maître-tailleur de profession, il sera [[maire de Rennes]] après avoir été l'un des quinze officiers municipaux nommés par Carrier. Il est surtout connu pour s'être opposé à [[Jean-Baptiste Carrier]], même si le rôle exact qu'il joua en cette occasion apparaît moindre que la réalité, quelque peu enjolivée, contée pour la première fois par [[Emile Souvestre]] en juillet 1838, dans un article de la Revue des Deux-Mondes. Des évasions ayant eu lieu, à Carrier lui intimant l'ordre de "serrer les prisonniers de plus près, notamment les émigrés et les prêtres", Leperdit, officier municipal calme et courageux, rétorqua qu'il ne pouvait les traiter comme des condamnés; Carrier répondant qu'ils étaient hors la loi, Leperdit observa : " ils ne sont pas hors l'humanité". A son départ pour Nantes, le 6 ou 7 octobre 1793, Carrier indiquant à Leperdit qu'il reviendrait à Rennes, celui-ci répondit calmement: "Eh bien, tu me retrouveras !" Leperdit fut nommé maire, en remplacement d'Elias, le 21 février 1794. | ||
La statue en bronze d'origine qui le représentait déchirant une liste de suspects, œuvre d'[[Emmanuel Dolivet]], a été fondue par les Allemands pendant l'[[Occupation]]. Après maintes péripéties, une nouvelle statue a été refondue et inaugurée [[Place du Champ-Jacquet]], en 1994. | La statue en bronze d'origine qui le représentait déchirant une liste de suspects, œuvre d'[[Emmanuel Dolivet]], a été fondue par les Allemands pendant l'[[Occupation]]. Après maintes péripéties, une nouvelle statue a été refondue et inaugurée [[Place du Champ-Jacquet]], en 1994. |
Version du 3 avril 2011 à 06:41
Jean Leperdit [Noyal-Pontivy (56), 1752 - Rennes, 3 août 1823]. Maître-tailleur de profession, il sera maire de Rennes après avoir été l'un des quinze officiers municipaux nommés par Carrier. Il est surtout connu pour s'être opposé à Jean-Baptiste Carrier, même si le rôle exact qu'il joua en cette occasion apparaît moindre que la réalité, quelque peu enjolivée, contée pour la première fois par Emile Souvestre en juillet 1838, dans un article de la Revue des Deux-Mondes. Des évasions ayant eu lieu, à Carrier lui intimant l'ordre de "serrer les prisonniers de plus près, notamment les émigrés et les prêtres", Leperdit, officier municipal calme et courageux, rétorqua qu'il ne pouvait les traiter comme des condamnés; Carrier répondant qu'ils étaient hors la loi, Leperdit observa : " ils ne sont pas hors l'humanité". A son départ pour Nantes, le 6 ou 7 octobre 1793, Carrier indiquant à Leperdit qu'il reviendrait à Rennes, celui-ci répondit calmement: "Eh bien, tu me retrouveras !" Leperdit fut nommé maire, en remplacement d'Elias, le 21 février 1794.
La statue en bronze d'origine qui le représentait déchirant une liste de suspects, œuvre d'Emmanuel Dolivet, a été fondue par les Allemands pendant l'Occupation. Après maintes péripéties, une nouvelle statue a été refondue et inaugurée Place du Champ-Jacquet, en 1994.
Liens internes
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