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Lors de l'inauguration de la Salle des Services à l'école pratique d'industrie (actuellement lycée technique Laënnec au 70 [[boulevard Laënnec]]) le 26 mai 1935, Maurice Delahaye, qui a alors 25 ans, prête un poste de T.S.F.<ref>L'Ouest-Eclair du 27 mai 1935, page 5</ref>. Il est alors [[un radio-électricien rennais bien tranquille, rue de Châteaudun]].
Lors de l'inauguration de la Salle des Services à l'école pratique d'industrie (actuellement lycée technique Laënnec au 70 [[boulevard Laënnec]]) le 26 mai 1935, Maurice Delahaye, qui a alors 25 ans, prête un poste de T.S.F.<ref>L'Ouest-Eclair du 27 mai 1935, page 5</ref>. Il est alors [[un radio-électricien rennais bien tranquille, rue de Châteaudun]].


Pendant l'Occupation, Pierre Pucheu, ministre de l'Intérieur, et Joseph Barthélémy, ministre de la Justice, mettent en place des Sections Spéciales par un texte de loi rédigé le 22 août 1941, mais antidaté du 14 août 1941. L'information figure en Une du quotidien [[L'Ouest-Éclair]] daté des 24 et 25 août 1941 « ''Communistes et anarchistes seront justiciables de sections spéciales créées près des Cours d'Appel ou des tribunaux militaires. La peine de mort pourra être prononcée et les jugements seront immédiatement exécutables'' ». Deux semaines plus tard, le 6 septembre 1941, L'Ouest-Éclair informe ses lecteurs que la Section Spéciale de Rennes a tenu la veille sa première audience, en la Chambre des Appels correctionnels à 10 heures. Le 8 novembre 1941, Maurice Delahaye est arrêté en flagrant délit pour "propos et chants de nature à exercer une influence fâcheuse sur la population" et condamné par la Section Spéciale de Rennes à 3 mois, peine assortie d'une amende de 1 200 francs<ref>https://kristianhamon.blogspot.com/2015/04/la-section-speciale-de-la-cour-dappel.html</ref>.
Pendant l'Occupation, Pierre Pucheu, ministre de l'Intérieur, et Joseph Barthélémy, ministre de la Justice, mettent en place des Sections Spéciales par un texte de loi rédigé le 22 août 1941, mais antidaté du 14 août 1941. L'information figure en Une du quotidien [[L'Ouest-Éclair]] daté des 24 et 25 août 1941 « ''Communistes et anarchistes seront justiciables de sections spéciales créées près des Cours d'Appel ou des tribunaux militaires. La peine de mort pourra être prononcée et les jugements seront immédiatement exécutables'' ». Deux semaines plus tard, le 6 septembre 1941, L'Ouest-Éclair informe ses lecteurs que la Section Spéciale de Rennes a tenu la veille sa première audience, en la Chambre des Appels correctionnels à 10 heures. Le 8 novembre 1941, Maurice Delahaye est arrêté en flagrant délit pour "propos et chants de nature à exercer une influence fâcheuse sur la population" et condamné par la Section Spéciale de Rennes à 3 mois, peine assortie d'une amende de 1 200 francs<ref>https://kristianhamon.blogspot.com/2015/04/la-section-speciale-de-la-cour-dappel.html</ref>. Ce fut [[Un radio-électricien rennais bien tranquille, rue de Châteaudun]] qui, en fait réparait les postes émetteurs utilisés par des résistants.


Maurice Delahaye s'est marié deux fois à Rennes, une première fois en 1937, il est alors ingénieur radio-électricien et vit au 10 boulevard Laënnec à Rennes<ref>L'Ouest-Eclair du 6 juin 1937, page 12</ref>, puis une seconde en 1947 suite au décès de sa première femme l'année précédente.
Maurice Delahaye s'est marié deux fois à Rennes, une première fois en 1937, il est alors ingénieur radio-électricien et vit au 10 boulevard Laënnec à Rennes<ref>L'Ouest-Eclair du 6 juin 1937, page 12</ref>, puis une seconde en 1947 suite au décès de sa première femme l'année précédente.

Version du 13 juin 2024 à 20:45

La rue Maurice Delahaye se situe dans le quartier 10 : Villejean - Beauregard et prend son origine sur l'avenue du Bois Labbé. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 8 juillet 1999[1].

Cette voie rend hommage à Maurice Delahaye, résistant, ingénieur et entomologiste (7 mai 1910, 23 avenue du Mail d'Onges (désormais avenue Aristide Briand), Rennes - 16 avril 1994, 23, rue de Châteaudun, Rennes[2])

Lors de l'inauguration de la Salle des Services à l'école pratique d'industrie (actuellement lycée technique Laënnec au 70 boulevard Laënnec) le 26 mai 1935, Maurice Delahaye, qui a alors 25 ans, prête un poste de T.S.F.[3]. Il est alors un radio-électricien rennais bien tranquille, rue de Châteaudun.

Pendant l'Occupation, Pierre Pucheu, ministre de l'Intérieur, et Joseph Barthélémy, ministre de la Justice, mettent en place des Sections Spéciales par un texte de loi rédigé le 22 août 1941, mais antidaté du 14 août 1941. L'information figure en Une du quotidien L'Ouest-Éclair daté des 24 et 25 août 1941 « Communistes et anarchistes seront justiciables de sections spéciales créées près des Cours d'Appel ou des tribunaux militaires. La peine de mort pourra être prononcée et les jugements seront immédiatement exécutables ». Deux semaines plus tard, le 6 septembre 1941, L'Ouest-Éclair informe ses lecteurs que la Section Spéciale de Rennes a tenu la veille sa première audience, en la Chambre des Appels correctionnels à 10 heures. Le 8 novembre 1941, Maurice Delahaye est arrêté en flagrant délit pour "propos et chants de nature à exercer une influence fâcheuse sur la population" et condamné par la Section Spéciale de Rennes à 3 mois, peine assortie d'une amende de 1 200 francs[4]. Ce fut Un radio-électricien rennais bien tranquille, rue de Châteaudun qui, en fait réparait les postes émetteurs utilisés par des résistants.

Maurice Delahaye s'est marié deux fois à Rennes, une première fois en 1937, il est alors ingénieur radio-électricien et vit au 10 boulevard Laënnec à Rennes[5], puis une seconde en 1947 suite au décès de sa première femme l'année précédente.

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