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[[File:Immeuble place hoche.JPG|Immeuble place Hoche|left|thumb| Au n° 1, immeuble réalisé pour l'entrepreneur Huchet, par Eugène Guillaume en 1906, décor proche du style Art | [[File:Immeuble place hoche.JPG|Immeuble place Hoche|left|thumb|Au n° 1, immeuble réalisé pour l'entrepreneur Huchet, par Eugène Guillaume en 1906, décor proche du style Art Nouveau]] | ||
Au début du XXème siècle avaient lieu des concours de tir et les "fêtes de la place Hoche" constituées de bals populaires, de feux d'artifices et de concerts. | Au début du XXème siècle avaient lieu des concours de tir et les "fêtes de la place Hoche" constituées de bals populaires, de feux d'artifices et de concerts. | ||
Version du 13 mai 2024 à 08:57
La place Hoche, située dans le quartier 1: Centre, relie la rue Hoche (rue Saint-François jusqu'en 1888) à la rue de Robien au nord et à la rue de La Borderie percée en 1909 au nord-est. Des marronniers, une petite fontaine et des bancs garnissent cette place assez minérale, servant à des expositions temporaires. Le centre commercial La Visitation dispose d'un accès au sud de la place.
Aménagement et occupation
Cette place carrée a été aménagée vers 1890 sur les plans de l'architecte de la ville, Jean-Baptiste Martenot. Son angle nord-ouest est situé sur l'emplacement d'une partie des bâtiments de l'ancien couvent des Carmélites. Au sud se trouvaient des maisons qui bordaient la rue Saint-Melaine que l'on trouve de part et d'autre de la place[1]. Sur son emplacement on prévoyait en 1877 l'implantation d'un musée dans l'axe de la rue Saint-François.
Au début du XXème siècle avaient lieu des concours de tir et les "fêtes de la place Hoche" constituées de bals populaires, de feux d'artifices et de concerts.
On évoqua en 1904 et 1905 la possibilité d'établir une bibliothèque municipale sur la place Hoche, mais l'idée fut finalement rejetée à cause notamment du fait que le bâtiment construit aurait bloqué la circulation de l'air dans les rues adjacentes.
Des cirques se sont aussi installés en cet endroit au début du siècle.
« La place Hoche va être modifiée
Par suite du percement de la rue de la Borderie qui doit relier la rue de Fougères et le boulevard Sévigné à la place Hoche, et qui sera bientôt livrée à la circulation, la rue de Robien et la chaussée qui entoure le terre-plein de cette place, vont être très fréquentés, le nouveau chemin permettant un parcours plus court aux piétons et aux voitures.
Il fallait donc songer à élargir les chaussées de façon à laisser le plus d'espace possible à la circulation des véhicules et des passants et à éviter des accidents qui ne manqueraient pas de se produire si on laissait la place Hoche dans l'état on elle est actuellement. L'élargissement des voies de circulation entraînant forcément le rétrécissement du terre-plein, il fut décidé de supprimer une des deux rangées d'arbres qui l'ombragent et de faire à chaque angle de la place Hoche un pan coupé afin d'éviter les tournants trop brusques et de permettre aux véhicules d'évoluer plus à l'aise.
Ce projet qui sera exécuté par les ouvriers de la voirie prochainement portera la largeur des chaussées à 8 mètres et les trottoirs bordant les maisons qui encadrent la place, de 2 m. à 2 m. 50.
De cette façon, la rue de la Borderie se trouvera en alignement avec le côté nord de la place, et la rue de Robien, en alignement avec le côté est. Il sera ainsi très aisé de se mouvoir.
Pour rendre l'aspect plus agréable, on remplacerait le mur qui entoure l'ancien séminaire et ferme la perspective, par une grille qui permettrait de voir les jardins de ce qui sera, dans quelque temps, la Faculté des Lettres. »
— G. C.
Origine : L'Ouest-Eclair, numéro du 23 mai 1909 • Recueilli par Manu35 • 2018 • licence
Architecture
Plusieurs immeubles sont remarquables. A l'angle de la place et de la rue Saint-Melaine, (n°1) un immeuble de style Art nouveau, avec façade en granit, calcaire et brique, par Charles Couasnon, architecte, au nord le grand séminaire construit à partir de 1857 par l'architecte Henri Labrouste, actuelle faculté des sciences économiques et auparavant faculté des Lettres et Sciences humaines - transférée à Villejean en 1967. Par un transfert ayant eu lieu les journées du 7 au 9 décembre 1940, ce bâtiment accueillit les bureaux de la Feldkommandantur qui y siégera durant la seconde guerre mondiale[2].
L'étrange hôtel Galicier l'est également avec sa tourelle, construit en 1894 au coin de la place (n°6) et de la nouvelle rue de Robien par l'architecte Guidet[3].
Le n°5 de la place accueillait un hôpital temporaire (aussi appelé hôpital complémentaire) durant la première guerre mondiale.
Le général Hoche
Cette place fait référence à Louis Lazare Hoche, général français de la Révolution (24 juin 1768, Versailles - 19 septembre 1797, Wetzlar, Hesse, Allemagne).
Le 17 octobre 1796, alors qu'il sort du théâtre à Rennes pour rejoindre son hôtel, il subit une tentative d'assassinat perpétrée par un ouvrier de l'Arsenal dans la rue de Fougères. Ce n'est donc pas un hasard si l'on a pris soin de joindre le nom du général à cette place située à proximité de la rue de Fougères.
Le combat du conseiller Huguet
« Propos d'an flâneur
LA PLACE HOCHE, LA STATUE HOCHE ET LE CAPITAINE HUGUET.
Nous avons entretenu récemment nos lecteurs du projet de M. Huguet, conseiller municipal, qui consiste à doter la place Hoche d'une statue de l'héroïque général.
Un de nos confrères rennais qui appartient pourtant à ceux qui, jadis, suivant une formule célèbre, s'ils n'apprenaient rien n'oubliaient du moins rien, explique que M. Huguet exhibe son projet sans crier gare. C'est donc que notre confrère n'est fidèle qu'à la moitié de la formule historique : s'il n'apprend rien, il oublie bien des choses. Il oublie en particulier que M. Huguet avait exposé un projet d'une statue au général Hoche sous la municipalité Pinault, dont il faisait partie. Tous les Rennais le savent ; à peu près tous les journaux l'ont dit ; n'insistons pas et parlons de la place Hoche, où il est question d'installer une statue.
Tous nos lecteurs se souviennent-ils qu'elle faillit, en des temps qui sont encore proches des nôtres, être occupée par une lourde bâtisse qui l'eut, autant dire complètement détruite.
La municipalité de M. Pinault, en effet, songea à y construire une bibliothèque. Cette idée, au Conseil municipal, recueillit 35 voix, une seule manquait, celle de l'énergique ex-capitaine M. Huguet, qui tenait à sauvegarder la place pour la statue que son patriotisme avait rêvée.
M. Huguet ne se résigna pas à la défaite. Il formenta une révolte dans Rennes et particulièrement dans le quartier de la place Hoche ; fit signer une pétition et envoya le tout au ministre, qui refusa la permission à la Ville de construire une bibliothèque sur l'emplacement qu'elle avait convoité. Comme quoi M. Huguet a le droit de nous dire que si la place Hoche existe encore, c'est grâce à lui.
Maintenant où sera placée la statue Hoche ? Sur la place qui porte son nom, ainsi que M. Huguet et les apparences de la logique l'exigent, ou devant l'église Notre-Dame, devant la Faculté de Droit, où Hoche tint son quartier général ? Ceci est une question qui sera tranchée plus tard, mais M. Huguet compte bien que son projet triomphera sur toute la ligne et que le grand général aura pour lui, non point la minuscule place Saint-Melaine, mais celle plus large et plus éclairée de la place qui porte son nom, la place Hoche. »
— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 29 novembre 1913 • Recueilli par Manu35 • 2018 • licence
Le conseiller municipal va recevoir gain de cause, puisque le conseil vote l'attribution d'une subvention pour la création d'une statue au général Hoche :
« LA STATUE HOCHE
M. Dupont demande à l'assemblée de vouloir bien voter une subvention de 3.000 francs pour la statue qu'un comité qui vient de se former, sous la présidence de M. Huguet, se propose d'élever au général Hoche.
Adopté a l'unanimité.
- C'est bien sur la place Hoche que vous voulez qu'elle soit élevée ? demande le Maire.
- Oui... oui...
Adopté à l'unanimité.
M. Huguet demande la parole.
- Rassurez-vous, dit le sympathique conseiller municipal, ce n'est pas un discours. Mon discours, quoi qu'en dise un certain journaliste qui signe P..., je le ferai au pied de la statue le jour de l'inauguration, et là je dirai tout ce que j'ai à dire ; je dirai que si nous avions eu en 1870 des généraux comme le général Hoche, nous n'aurions pas vu les Prussiens, tout le monde le sait bien.
« Mais je veux remercier la Ville au nom du comité que je préside. » (Applaudissements.)
Ces quelques paroles ont fait sensation dans toute la salle. »
— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 31 janvier 1914 • Recueilli par Manu35 • 2018 • licence
Quelques mois plus tard, le quotidien nous apprend que sa réalisation est en cours :
« [...] Le soin de la réalisation a été confié au sculpteur Jean Boucher. Celui-ci, d'autre part, travaille à la statue du général Hoche qui sera inaugurée vraisemblablement l'an prochain (1915, ndlr), à cette époque, sur la place Hoche à Rennes. Cette statue est actuellement exposée, en plâtre, au Salon des Artistes français [...] »
— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 1 mai 1914 • Recueilli par Manu35 • 2018 • licence
La première guerre mondiale arriva. Qu'en est-il devenu de la statue du général Hoche ? Elle ne semble pas avoir été installée et l'inventaire des réalisations du sculpteur ne la mentionne aucunement...
La vigne et le raisin
Un extrait du quotidien rennais L'Ouest-Eclair datant de 1922 nous fait part de la présence d'une vigne à proximité de la place :
« LA CULTURE DE LA VIGNE EN ILLE-ET-VILAINE
Rennes. 11 janvier. L'Ouest-Eclair signalait hier comme un fait des plus intéressants la production de vin au cours de l'année 1921 en Ille-et-Vilaine. Elle fut de 18 hectolitres, cinq fois supérieure à celle de l'année 1920 (4 hectolitres).
Il n'y a pas déjà longtemps, on souriait à l'idée d'acclimater la vigne dans notre département, il semble bien que désormais cette idée sera trouvée plus naturelle.
Muni de cette transformation nous nous sommes rendu chez M. Daniel[4], professeur d'arboriculture à la Faculté des Sciences, qui eut toujours une indéfectible conscience dans les expériences qu'il tentait.
Nous l'avons trouvé gai et fier des constatations heureuses dont nous lui rapportons l'écho.
M. Daniel bien que professeur à la Faculté des Sciences a son laboratoire à la Faculté des Lettres, près de son jardin car là-bas, nous explique-t-il, sur le quai, je ne pourrais même pas avoir le parterre minuscule de Jeannie l'ouvrière.
Tous les Rennais connaissent le jardin de la place Hoche, entourant la Faculté. Des fenêtres de sa salle de travail, le professeur peut voir ses jeunes plants, soignés avec sollicitude par le jardinier de l'Université, M. Corbe.
Du reste, de la place, les promeneurs peuvent apercevoir aussi les plantations, perpendiculaires au mur de clôture des immeubles de la rue de Robien.
Pourquoi la vigne ne pousserait-elle pas chez nous ? Les vieilles chroniques ne vous parlent-elles pas du vin récolté sur notre terre.
Quand Henri IV vint à Rennes, ne lui fit-on pas goûter du vin du pays ? Il est vrai qu'il ne le trouva guère de son goût, passons.
Le cartulaire de l'Abbaye de St-Georges ne mentionne-t-il pas les vignobles de son enclos ? »
— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 12 janvier 1922 • Recueilli par Manu35 • 2018 • licence
Des numéros, en pagaille
« EN PASSANT
A propos de plaques indicatrices.
Nous avons, il y a quelques jours, entretenu lecteurs des nouvelles plaques indicatrices apposées à l'angle de certaines rues par les soins de la Municipalité.
Nous disions que les nouvelles plaques faisaient mention des qualités sociales qui valurent aux personnages illustres dont nos rues portent le nom, de passer à la postérité.
Jusqu'ici, rien à dire, car il s'agit là d'une chose utile mais, ce que nous comprenons moins, c'est l'opération qui consiste - alors que les intéressés, en l'occurence les habitants, n'ont jamais été prévenus - à débaptiser des portions de rues pour leur donner un nom.
Par exemple, depuis hier, la rue de Robien, dans sa première partie, est devenue Place Hoche, et, de ce fait, tous les numéros de cette rue et de cette place sont maintenant faux. Or, à notre connaissance, il n'avait jamais été question jusqu'ici de procéder à cette opération, si bien que les avocats, médecins, avoués, hommes d'affaires, qui en assez grand nombre habitent ce quartier, ont été désagréablement surpris par ce chargement apporté à leur adresse. Certains affirment qu'ils vont être touchés dans leurs intérêts : ils ont fait confectionner, disent-ils, un stock important d'imprimés qui contiendront, maintenant, des indications inexactes.
Les divers annuaires, commerciaux et téléphoniques actuellement à l'impression répèteront ces inexactitudes. Bref, leur mécontentement est très vif, et nous pensons que la municipalité pourrait surseoir à ces transformations pour les reprendre si utilité il y a, lorsque ces changements ne seront plus susceptibles de causer un préjudice quelconque. »
— Le Piéton de service
Origine : L'Ouest-Eclair, numéro du 7 novembre 1924 • Recueilli par Manu35 • 2018 • licence
La statue d'Edgar Le Bastard
En 1931, la place reçoit la statue d'Edgar Le Bastard, enlevée pour des raisons esthétiques des bords de la Vilaine au Palais des Commerces où elle avait été inaugurée le 14 juillet 1895. Elle sera fondue par les Allemands.
Du Palais des Commerces à la place Hoche
« L'aménagement des jardins sur la Vilaine
Et voilà une question qui intéresse tous les Rennais : l'aménagement des abords du Palais du Commerce. M. Château donne lecture d'un rapport aux termes duquel il demande au Conseil de voter un crédit de 118.520 fr. pour faire face à la dépense nécessitée par le pavage en mosaïque de la partie non encore asphaltée et l'aménagement définitif des jardins.
M. David déclare qu'il ne votera pas ce crédit parce qu'il estime qu'il y a dans certains quartiers excentriques des travaux plus urgents à entreprendre.
Quant à M. Bougot, s'il se rallie aux conclusions du rapport, il s'inquiète du sort qui sera fait à la statue de M. Lebastard.
« Il est évident, dit-il, que M. Lebastard a rendu à la ville d'énormes services. Mais je ne vois pas que la reconnaissance nous oblige à garder à son emplacement actuel la statue de l'ancien maire. Ce n'est pas esthétique : ça fait mal... » Et M. Bougot propose de transférer la statue de Lebastard sur la place Hoche, dans un quartier, dont l'aménagement actuel est dû à M. Lebastard lui-même.
M. Bardet ayant joint sa protestation à celle de M. David, et contesté l'utilité des travaux, M. Quessot[5] propose de renvoyer la question et de décider que ces travaux ne seront exécutés qu'après que le Conseil municipal aura statué sur le sort de la statue de M. Lebastard.
C'est à cette solution que se rallie le Conseil municipal. »
— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 1 novembre 1930 • Recueilli par Manu35 • 2018 • licence
Quelques lignes en hommage
« La statue de Le Bastard sur la place Hoche.
Et puisque nous parlons des jardins sur la Vilaine, intéressons-nous aussi à la statue de Le Bastard qui se dresse au milieu de ces jardins.
M. Le Bastard, président de la Chambre de Commerce, conseiller général et sénateur fut aussi, et pendant de nombreuses années, le premier magistrat de notre ville. Il fut même l'un des maires de Rennes qui travaillèrent le plus à son embellissement et à son aménagement moderne. Ses concitoyens ne lui avaient-ils pas donné le nom de « Restaurateur de la Cité » qui traduisait leur admiration et leur reconnaissance.
A ce titre, Le Bastard a droit à l'hommage des générations qui lui ont succédé et lui succéderont à Rennes. Et c'est pour perpétuer son souvenir parmi la population que sa statue fut érigée devant le Palais du Commerce qu'il avait conçu et réalisé en partie.
Mais aujourd'hui que le monument est achevé, on s'aperçoit que cette statue rompt la perspective. C'est pourquoi la municipalité songea à la déplacer. Après avoir fait part de son intention aux descendants de M. Le Bastard et leur avoir soumis son projet, elle a décidé de la transférer sur la place Hoche. Peut-être serait-il bon alors de rédiger plus clairement l'épitaphe gravée sur le socle de granit.
A LE BASTARD Président de la Chambre de Commerce
Conseiller général
Sénateur
Maire de Rennes
1871 et 1880-1892
Ses concitoyens
lit-on actuellement sur ce socle. Combien de nos concitoyens et à plus forte raison d'étrangers seraient dans l'incapacité d'expliquer ces trois dates ! Notre documentation personnelle est du reste toute fraîche. Elles rappellent en même temps, ces trois dates, les luttes que dût soutenir l'ancien maire de Rennes pour conserver la municipalité et la popularité formidable dont il jouissait en notre ville. Élu maire de Rennes en 1871, avec une majorité de plus de 6.000 voix, il fut révoqué quelques semaines plus tard, le préfet de l'époque ayant manifesté par cet acte d'autorité le mécontentement que lui avait causé l'attitude de M. Le Bastard, combattant les candidats officiels à la députation. Mais les Rennais tenaient à leur maire et lors d'une élection complémentaire, Le Bastard était réélu conseiller municipal, à une majorité écrasante. Quelques années plus tard, en 1880, il reprenait l'écharpe de maire qu'il ne devait abandonner qu'au moment de sa mort, le 28 juin 1892. »
— LE PIÉTON DE SERVICE
Origine : L'Ouest-Eclair, numéro du 27 décembre 1930 • Recueilli par Manu35 • 2018 • licence
Une question de temps
« La statue de Le Bastard place Hoche
Depuis quelques semaines, des gens se creusaient la tête pour savoir où placer la statue de l'ancien maire de Rennes, M. Le Bastard, qui doit être enlevée de l'emplacement qu'elle occupe devant le Palais du Commerce.
On tirait des plans, on mesurait les squares, on arpentait les places, et l'on promenait la statue à travers la ville, comme une pièce sur un échiquier.
C'était se donner bien du mal inutilement.
On savait d'ores et déjà que la Municipalité avait décidé de transférer la statue de M. Le Bastard sur la place Hoche.
Ce sera d'ailleurs bientôt chose faite. Sur la place Hoche des ouvriers ont creusé des soubassements et aujourd'hui, sur le côté nord, entre deux marronniers, face à la grille de l'Université des Lettres, s'élève une plateforme de ciment tout frais et encore corseté de bois.
C'est là que bientôt s'élèvera la statue de l'ancien maire de Rennes, dans l'axe même de la rue Hoche. »
— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 21 mai 1931 • Recueilli par Manu35 • 2018 • licence
Divers
L'excavation pratiquée en 1994, nécessaire à la construction d'un parc-auto souterrain de quatre niveaux, a entraîné des fouilles archéologiques qui ont mis à jour des vestiges de l'époque gallo-romaine : puits circulaires, un seau de bois à anse de fer, des ateliers de forgerons, un petit autel conservé dans le hall commercial de la Visitation.
Suite à la mort du poète breton Anatole Le Braz le 20 mars 1926, le conseil municipal de la ville de Rennes étudie, dans sa séance du 16 novembre de la même année, la possibilité de renommer la place Hoche en place Anatole Le Braz[6]. Finalement, c'est la rue de Vitré qui portera le nom de l'illustre auteur.
Sur la carte
Références
- ↑ Le vieux Rennes, par P. Banéat; Larcher, éditeur -1912
- ↑ L'Ouest-Eclair du 6 décembre 1940
- ↑ Rennes au XIXe siècle, architectes, urbanisme et architecture, par Jean-Yves Veillard, éditions du Thabor - 1978
- ↑ place Lucien Daniel
- ↑ rue Eugène Quessot
- ↑ L'Ouest-Eclair du 16 novembre 1926
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