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Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes | Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes | ||
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Version du 19 mars 2020 à 16:52
Françoise Quinton est née le 24 Septembre 1906, à Fougères, d'un père meunier. Elle fait toute sa scolarité à Fougères puis à 16 ans, elle entre comme comptable dans une usine de chaussures. Le 26 Avril 1927, elle épouse François Elie. Le couple s'installe à Saint-Malo. En 1939, Françoise Elie, veuve avec deux enfants, tenait une épicerie fine, l'épicerie du Cartage, place du Calvaire à Rennes. Mme Elie prit une part active dans la résistance en participant à l'action du réseau Bordeaux-Loupiac, créé par Jean-Claude Camors et dont le responsable régional est André Heurtier, pharmacien à Rennes ; réseau spécialisé dans les filières d'évasion des parachutistes et aviateurs anglais et américains tombés sur le sol français. L'épicerie sert aussi de boîte aux lettres du mouvement Défense de la France. Elle cacha fusils et armes dans son épicerie. En 1944, elle est dénoncée, arrêtée, torturée et, le soir du 2 août, dirigée vers le train de déportés qui partira le lendemain matin. La Résistance n'est pas intervenue pour tenter d'arrêter cet embarquement, direction Ravensbrück.[1] Elle reviendra, ne pesant que 37 kg, à Rennes en 1945 et y restera jusqu’à sa mort en 1968. [2] Par délibération du conseil municipal du 9 mars 2015, son nom a été donné à une rue de Rennes.[3]
Liens internes
- rue Françoise Elie
- Marie-Claude Vaillant-Couturier,
- Danielle Casanova
- Rue Marie et Simone Alizon
- Des Rennais résistants
- Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération
- Avenue Germaine Tillion
- Rue Geneviève de Gaulle-Anthonioz
- Charlotte Delbo
Liens externes
références
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