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{{Citation|texte=Au départ, celle que les charretiers appelaient la «''rue du devoir''» n'était qu'un chemin avec une côte en à-pic, sablonneux et malaisé. Cette rue constituait l'axe prioritaire d'accès vers le centre et largement animé par des circulations tant hippomobile que piétonne. Un peuple bigarré de la campagne Sud s'y croisait : gens du Cormier, Gacet, Goupillais, Torigné, Landrel l'empruntant pour accéder aux commerces et aux lieux de culte, cultivateurs se rendant à la [[brasserie Graff]], avec leurs tombereaux tirés par des chevaux pour s'approvisionner en «drêche», résidus d'orge servant à l'élaboration de la bière recherché comme aliment du bétail.|auteur=André Sauvage (Audiar)|origine=De la Zup Sud au quartier du Blosne à Rennes|collecteur=Manu35|date=octobre 2013}}
{{Citation|texte=Au départ, celle que les charretiers appelaient la «''rue du devoir''» n'était qu'un chemin avec une côte en à-pic, sablonneux et malaisé. Cette rue constituait l'axe prioritaire d'accès vers le centre et largement animé par des circulations tant hippomobile que piétonne. Un peuple bigarré de la campagne Sud s'y croisait : gens du Cormier, Gacet, Goupillais, Torigné, Landrel l'empruntant pour accéder aux commerces et aux lieux de culte, cultivateurs se rendant à la [[brasserie Graff]], avec leurs tombereaux tirés par des chevaux pour s'approvisionner en «drêche», résidus d'orge servant à l'élaboration de la bière recherché comme aliment du bétail.|auteur=André Sauvage (Audiar)|origine=De la Zup Sud au quartier du Blosne à Rennes|collecteur=Manu35|date=octobre 2013}}
 
[[Fichier:Dr_Leray.png|150px|right|thumb|Ouest-Eclair du 28 mars 1921]]
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Version du 6 mars 2018 à 07:50

La rue Adolphe Leray est une voie de Rennes d'orientation nord-sud qui s'étend au sud-est de la ville entre la fin de la rue Saint-Hélier (ou début de la rue de Vern) et le boulevard Oscar Leroux dans le secteur de la Binquenais où le boulevard Pierre Lemoine la prolonge. Elle apparaît dans la nomenclature des voies de Rennes du 24 juillet 1923.

La rue résulte de l'urbanisation progressive du chemin de Saint-Hélier à la Petite Thébaudais, appelé ensuite chemin vicinal de Rennes n° 16 et qui commençait par la ruelle de la Barbais. À mi-parcours, elle est coupée par le boulevard Franklin Roosevelt réalisé un peu avant la Seconde Guerre mondiale[1]. Récemment réaménagée comme zone de rencontre depuis octobre 2015 entre l'intersection avec la rue Saint-Hélier jusque celle avec la rue de Riaval, la vitesse des véhicules y est désormais limitée à 20 km/h[2]. Les travaux se sont terminés en avril 2017 et l'inauguration de la rue Adolphe Leray après travaux s'est déroulée le 20 mai 2017 en présence de Nathalie Appéré.


« Au départ, celle que les charretiers appelaient la «rue du devoir» n'était qu'un chemin avec une côte en à-pic, sablonneux et malaisé. Cette rue constituait l'axe prioritaire d'accès vers le centre et largement animé par des circulations tant hippomobile que piétonne. Un peuple bigarré de la campagne Sud s'y croisait : gens du Cormier, Gacet, Goupillais, Torigné, Landrel l'empruntant pour accéder aux commerces et aux lieux de culte, cultivateurs se rendant à la brasserie Graff, avec leurs tombereaux tirés par des chevaux pour s'approvisionner en «drêche», résidus d'orge servant à l'élaboration de la bière recherché comme aliment du bétail. »

— André Sauvage (Audiar)
Origine : De la Zup Sud au quartier du Blosne à Rennes • Recueilli par Manu35 • octobre 2013licence

Ouest-Eclair du 28 mars 1921

Cette dénomination rappelle :

Adolphe Leray

médecin radiologue

(15 juillet 1865, Rennes - 26 mars 1921, Enghien-les-Bains, Val d'Oise)

Adolphe Leray est un célèbre médecin radiologue, mort victime du devoir, à force d'être à proximité des rayons Roentgen (ou rayons X). Né au domicile de ses parents du 22 carrefour Jouaust à Rennes[3], il avait fondé le département de radiologie à l'hôpital Saint-Antoine de Paris dont il fut directeur 25 ans. Pendant la première guerre mondiale, il fut directeur du sevice radiologique de l'hôpital militaire de Saint-Brieuc et directeur de l'école d'infirmières de la Salpêtrière à Paris. Il reçut la Légion d'honneur à titre militaire. Il avait été amputé du pouce et affligé d'un ulcère au majeur de la main droite. Il avait publié des ouvrages : "Des lésions tuberculeuses chez l'homme et dans la série animale" (1896), "Traité de la phtisie pulmonaire" (1897). Le Petit Journal intitulera un article "La mort émouvante du docteur Leray victime des rayons X"[4].

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Notes et références