« Rue Octave Mirbeau » : différence entre les versions

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Ecrivain, critique d'art et journaliste français, Octave Mirbeau a connu une célébrité européenne et de grands succès populaires, tout en étant apprécié par les avant-gardes littéraires et artistiques.
Ecrivain, critique d'art et journaliste français, Octave Mirbeau a connu une célébrité européenne et de grands succès populaires, tout en étant apprécié par les avant-gardes littéraires et artistiques.


Journaliste influent, critique d’art défenseur des avant-gardes, pamphlétaire redouté, il a été aussi un romancier novateur, qui a contribué à l'évolution du genre romanesque, et un dramaturge, à la fois classique et moderne, qui a triomphé sur toutes les grandes scènes du monde.  Après sa mort, sa mémoire a traversé un demi-siècle de purgatoire : il était visiblement trop dérangeant pour la classe dirigeante, tant sur le plan littéraire et esthétique que sur le plan politique et social. Littérairement incorrect, il l'était également politiquement, farouchement individualiste et libertaire, il incarnait une figure d'intellectuel critique, potentiellement subversif et « irrécupérable », selon l'expression de Jean-Paul Sartre dans Les Mains sales. Il paya de sa poche la grosse amende d’un montant de 7 555 F. (avec les frais du procès), à laquelle avait été condamné, dans le procès d'[[Alfred Dreyfus]], Émile Zola pour son "J'accuse", paru le 13 janvier 1898 dans ''L'Aurore''.  voir :[{{w|Octave Mirbeau}}
Journaliste influent, critique d’art défenseur des avant-gardes, pamphlétaire redouté, il a été aussi un romancier novateur, qui a contribué à l'évolution du genre romanesque, et un dramaturge, à la fois classique et moderne, qui a triomphé sur toutes les grandes scènes du monde.  Après sa mort, sa mémoire a traversé un demi-siècle de purgatoire : il était visiblement trop dérangeant pour la classe dirigeante, tant sur le plan littéraire et esthétique que sur le plan politique et social. Littérairement incorrect, il l'était également politiquement, farouchement individualiste et libertaire, il incarnait une figure d'intellectuel critique, potentiellement subversif et « irrécupérable », selon l'expression de Jean-Paul Sartre dans Les Mains sales. Il paya de sa poche la grosse amende d’un montant de 7 555 F. (avec les frais du procès), à laquelle avait été condamné, dans le procès d'[[Alfred Dreyfus]], Émile Zola pour son "J'accuse", paru le 13 janvier 1898 dans ''L'Aurore''.  voir :{{w|Octave Mirbeau}}
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