Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« René Bichelot » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 7 : Ligne 7 :
(1er janvier 1922, Rennes – 27 mai 2004 , Bandol)
(1er janvier 1922, Rennes – 27 mai 2004 , Bandol)


René, 18 ans,  quitte le Prytanée militaire replié à Valence, le 17 novembre 1940 pour tenter de rejoindre l’Angleterre. Mais il revient au domicile de ses parents, 11 [[rue Hippolyte Lucas]] à Rennes où il s’inscrit à l’institut dentaire  et y fait la connaissance de [[Pierre Morel]] qui va lui faire intégrer le réseau PERICLES alors dirigé par Robert Tiercery (alias « Fred »).  En juillet 1943  il fuit le STO.  <ref>[[ Le S.T.O. pour des Rennais]]</ref> et se cache à 6 km de Martigné-Ferchaud, muni d’une carte d'identité au nom de René Bertrand. Avec André Hubart (véritable nom André Hunter-Hue), il fait la connaissance de François Vallée,  chef du réseau Oscar-Parson, qui les recrute pour aider à la réception d'un parachutage, le 24 juillet, et amène : Georges Clément « Edmond », opérateur radio du réseau et le lieutenant Henri Hubert Gaillot , alias « Pierre Tanguy », qui vient comme assistant de Vallée. Dès lors, il participe à la mise en place et aux premiers développements. <ref> ''Oscar Buckmaster ,  un réseau de Résistance en Haute-Bretagne''. Daniel Jolys. Imp. Reuzé. Martigné-Ferchaud – Nov. 2022</ref> P2, il devient instructeur en armement et les futurs maquisards sont entraînés par le « lieutenant René ».  Le 16 septembre « René » prend en charge 9 aviateurs américains qu’il abrite à Rennes. Mais il est dans le collimateur du SD ; il est pris en charge par  Louis Lecorvaisier <ref>[[Louis Lecorvaisier, réseau VAR]]</ref> et exfiltré  par le réseau VAR dans la nuit du 1 au 2 décembre vers  l’Angleterre où, recruté par la section « F » du Special Operations Executive,dirigée par le colonel Maurice Buckmaster, il suivra divers entraînements et instructions poussées.
René, 18 ans,  quitte le Prytanée militaire replié à Valence, le 17 novembre 1940 pour tenter de rejoindre l’Angleterre. Mais il revient au domicile de ses parents, 11 [[rue Hippolyte Lucas]] à Rennes où il s’inscrit à l’institut dentaire  et y fait la connaissance de [[Pierre Morel]] qui va lui faire intégrer le réseau PERICLES alors dirigé par Robert Tiercery (alias « Fred »).  En juillet 1943  il fuit le STO.  <ref>[[ Le S.T.O. pour des Rennais]]</ref> et se cache à 6 km de Martigné-Ferchaud, muni d’une carte d'identité au nom de René Bertrand. Avec André Hubart (véritable nom André Hunter-Hue), il fait la connaissance de François Vallée,  chef du réseau Oscar-Parson, qui les recrute pour aider à la réception d'un parachutage, le 24 juillet, et amène : Georges Clément « Edmond », opérateur radio du réseau et le lieutenant Henri Hubert Gaillot , alias « Pierre Tanguy », qui vient comme assistant de Vallée. Dès lors, il participe à la mise en place et aux premiers développements. <ref> ''Oscar Buckmaster ,  un réseau de Résistance en Haute-Bretagne''. Daniel Jolys. Imp. Reuzé. Martigné-Ferchaud – Nov. 2022</ref> P2, il devient instructeur en armement et les futurs maquisards sont entraînés par le « lieutenant René ».  Le 16 septembre « René » prend en charge 9 aviateurs américains qu’il abrite à Rennes. Mais il est dans le collimateur du SD ; il est pris en charge par  Louis Lecorvaisier <ref>[[Louis Lecorvaisier, réseau VAR]]</ref> et exfiltré  par le réseau VAR dans la nuit du 1 au 2 décembre vers  l’Angleterre où, recruté par la section « F » du Special Operations Executive,dirigée par le colonel Maurice Buckmaster, il suivra divers entraînements et instructions poussées.
Il devient Raymond Bachelier et est parachuté dans le Jura le 7 mai 1944. pour assister Gonzague de Saint-Geniès, chef du réseau Scholar et il en sera un des rares survivants. De retour à Londres en fin de mission, il part pour l’Inde et est parachuté, en juin 1945, dans la jungle du Laos  où il « tient » pendant près d’un an. Il  commande ensuite du 1er Bataillon parachutiste de choc, puis des nageurs de combat. Sa carrière se poursuit en Afrique, où il sert pendant 29 ans.
Il devient Raymond Bachelier et est parachuté dans le Jura le 7 mai 1944. pour assister Gonzague de Saint-Geniès, chef du réseau Scholar et il en sera un des rares survivants. De retour à Londres en fin de mission, il part pour l’Inde et est parachuté, en juin 1945, dans la jungle du Laos  où il « tient » pendant près d’un an. Il  commande ensuite du 1er Bataillon parachutiste de choc, puis des nageurs de combat. Sa carrière se poursuit en Afrique, où il sert pendant 29 ans.
Il meurt à 82 ans, à Bandol, où il réside.
Il meurt à 82 ans, à Bandol, où il réside.

Version du 7 mars 2023 à 16:41


René Bichelot

Résistant

(1er janvier 1922, Rennes – 27 mai 2004 , Bandol)

René, 18 ans, quitte le Prytanée militaire replié à Valence, le 17 novembre 1940 pour tenter de rejoindre l’Angleterre. Mais il revient au domicile de ses parents, 11 rue Hippolyte Lucas à Rennes où il s’inscrit à l’institut dentaire et y fait la connaissance de Pierre Morel qui va lui faire intégrer le réseau PERICLES alors dirigé par Robert Tiercery (alias « Fred »). En juillet 1943 il fuit le STO. [1] et se cache à 6 km de Martigné-Ferchaud, muni d’une carte d'identité au nom de René Bertrand. Avec André Hubart (véritable nom André Hunter-Hue), il fait la connaissance de François Vallée, chef du réseau Oscar-Parson, qui les recrute pour aider à la réception d'un parachutage, le 24 juillet, et amène : Georges Clément « Edmond », opérateur radio du réseau et le lieutenant Henri Hubert Gaillot , alias « Pierre Tanguy », qui vient comme assistant de Vallée. Dès lors, il participe à la mise en place et aux premiers développements. [2] P2, il devient instructeur en armement et les futurs maquisards sont entraînés par le « lieutenant René ». Le 16 septembre « René » prend en charge 9 aviateurs américains qu’il abrite à Rennes. Mais il est dans le collimateur du SD ; il est pris en charge par Louis Lecorvaisier [3] et exfiltré par le réseau VAR dans la nuit du 1 au 2 décembre vers l’Angleterre où, recruté par la section « F » du Special Operations Executive,dirigée par le colonel Maurice Buckmaster, il suivra divers entraînements et instructions poussées. Il devient Raymond Bachelier et est parachuté dans le Jura le 7 mai 1944. pour assister Gonzague de Saint-Geniès, chef du réseau Scholar et il en sera un des rares survivants. De retour à Londres en fin de mission, il part pour l’Inde et est parachuté, en juin 1945, dans la jungle du Laos où il « tient » pendant près d’un an. Il commande ensuite du 1er Bataillon parachutiste de choc, puis des nageurs de combat. Sa carrière se poursuit en Afrique, où il sert pendant 29 ans. Il meurt à 82 ans, à Bandol, où il réside.

René Bichelot était commandeur de la Légion d'honneur, avait reçu la Croix de guerre 1939-1945, la Croix de guerre des TOE, Croix de la Valeur militaire, la Médaille de la Résistance, et était titulaire da Military Cross

Références

  1. Le S.T.O. pour des Rennais
  2. Oscar Buckmaster , un réseau de Résistance en Haute-Bretagne. Daniel Jolys. Imp. Reuzé. Martigné-Ferchaud – Nov. 2022
  3. Louis Lecorvaisier, réseau VAR