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Version du 17 janvier 2020 à 18:51
Le grand statuaire breton, Louis, Henri Nicot, né à Rennes le 12 février 1878, quai Chateaubriand, décédé soudainement à Paris, où il habitait, le 12 juillet 1944, à 66 ans, affaibli à la suite d'un accident de circulation survenu quelques mois plus tôt.
Ancien élève de l'école régionale des Beaux-Arts de Rennes, il suit les cours de l'école nationale des Beaux-Arts. Il fut professeur à l'école des arts appliqués de Paris. Les œuvres vont de l'Hymne à la mort pour un aviateur tué en service commandé (1912) et de nombreux monuments aux morts de la guerre 1914-18 (pour Paramé, Cancale), à des œuvres telles que Evangéline (médaille d'or au salon des Artistes français de 1933), la jeune fille au lévrier (1935), la princesse Napoleone Elisa Baciocchi enfant (au Musée des beaux-arts de Rennes) jusqu'aux bustes de Charles Le Goffic, de l'amiral Guépratte, la statue de Théodore Botrel à Pont-Aven. Dans un tout autre registre on apprécie toujours ses petites céramiques bretonnes, telles Les Trois Commères, le Léonard au Veau, le mendiant, la Marchande de poulets... exécutées pour la faïencerie Henriot[1].
À l'époque de sa mort, le quotidien régional, qui ne paraissait que sur une petite page, lui consacra assez de place pour annoncer en gros titre, au-dessus d'un article, "Mort de Louis Nicot - statuaire breton"[2].
Son œuvre la plus célèbre, Annaïk Mam-Goz ar Faouët, fut acquise par le conseil municipal de Rennes à un montant de 30 000 F., le 6 mai 1940, envisageant de la placer au parc du Thabor. En novembre 1940 se pose toujours la question de son emplacement:l'Ouest-Eclair propose toute une série de photo montages jardins du palais Saint-Georges, Contour de la Motte, place de la Gare, au parc du Thabor, dominant l'escalier à cascade de la rue de Paris, devant la pergola de la pateaugeoire du parc de Maurepas, place du Parlement ? Le 2 novembre, la commission municipale des Beaux-Arts visite les divers emplacements bouleversés par les travaux de défense passive. La décision se fera attendre... Elle fut placée en 1951 au centre de formation de la marine, près du château de la Massaye à Pont-Réan
[3] et a trouvé place à Rennes. Sous le titre " Une mamie se morfond à la Massaye", un lecteur du quotidien régional[4] déplorait que la Mam Goz du Faouët, très entourée au salon des artistes français de 1935, restât esseulée, les épaules gagnées par la mousse, sous des arbres de la Massaye. Cette œuvre majeure de l'artiste, représentant une grand-mère assise, mélancolique, taillée dans la pierre grise de Kersanton, a été rapatriée sur Rennes quelques années plus tard et y a trouvé place, non pas une place de la ville, mais une place bien modeste dans un coin, près d'une entrée latérale de l'Hôtel-Dieu, rue de Saint-Malo.
La ville de Rennes a nommé une rue Louis-Henri Nicot.
Notes et références
- ↑ Louis Henri Nicot, sculpteur breton, par Patrick Monéger et Jos Pennec. Bulletin et mémoires de la Société historique et archéologique d'Ille-et-Vilaine, t. CXI - 2007
- ↑ Ouest-Eclair du 20 juillet 1944
- ↑ Des quais et des marins à Rennes
- ↑ texte d'Étienne Maignen dans Rennes-Forum, Ouest-France, édition de Rennes du 21 avril 2005