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Le '''collège et lycée Émile Zola''', est situé sur l'[[avenue Janvier]], est le plus ancien du département et de Bretagne. D'abord un collège de Jésuites puis l'École centrale d'Ille-et-Vilaine, il devient l'un des neuf premiers lycées créés en France en 1803 sous le consulat de Bonaparte. Émile Zola est une cité scolaire comprenant un collège de 537 élèves et un lycée d'environ 1100 élèves. De nombreuses célébrités y ont fait leurs études. On peut, par exemple, citer le philosophe {{w|Paul Ricœur}}, ou l'écrivain {{w|Alfred Jarry}}. | Le '''collège et lycée Émile Zola''', est situé sur l'[[avenue Janvier]], est le plus ancien du département et de Bretagne. D'abord un collège de Jésuites puis l'École centrale d'Ille-et-Vilaine, il devient l'un des neuf premiers lycées créés en France en 1803 sous le consulat de Bonaparte. Émile Zola est une cité scolaire comprenant un collège de 537 élèves et un lycée d'environ 1100 élèves. De nombreuses célébrités y ont fait leurs études. On peut, par exemple, citer le philosophe {{w|Paul Ricœur}}, ou l'écrivain {{w|Alfred Jarry}}. <ref>[[Anciens élèves du Lycée Émile Zola]]</ref> | ||
== Un collège de Jésuites== | == Un collège de Jésuites== | ||
Version du 31 octobre 2019 à 20:25
Le collège et lycée Émile Zola, est situé sur l'avenue Janvier, est le plus ancien du département et de Bretagne. D'abord un collège de Jésuites puis l'École centrale d'Ille-et-Vilaine, il devient l'un des neuf premiers lycées créés en France en 1803 sous le consulat de Bonaparte. Émile Zola est une cité scolaire comprenant un collège de 537 élèves et un lycée d'environ 1100 élèves. De nombreuses célébrités y ont fait leurs études. On peut, par exemple, citer le philosophe Paul Ricœur , ou l'écrivain Alfred Jarry . [1]
Un collège de Jésuites
En décembre 1534, sous la pression du corps de ville, le prieur et administrateur du prieuré de Saint-Thomas, Pierre Lefaye, accepta que ce prieuré soit supprimé par le pape et érigé en collège « pour instruire et endoctriner les enfants ». Dès cette date, l’entreprise prend la forme d’un contrat s’exprimant par une rente payée par la municipalité au recteur, d’une valeur de 50 livres par an. Le 5 avril 1537, en congrégation du corps de ville, devant tous les grands juges de la prévôté et de la sénéchaussée, le projet fut accepté avec « l’espoir qu’il pourroit advenir tant en ladicte ville que lieux circonvoisins à raison que plusieurs jeunes enffans de bons espricts sont demourez ignares de lectres et sciences par deffault d’instrouction ». En 1550 La montée en puissance de l’appareil judiciaire rennais accéléra le rayonnement et le développement du collège. La raison en était peut-être sociologique : les conseillers du présidial, puis ceux du parlement, les présidents, les avocats du roi, tous ces officiers avaient des enfants qu’il fallait éduquer dans de bonnes conditions. En 1554 , on exprima la volonté que « les enffans des nobles bourgeois et manans et habitans de cestedite ville et aultres y soint endoctrinez regiz et gouvernez en tout honneur bonne lytérature à l’exemple des collèges de Parys en sorte qu’il n’en arrive scandal » [2]
En septembre 1586, les bourgeois de Rennes avaient obtenu du roi François Ier l'érection en collège de l'ancien hôpital Saint-Thomas, situé près de la Porte-Blanche[3]. En 1604 la communauté de ville fut autorisée par lettres patentes d'Henri IV à établir un collège de jésuites. Le 30 août de la dite année, la compagnie de Jésus prit possession du collège Saint-Thomas et l'acte de fondation fut passé le 18 octobre 1606. Par cet acte les Jésuites s'engagèrent à entretenir deux cours de philosophie, un cours de cas de conscience et six cours de rhétorique, humanités et grammaire. Les états financèrent à hauteur de 15 000 livres, des particuliers pour 1800 livres et 1200 furent empruntés à l'hôpital Saint-Yves et le clergé apporta une année de dîme du diocèse. Les élèves y affluèrent en si grand nombre, qu'on en comptait 2800 en 1654.
Le XIXe siècle
En 1802, l'école centrale d'Ille et Vilaine devint lycée. Il est inauguré le 10 octobre 1803 et reste le seul lycée de Bretagne jusqu'en 1808. Le collège fut rétabli sous le nom de lycée qu'il conserva jusqu'en 1815. Sous la Restauration il prit le nom de collège royal. Le lycée n'a pas fait parler de lui jusqu'en 1859 lorsque le projet de rénovation fut accepté. En 1863, le bâtiment principal, avenue de la gare (maintenant avenue Janvier), fut reconstruit par l'architecte Jean-Baptiste Martenot.C'est alors le "lycée impérial". Cependant, en 1870, la guerre a fait disparaître la plupart des bâtiments excepté le bâtiment principal. En 1877, la construction de la chapelle fut amorcée et elle se finira en 1879. Trois ans plus tard, en 1883, les bâtiments du collège St Thomas sont rasés et on reconstruit la majorité des bâtiments détruits durant la guerre. En 1899 a lieu le second procès du capitaine Alfred Dreyfus. C'est grâce à ce procès que le lycée Emile Zola est connu en France[4].
Le XXe siècle
Le lycée fut un hôpital militaire complémentaire pendant la guerre 1914-18. (H.C. n°1)[5] Il fut occupé en partie par l'occupant allemand pendant la seconde guerre mondiale[6]. Connu sous le nom de lycée de garçons, on envisagea à la Libération de le nommer "lycée Edmond Lailler", du nom d'un vieux professeur du lycée, résistant. [7] Il reçoit le nom de Chateaubriand.
Mais en 1971, le lycée reçut le nom d'Émile Zola . On pensait au début nommer le Lycée du nom d'Alfred Dreyfus, mais on préféra finalement au nom de la victime celui du promoteur de sa défense, l'auteur de l'article J'accuse…! publié en 1898 dans le journal L'Aurore.
Liens internes
- Le Lycée : premières impressions d'élèves de classe de seconde
- Le repas de classe : témoignages d'élèves de classe de seconde.
- Témoignages : la journée d'un élève de classe de seconde.
- Anciens élèves du Lycée Émile Zola
- Août 1914, Rennes entre en guerre
- Guerre de 1914. Hôpitaux militaires temporaires
Liens externes
- Historique par l'AMELYCOR, Association pour la mémoire du lycée et du collège de Rennes présentation du patrimoine bâti.
Cet article est en partie extrait de la page Lycée Émile Zola de Wikipédia en français.
Son contenu est soumis à la licence Creative Commons BY-SA.
Références
- ↑ Anciens élèves du Lycée Émile Zola
- ↑ Rennes, naissance d'une capitale provinciale (1491-1610), p.484, 485 Mathieu Pichard-Rivallan. thèse/ Région Bretagne. Université de Rennes 2 U.E.B - 2014
- ↑ rue Saint-Thomas
- ↑ Le lycée de Rennes. Histoires et légendes : 1802-2002. Editions Les Mille de Zola, 2002.
- ↑ Août 1914, Rennes entre en guerre
- ↑ Fabien Lostec, « Un lycée dans la guerre. Le lycée de garçons de Rennes, 1939-1945 », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 125-4 | 2018, 193-196
- ↑ rue Edmond Lailler
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