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Après avoir été membre jusqu'en 1917 de l'aile gauche du parti social-démocrate d'Allemagne, le SPD, elle rejoint l'USPD, le parti social-démocrate indépendant d'Allemagne, davantage pacifiste) pour se retrouver dans le courant révolutionnaire que constitue la Ligue spartakiste. Ce courant donne naissance pendant la révolution allemande au Parti communiste d'Allemagne (KPD), dont Clara Zetkin est députée au Reichstag durant la République de Weimar, de 1920 à 1933. À Paris, elle participe à la fondation de la Deuxième Internationale où elle réclame l'égalité complète des droits professionnels et sociaux de la femme ainsi que sa participation active à la lutte des classes. Elle participe au congrès de Tours, le 18e congrès de la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière), qui voit sa scission avec une branche dite communiste qui adhère à la IIIe Internationale et donne naissance au SFIC (Section Française de l'Internationale Communiste, futur PCF). | Après avoir été membre jusqu'en 1917 de l'aile gauche du parti social-démocrate d'Allemagne, le SPD, elle rejoint l'USPD, le parti social-démocrate indépendant d'Allemagne, davantage pacifiste) pour se retrouver dans le courant révolutionnaire que constitue la Ligue spartakiste. Ce courant donne naissance pendant la révolution allemande au Parti communiste d'Allemagne (KPD), dont Clara Zetkin est députée au Reichstag durant la République de Weimar, de 1920 à 1933. À Paris, elle participe à la fondation de la Deuxième Internationale où elle réclame l'égalité complète des droits professionnels et sociaux de la femme ainsi que sa participation active à la lutte des classes. Elle participe au congrès de Tours, le 18e congrès de la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière), qui voit sa scission avec une branche dite communiste qui adhère à la IIIe Internationale et donne naissance au SFIC (Section Française de l'Internationale Communiste, futur PCF). | ||
En | Dès 1907, elle fonde avec [[Rosa Luxembourg]], sa meilleure amie, l’Internationale socialiste des femmes. En 1910, à Copenhague, lors d’une conférence des femmes socialistes, soutenue par son amie [[Rosa Luxembourg]]<ref>Rosa Luxembourg</ref>.]] | ||
mène une campagne internationale pour que la journée du 8 mars soit retenue comme « journée internationale de la femme », pour commémorer la lutte des femmes pour le droit au travail, des conditions meilleures de travail, le droit de vote. | |||
Cette initiative est à l'origine de la journée internationale des droits des femmes, manifestation qui se déroule tous les ans le 8 mars. | |||
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Version du 22 janvier 2020 à 17:58
La place Clara Zetkin est située dans le quartier Villejean - Beauregard au carrefour formé par la rue Gisèle Freund et la rue de la Huguenoterie. Elle a été ainsi nommée par délibération du conseil municipal de Rennes en date du 9 mars 2015. Surnommée la "place des Conteneurs", elle fait l'objet de nombreuses demandes de la part des riverains pour compléter son aménagement pour rendre le lieu davantage agréable, accueillant et convivial[1].
Elle rappelle :
Clara Zepkin
Figure historique du féminisme
(5 juillet 1857, Wiederau, Saxe - 20 juin 1933, Arkhangelskoïe, près de Moscou)
Née Clara Eissner, enseignante, journaliste et femme politique marxiste allemande, elle est une figure historique du féminisme.
Après avoir été membre jusqu'en 1917 de l'aile gauche du parti social-démocrate d'Allemagne, le SPD, elle rejoint l'USPD, le parti social-démocrate indépendant d'Allemagne, davantage pacifiste) pour se retrouver dans le courant révolutionnaire que constitue la Ligue spartakiste. Ce courant donne naissance pendant la révolution allemande au Parti communiste d'Allemagne (KPD), dont Clara Zetkin est députée au Reichstag durant la République de Weimar, de 1920 à 1933. À Paris, elle participe à la fondation de la Deuxième Internationale où elle réclame l'égalité complète des droits professionnels et sociaux de la femme ainsi que sa participation active à la lutte des classes. Elle participe au congrès de Tours, le 18e congrès de la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière), qui voit sa scission avec une branche dite communiste qui adhère à la IIIe Internationale et donne naissance au SFIC (Section Française de l'Internationale Communiste, futur PCF).
Dès 1907, elle fonde avec Rosa Luxembourg, sa meilleure amie, l’Internationale socialiste des femmes. En 1910, à Copenhague, lors d’une conférence des femmes socialistes, soutenue par son amie Rosa Luxembourg[2].]]
mène une campagne internationale pour que la journée du 8 mars soit retenue comme « journée internationale de la femme », pour commémorer la lutte des femmes pour le droit au travail, des conditions meilleures de travail, le droit de vote.
Cette initiative est à l'origine de la journée internationale des droits des femmes, manifestation qui se déroule tous les ans le 8 mars.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Le Pont 9 - La voix des habitants d'Arsenal-Redon-Cleunay, n°40, avril 2018, page 13
- ↑ Rosa Luxembourg