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« Square Armand de La Rouërie » : différence entre les versions
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Héros de l'indépendance américaine (1751 - 1793) | Héros de l'indépendance américaine (1751 - 1793) | ||
(13 avril 1751, Fougères - 30 janvier 1793, château de La Guyomarais à Saint-Denoual) | (13 avril 1751, Fougères - 30 janvier 1793, château de La Guyomarais à Saint-Denoual) | ||
Armand-Charles Tuffin, marquis de La Rouërie entre tout jeune dans les Gardes Françaises, et en était officier à 22 ans. Ses nombreuses aventures: querelles, duels, dettes, l'obligèrent à démissionner. Il se fit trappiste, mais, sans vocation, et dut s'enfuir. Il partit avec Rochambeau en Amérique pour participer à la guerre d’indépendance américaine. Sous le nom de "Colonel Armand", il se distingue à la tête de la 1ère légion de dragons. Ce corps de dragons prit une part active dans de nombreuses batailles aux côté des insurgents : Short Hills ou Camden et enfin la fameuse bataille de Yorktown en octobre 1781, où Washington aidé par Rochambeau et Lafayette firent capituler l’armée du général Cornwallis. Admirateur de la Révolution américaine et ami de George Washington, la Rouërie revient en France avec le grade de brigadier-général, la croix de Saint-Louis et l'ordre de Cincinnatus. | Armand-Charles Tuffin, marquis de La Rouërie, entre tout jeune dans les Gardes Françaises, et en était officier à 22 ans. Ses nombreuses aventures: querelles, duels, dettes, l'obligèrent à démissionner. Il se fit trappiste, mais, sans vocation, et dut s'enfuir. Il partit avec Rochambeau en Amérique pour participer à la guerre d’indépendance américaine. Sous le nom de "Colonel Armand", il se distingue à la tête de la 1ère légion de dragons. Ce corps de dragons prit une part active dans de nombreuses batailles aux côté des insurgents : Short Hills ou Camden et enfin la fameuse bataille de Yorktown en octobre 1781, où Washington aidé par Rochambeau et Lafayette firent capituler l’armée du général Cornwallis. Admirateur de la Révolution américaine et ami de George Washington, la Rouërie revient en France avec le grade de brigadier-général, la croix de Saint-Louis et l'ordre de Cincinnatus. | ||
De retour en Bretagne, La Rouërie se trouva mêlé à l'émeute de Rennes en 1788. Il défend le parlement de Bretagne contre les édits de Versailles. Arrivé à Rennes pour protester contre les édits il fut choisi avec onze autres gentilshommes pour porter au roi les remontrances de la noblesse et réclamer le maintien de la vieille Constitution bretonne. Les députés arrivèrent à Paris le 5 juillet 1788 ; ils se présentèrent à Versailles, ne furent pas reçus, regagnèrent Paris pour y attendre « le bon plaisir de Sa Majesté », et trouvèrent, le 14 juillet, en rentrant chez eux, après un repas offert à leurs compatriotes, un policier porteur de lettres de cachet, qui les invita à se rendre à la Bastille. | De retour en Bretagne, La Rouërie se trouva mêlé à l'émeute de Rennes en 1788. Il défend le parlement de Bretagne contre les édits de Versailles. Arrivé à Rennes pour protester contre les édits il fut choisi avec onze autres gentilshommes pour porter au roi les remontrances de la noblesse et réclamer le maintien de la vieille Constitution bretonne. Les députés arrivèrent à Paris le 5 juillet 1788 ; ils se présentèrent à Versailles, ne furent pas reçus, regagnèrent Paris pour y attendre « le bon plaisir de Sa Majesté », et trouvèrent, le 14 juillet, en rentrant chez eux, après un repas offert à leurs compatriotes, un policier porteur de lettres de cachet, qui les invita à se rendre à la Bastille. |
Version du 8 novembre 2015 à 13:43
Le square Armand de La Rouërie se situe dans le quartier 5 : Maurepas - Bellangerais et prend son origine sur l'avenue Général George S. Patton. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 1 mars 1976[1].
Cette voie rend hommage à :
Armand de La Rouërie
Héros de l'indépendance américaine (1751 - 1793)
(13 avril 1751, Fougères - 30 janvier 1793, château de La Guyomarais à Saint-Denoual)
Armand-Charles Tuffin, marquis de La Rouërie, entre tout jeune dans les Gardes Françaises, et en était officier à 22 ans. Ses nombreuses aventures: querelles, duels, dettes, l'obligèrent à démissionner. Il se fit trappiste, mais, sans vocation, et dut s'enfuir. Il partit avec Rochambeau en Amérique pour participer à la guerre d’indépendance américaine. Sous le nom de "Colonel Armand", il se distingue à la tête de la 1ère légion de dragons. Ce corps de dragons prit une part active dans de nombreuses batailles aux côté des insurgents : Short Hills ou Camden et enfin la fameuse bataille de Yorktown en octobre 1781, où Washington aidé par Rochambeau et Lafayette firent capituler l’armée du général Cornwallis. Admirateur de la Révolution américaine et ami de George Washington, la Rouërie revient en France avec le grade de brigadier-général, la croix de Saint-Louis et l'ordre de Cincinnatus.
De retour en Bretagne, La Rouërie se trouva mêlé à l'émeute de Rennes en 1788. Il défend le parlement de Bretagne contre les édits de Versailles. Arrivé à Rennes pour protester contre les édits il fut choisi avec onze autres gentilshommes pour porter au roi les remontrances de la noblesse et réclamer le maintien de la vieille Constitution bretonne. Les députés arrivèrent à Paris le 5 juillet 1788 ; ils se présentèrent à Versailles, ne furent pas reçus, regagnèrent Paris pour y attendre « le bon plaisir de Sa Majesté », et trouvèrent, le 14 juillet, en rentrant chez eux, après un repas offert à leurs compatriotes, un policier porteur de lettres de cachet, qui les invita à se rendre à la Bastille.
Opposé à l'absolutisme, La Rouërie avait vu d'abord avec joie les signes de la Révolution française mais le refus de la noblesse bretonne de députer à Versailles l'empêche de jouer un rôle aux États généraux. Royaliste libéral et franc-maçon, il rejoint la contre-révolution à la suite de la suppression des lois et coutumes particulières de la Bretagne et crée "l'Association bretonne" afin de lever une armée contre les révolutionnaires. Trahi, il dut abandonner son château, se cacher dans les bois et chez des amis. Il trouva son dernier asile au château de la Guyomarais, près de Lamballe, y tomba gravement malade et y mourut avant de pouvoir terminer son entreprise mais le mouvement organisé par le marquis fut par la suite précurseur de la Chouannerie.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
{{|Armand Tuffin de la Rouërie]]