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[[Fichier:Les_bateaux_lavoirs_du_quai_lamennais_en_1889.jpeg|250px|right|thumb| Les bateaux lavoirs du quai Lammenais en 1889]]
[[Fichier:Les_bateaux_lavoirs_du_quai_lamennais_en_1889.jpeg|250px|right|thumb| Les bateaux lavoirs du quai Lammenais en 1889 - photo E. Maignen]]
Le '''quai Lamennais''', sur la rive gauche de la Vilaine, part du pont de Nemours et aboutit à la [[place de Bretagne]] à l'ouest. En 1843, lors de la pose de la première pierre de ce pont, il reçut le nom du fils de Louis Philippe qui y avait présidée et il le conserva jusqu'en 1888, époque à laquelle le Conseil municipal lui donna le nom de Félicité-Robert de La Mennais, l'auteur des ''Paroles d'un Croyant''.
Le '''quai Lamennais''', sur la rive gauche de la Vilaine, part du pont de Nemours et aboutit à la [[place de Bretagne]] à l'ouest. En 1843, lors de la pose de la première pierre de ce pont, il reçut le nom du fils de Louis Philippe qui y avait présidée et il le conserva jusqu'en 1888, époque à laquelle le Conseil municipal lui donna le nom de Félicité-Robert de La Mennais, l'auteur des ''Paroles d'un Croyant''.



Version du 30 novembre 2012 à 09:00

Les bateaux lavoirs du quai Lammenais en 1889 - photo E. Maignen

Le quai Lamennais, sur la rive gauche de la Vilaine, part du pont de Nemours et aboutit à la place de Bretagne à l'ouest. En 1843, lors de la pose de la première pierre de ce pont, il reçut le nom du fils de Louis Philippe qui y avait présidée et il le conserva jusqu'en 1888, époque à laquelle le Conseil municipal lui donna le nom de Félicité-Robert de La Mennais, l'auteur des Paroles d'un Croyant.

Le long du quai stationnaient à la fin du 19e siècle quatre grands bateaux-lavoirs et deux escaliers doubles permettaient d'accéder au fleuve. Il perdit son rôle de quai lors de la couverture de la Vilaine à usage de parc pour automobiles en 1962. Le quai est bordé de plusieurs beaux immeubles. Au n°11, à l'angle de la rue Jean Denis Lanjuinais se trouve l'hôtel de Farcy construit en 1852 en bord du nouveau quai dans un style néo-Renaiisance par l'architecte Jacques Mellet. Certains furent à usage d'hôtels d'accueil à la fin du 19e siècle, tel l'hôtel Moderne au 17 et 19 qui faisait l'objet d'une publicité dans le guide Joanne 1899-1900 : " De 1er ordre, recommandé aux familles par son grand confort et son organisation tout à fait modernes [...] Jardin d'hiver. Chauffage hygiénique de tout l'hôtel - salles de bains-douches. Chambre noire pour amateur photographe. Garage de bicyclettes. Omnibus à tous les trains - téléphone- English spoken." Au 17 lui succédèrent les Salons Gaze, restaurateur-traiteur, qui accueillirent dana la première moitié du 20e siècle nombre de réceptions du monde rennais. [1]



références

  1. Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle par Etienne Maignen. Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. Bulletin et mémoires, tome CXII -2008

Rennes d'histoire et de souvenirs quatrains 29 et 32