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« Maurice Schumann à Rennes sous le bombardement du 17 juin 1940 » : différence entre les versions

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Un train britannique, le moins éloigné, se trouvant à plus d'un kilomètre  à l'est de l'avenue Janvier, sur le triage de Saint-Hélier, il faut imaginer que Schumann aurait fait ce trajet à pied jusqu'à l'avenue Janvier pour trouver un café ouvert, ce qui en aller-retour réalisé aurait constitué un parcours de plus de 2 km. En supposant le parcours aller effectué par Schumann jusqu'à l'avenue Janvier, et même s'il est avéré que des débris parfois importants ont été soufflés à plusieurs centaines de mètres, on ne peut pas considérer plausible qu'une tête ait pu être projetée sur plus d'un kilomètre pour tomber avenue Janvier par-dessus des immeubles de plusieurs étages en rive est de l'avenue. Dès lors, le témoignage de Maurice Schumann apparaît irréaliste si celui-ci était avenue Janvier lors du bombardement. Pour ne pas le mettre entièrement en doute, il faut le situer à proximité d’un triage, le plus proche étant celui de Saint-Hélier , la recherche d’un « bistrot » pour satisfaire la soif du colonel, pouvant se faire dans des rues voisines des voies ferrées. à l'est du pont Saint-Hélier, à environ 600 mètres d'un train stationné mais à plus de 500 mètres de la gare des voyageurs plus à l'ouest Les voies de triage, sur lesquelles se trouvaient des trains de soldats, ne peuvent être confondues avec la gare de voyageurs et l'avenue Janvier.
Un train britannique, le moins éloigné, se trouvant à plus d'un kilomètre  à l'est de l'avenue Janvier, sur le triage de Saint-Hélier, il faut imaginer que Schumann aurait fait ce trajet à pied jusqu'à l'avenue Janvier pour trouver un café ouvert, ce qui en aller-retour réalisé aurait constitué un parcours de plus de 2 km. En supposant le parcours aller effectué par Schumann jusqu'à l'avenue Janvier, et même s'il est avéré que des débris parfois importants ont été soufflés à plusieurs centaines de mètres, on ne peut pas considérer plausible qu'une tête ait pu être projetée sur plus d'un kilomètre pour tomber avenue Janvier par-dessus des immeubles de plusieurs étages en rive est de l'avenue. Dès lors, le témoignage de Maurice Schumann apparaît irréaliste si celui-ci était avenue Janvier lors du bombardement. Pour ne pas le mettre entièrement en doute, il faut le situer à proximité d’un triage, le plus proche étant celui de Saint-Hélier , la recherche d’un « bistrot » pour satisfaire la soif du colonel, pouvant se faire dans des rues voisines des voies ferrées. à l'est du pont Saint-Hélier, à environ 600 mètres d'un train stationné mais à plus de 500 mètres de la gare des voyageurs plus à l'ouest Les voies de triage, sur lesquelles se trouvaient des trains de soldats, ne peuvent être confondues avec la gare de voyageurs et l'avenue Janvier.


Trente ans après des faits, on peut constater que la mémoire restitue des souvenirs sujets à caution. Etienne Maignen, condisciple de Jacques Cressard au collège Saint-Vincent de Rennes, eut l'occasion de lui faire connaître ces observations sur le témoignage de Maurice Schumann, bien après la relation que le député en avait fait dans le journal ''Ouest-France''. Une hypothèse à l'appui de cette confusion est basée sur une photo prise le jour de la [[libération de Rennes]]: Maurice Schumann est  en ville sur une jeep avec son ami Jean Marin : un passage avenue Janvier avec en toile de fond la gare des voyageurs endommagée a pu ressusciter, quatre ans plus tard, son aventure de la terrible matinée du 17 juin 1940 en la situant aux environs de ce bâtiment de la gare de voyageurs...
Trente ans après des faits, on peut constater que la mémoire restitue des souvenirs sujets à caution. Etienne Maignen, condisciple de Jacques Cressard au collège Saint-Vincent de Rennes, eut l'occasion de lui faire connaître ces observations sur le témoignage de Maurice Schumann, bien après la relation que le député en avait fait dans le journal ''Ouest-France''. Une hypothèse à l'appui de cette confusion est basée sur une photo prise le jour de la [[libération de Rennes]]: Maurice Schumann est  en ville sur une jeep avec son ami Jean Marin : un passage avenue Janvier avec en toile de fond la gare des voyageurs endommagée a pu ressusciter, quatre ans plus tard, son aventure de la terrible matinée du 17 juin 1940 en la situant aux environs de ce bâtiment de la gare de voyageurs très endommagée par les bombardements de 1943 et  de juin 1944...


===='''Etienne Maignen'''====
===='''Etienne Maignen'''====