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Né à Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) le 12 février 1854, Joseph Tortelier était un ouvrier menuisier, militant anarchiste et syndicaliste révolutionnaire partisan de la grève générale.
Né à Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) le 12 février 1854, Joseph Tortelier était un ouvrier menuisier, militant anarchiste et syndicaliste révolutionnaire partisan de la grève générale.


Son père meurt jeune, laissant sa mère seule avec quatre enfants à élever. A 11 ans, il quitte l’école et devient apprenti menuisier, mais son instituteur continue à l’aider à compléter son instruction. À 18 ans, il s’installe à Rennes, y fait venir sa mère et ses sœurs, puis se marie en octobre 1878 avec Anna Maria Ferron<ref>http://chroniques.eaubonne.free.fr/de-leclat-de-bois-a-leclat-du-son.html</ref>. Il milite alors au sein de la chambre syndicale dont il est le délégué en 1882 au congrès de St-Etienne. Il se fixe ensuite à Paris.
Son père meurt jeune, laissant sa mère seule avec quatre enfants à élever. A 11 ans, il quitte l’école et devient apprenti menuisier, mais son instituteur continue à l’aider à compléter son instruction. À 18 ans, il s’installe à Rennes, y fait venir sa mère et ses sœurs, puis se marie en octobre 1878 avec Anna Maria Ferron<ref>http://chroniques.eaubonne.free.fr/de-leclat-de-bois-a-leclat-du-son.html</ref>. Il milite alors au sein de la chambre syndicale dont il est le délégué en 1882 au congrès ouvrier de St-Etienne, qui consacre la rupture entre "guesdistes" et "possibilistes" sous l’œil railleur des anarchistes<ref>Voir l'histoire du {{w|Parti ouvrier français}}</ref>. Tortelier se fixe ensuite à Paris.


Il est l'un des premiers, à la fin des années 1880, à parler d'une véritable grève générale : « ''Ce n'est que par la grève universelle que l'ouvrier créera une société nouvelle, dans laquelle on ne trouvera plus de tyrans'' », en s'opposant notamment à Jules Guesde<ref>[[rue Jules Guesde]]</ref> qui lui défend une révolution s'attaquant à l'économie et non à la politique.
Il est l'un des premiers, à la fin des années 1880, à parler d'une véritable grève générale : « ''Ce n'est que par la grève universelle que l'ouvrier créera une société nouvelle, dans laquelle on ne trouvera plus de tyrans'' », en s'opposant notamment à Jules Guesde<ref>[[rue Jules Guesde]]</ref> qui lui défend une révolution s'attaquant à l'économie et non à la politique.

Version actuelle datée du 28 mars 2023 à 12:33

La rue Joseph Tortelier se situe dans le quartier 9 : Cleunay - Arsenal - Redon et prend son origine sur le boulevard de la Guérinais. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 10 mai 1993[1].

Cette voie rend hommage à Joseph Jean-Marie Tortelier, militant ouvrier (1854 - 1925)

Joseph Tortelier

Né à Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) le 12 février 1854, Joseph Tortelier était un ouvrier menuisier, militant anarchiste et syndicaliste révolutionnaire partisan de la grève générale.

Son père meurt jeune, laissant sa mère seule avec quatre enfants à élever. A 11 ans, il quitte l’école et devient apprenti menuisier, mais son instituteur continue à l’aider à compléter son instruction. À 18 ans, il s’installe à Rennes, y fait venir sa mère et ses sœurs, puis se marie en octobre 1878 avec Anna Maria Ferron[2]. Il milite alors au sein de la chambre syndicale dont il est le délégué en 1882 au congrès ouvrier de St-Etienne, qui consacre la rupture entre "guesdistes" et "possibilistes" sous l’œil railleur des anarchistes[3]. Tortelier se fixe ensuite à Paris.

Il est l'un des premiers, à la fin des années 1880, à parler d'une véritable grève générale : « Ce n'est que par la grève universelle que l'ouvrier créera une société nouvelle, dans laquelle on ne trouvera plus de tyrans », en s'opposant notamment à Jules Guesde[4] qui lui défend une révolution s'attaquant à l'économie et non à la politique.

Orateur populaire, il participe à de nombreux meetings où participent également Louise Michel[5], Aristide Briand[6] ou Fernand Pelloutier[7]. Ces deux derniers, tous deux collaborateurs à La Démocratie de l'Ouest, rédigent un projet, "De la révolution par la grève générale". Depuis 1890, il existait bien une grève générale, le 1er mai, en faveur de la journée de travail des 8 heures. Mais c'était une grève symbolique de 24 heures. Dans l'idée de Pelloutier et de Briand, ce serait une grève illimitée[8].

Il décède à Eaubonne (Val-d'Oise), où l'ensemble de sa famille avait emménagé peu avant 1914, le 1er décembre 1925[9].

Joseph Tortelier fils, né à Rennes en 1879 et menuisier comme lui, s'initie à la musique et joue du violon et de la mandoline. Joseph Tortelier père est le grand-père de deux grands musiciens, notamment Paul Tortelier Wikipedia-logo-v2.svg, et de 3 arrières petits-enfants, tous musiciens de renommée internationale[10].

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