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Il retourne à Paris en octobre 1871 et tient l'orgue de chœur à l’{{w|église Saint-Sulpice}} tout en participant régulièrement au salon de Saint-Saëns et de la célèbre chanteuse {{w|Pauline Garcia-Viardot}}. Il y rencontre les principaux musiciens parisiens de l’époque et forme avec eux la {{w|Société nationale de musique}}. En 1874, Fauré arrête de travailler à Saint-Sulpice et remplace {{w|Saint-Saëns}}, qui est souvent absent, à l’église de la Madeleine.
Il retourne à Paris en octobre 1871 et tient l'orgue de chœur à l’{{w|église Saint-Sulpice}} tout en participant régulièrement au salon de Saint-Saëns et de la célèbre chanteuse {{w|Pauline Garcia-Viardot}}. Il y rencontre les principaux musiciens parisiens de l’époque et forme avec eux la {{w|Société nationale de musique}}. En 1874, Fauré arrête de travailler à Saint-Sulpice et remplace {{w|Saint-Saëns}}, qui est souvent absent, à l’église de la Madeleine.


De 1903 à 1921, Fauré est critique au ''Figaro''<nowiki>. En 1905, il succède à {{w|Théodore Dubois}} comme directeur du {{w|Conservatoire de Paris}}. Aussitôt, il y devient un véritable « tyran » ; il procède à de nombreux changements, rétablit la discipline et apporte du sérieux à un enseignement qui avait beaucoup vieilli. Cette attitude intransigeante lui est d’ailleurs reprochée.</nowiki>
De 1903 à 1921, Fauré est critique au ''Figaro''. En 1905, il succède à {{w|Théodore Dubois}} comme directeur du {{w|Conservatoire de Paris}}. Aussitôt, il y devient un véritable « tyran » ; il procède à de nombreux changements, rétablit la discipline et apporte du sérieux à un enseignement qui avait beaucoup vieilli. Cette attitude intransigeante lui est d’ailleurs reprochée.


Dans le même temps, Fauré doit faire face, à partir de 1903, à une surdité presque totale. Il entend les graves mais est sourd aux aigus, handicap qui pourtant n’entrava en rien sa carrière. En 1920, à soixante-quinze ans, il prend sa retraite du Conservatoire. Il reçoit la même année la grand-croix de la Légion d'honneur, une distinction encore rare pour un musicien. Sa santé est fragile, en partie en raison d’une consommation excessive de tabac. Malgré cela, il reste à l’écoute des jeunes compositeurs, en particulier les membres du groupe des Six.
Dans le même temps, Fauré doit faire face, à partir de 1903, à une surdité presque totale. Il entend les graves mais est sourd aux aigus, handicap qui pourtant n’entrava en rien sa carrière. En 1920, à soixante-quinze ans, il prend sa retraite du Conservatoire. Il reçoit la même année la grand-croix de la Légion d'honneur, une distinction encore rare pour un musicien. Sa santé est fragile, en partie en raison d’une consommation excessive de tabac. Malgré cela, il reste à l’écoute des jeunes compositeurs, en particulier les membres du groupe des Six.

Version actuelle datée du 14 mars 2023 à 12:02

Gabriel Fauré Paul Nadar 1905

La rue Gabriel Fauré se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre la rue de Châtillon et la rue Bigot de Préameneu. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 31 décembre 1928[1]. Il s'agit de l'ancien chemin vicinal n°103.

Cette voie rend hommage à Gabriel Fauré Wikipedia-logo-v2.svg, compositeur de musique (1845 - 1924) considéré comme l’un des plus grands compositeurs français de la fin du XIXe et du début du XXe siècles.

Élève de Camille Saint-Saëns[2], Gabriel Fauré est nommé en octobre 1865, à 21 ans, organiste de la basilique Saint-Sauveur de Rennes. Il inaugure en 1866 l’instrument[3] construit par le facteur d’orgue Joseph Merklin Wikipedia-logo-v2.svg dans le buffet d’orgue provenant de l’ancienne abbaye Saint-Georges de Rennes, démolie après la révolution. Il tient en 1868 la partie d’harmonium lors d'une représentation du "Faust" de Gounod[4], au Grand Théâtre de Rennes.

En janvier 1870, il quitte Rennes pour regagner Paris[5] et s’engage dans l’armée en prenant part aux combats pour lever le siège de Paris (1870-1871) Wikipedia-logo-v2.svg lors de la Guerre franco-allemande de 1870 Wikipedia-logo-v2.svg.

Il retourne à Paris en octobre 1871 et tient l'orgue de chœur à l’église Saint-Sulpice Wikipedia-logo-v2.svg tout en participant régulièrement au salon de Saint-Saëns et de la célèbre chanteuse Pauline Garcia-Viardot Wikipedia-logo-v2.svg. Il y rencontre les principaux musiciens parisiens de l’époque et forme avec eux la Société nationale de musique Wikipedia-logo-v2.svg. En 1874, Fauré arrête de travailler à Saint-Sulpice et remplace Saint-Saëns Wikipedia-logo-v2.svg, qui est souvent absent, à l’église de la Madeleine.

De 1903 à 1921, Fauré est critique au Figaro. En 1905, il succède à Théodore Dubois Wikipedia-logo-v2.svg comme directeur du Conservatoire de Paris Wikipedia-logo-v2.svg. Aussitôt, il y devient un véritable « tyran » ; il procède à de nombreux changements, rétablit la discipline et apporte du sérieux à un enseignement qui avait beaucoup vieilli. Cette attitude intransigeante lui est d’ailleurs reprochée.

Dans le même temps, Fauré doit faire face, à partir de 1903, à une surdité presque totale. Il entend les graves mais est sourd aux aigus, handicap qui pourtant n’entrava en rien sa carrière. En 1920, à soixante-quinze ans, il prend sa retraite du Conservatoire. Il reçoit la même année la grand-croix de la Légion d'honneur, une distinction encore rare pour un musicien. Sa santé est fragile, en partie en raison d’une consommation excessive de tabac. Malgré cela, il reste à l’écoute des jeunes compositeurs, en particulier les membres du groupe des Six.

Gabriel Fauré meurt de pneumonie à Paris le 4 novembre 1924. Des funérailles nationales ont lieu à l’église de la Madeleine. Il est inhumé au cimetière de Passy à Paris. Une plaque commémorative est posée sur sa maison au 32 rue des Vignes (16e arrondissement de Paris), où il vit de 1911 jusqu'à son décès.

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