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René, François Marie, 18 ans, | René, François Marie, 18 ans, quitte le {{w|Prytanée national militaire|Prytanée militaire de La Flèche}} replié à Valence, avec 5 camarades, tous gaullistes, le 17 novembre 1940 pour tenter de rejoindre l’Angleterre. Il revient au domicile de ses parents, 11 [[rue Hippolyte Lucas]] à Rennes où il s’inscrit à l’institut dentaire et y fait la connaissance de [[Pierre Morel]] qui va lui faire intégrer le {{w|Prométhée (réseau)|réseau PERICLES}} alors dirigé par Robert Tiercery (alias « Fred »)<ref>https://devirisillustribusblog.wordpress.com/2019/02/05/grandes-figures-des-services-speciaux-francais-rene-bichelot-i/</ref>. Ils collectent des informations sur les installations allemandes et les communiquent à Tiercery qui les transmet par radio à Londres. En juillet 1943 il fuit le STO<ref>[[Le S.T.O. pour des Rennais]]</ref> et se cache à 6 km de Martigné-Ferchaud, muni d’une carte d'identité au nom de René Bertrand. Avec André Hubart (véritable nom André Hunter-Hue), il fait la connaissance de François Vallée<ref>[[rue François Vallée]]</ref>, chef du réseau Oscar-Parson, qui les recrute pour aider à la réception d'un parachutage, le 24 juillet, et amène : Georges Clément « Edmond », opérateur radio du réseau et le lieutenant Henri Hubert Gaillot, alias « Pierre Tanguy », qui vient comme assistant de Vallée. Dès lors, il participe à la mise en place et aux premiers développements<ref>''Oscar Buckmaster, un réseau de Résistance en Haute-Bretagne''. Daniel Jolys. Imp. Reuzé. Martigné-Ferchaud – Nov. 2022</ref>. P2, il devient instructeur en armement et les futurs maquisards sont entraînés par le « lieutenant René ». Le 16 septembre « René » prend en charge 9 aviateurs américains qu’il abrite à Rennes. Mais il est dans le collimateur du SD ; il est pris en charge par Louis Lecorvaisier<ref>[[Louis Lecorvaisier, réseau VAR]]</ref> et exfiltré par le réseau VAR dans la nuit du 1 au 2 décembre vers l’Angleterre où, recruté par la section « F » du Special Operations Executive, dirigée par le colonel Maurice Buckmaster, il suivra divers entraînements et instructions poussées. | ||
Il devient Raymond Bachelier et est parachuté dans le Jura le 7 mai 1944 | Il devient Raymond Bachelier et est parachuté dans le Jura le 7 mai 1944, pour assister Gonzague de Saint-Geniès, chef du réseau Scholar et il en sera un des rares survivants. De retour à Londres en fin de mission, il part pour l’Inde et est parachuté, en juin 1945, dans la jungle du Laos où il « tient » pendant près d’un an. Il commande ensuite du 1er Bataillon parachutiste de choc, puis des nageurs de combat. Sa carrière se poursuit en Afrique, où il sert pendant 29 ans. | ||
Il meurt à 82 ans, à Bandol, où il réside. | Il meurt à 82 ans, à Bandol, où il réside. | ||
René Bichelot | René Bichelot était commandeur de la Légion d'honneur, avait reçu la Croix de guerre 1939-1945, la Croix de guerre des TOE, Croix de la Valeur militaire, la Médaille de la Résistance, et était titulaire da Military Cross. | ||
===Références=== | ===Références=== |
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René Bichelot
Résistant (9 janvier 1922, Rennes – 27 mai 2004, Bandol)
René, François Marie, 18 ans, quitte le Prytanée militaire de La Flèche replié à Valence, avec 5 camarades, tous gaullistes, le 17 novembre 1940 pour tenter de rejoindre l’Angleterre. Il revient au domicile de ses parents, 11 rue Hippolyte Lucas à Rennes où il s’inscrit à l’institut dentaire et y fait la connaissance de Pierre Morel qui va lui faire intégrer le réseau PERICLES alors dirigé par Robert Tiercery (alias « Fred »)[1]. Ils collectent des informations sur les installations allemandes et les communiquent à Tiercery qui les transmet par radio à Londres. En juillet 1943 il fuit le STO[2] et se cache à 6 km de Martigné-Ferchaud, muni d’une carte d'identité au nom de René Bertrand. Avec André Hubart (véritable nom André Hunter-Hue), il fait la connaissance de François Vallée[3], chef du réseau Oscar-Parson, qui les recrute pour aider à la réception d'un parachutage, le 24 juillet, et amène : Georges Clément « Edmond », opérateur radio du réseau et le lieutenant Henri Hubert Gaillot, alias « Pierre Tanguy », qui vient comme assistant de Vallée. Dès lors, il participe à la mise en place et aux premiers développements[4]. P2, il devient instructeur en armement et les futurs maquisards sont entraînés par le « lieutenant René ». Le 16 septembre « René » prend en charge 9 aviateurs américains qu’il abrite à Rennes. Mais il est dans le collimateur du SD ; il est pris en charge par Louis Lecorvaisier[5] et exfiltré par le réseau VAR dans la nuit du 1 au 2 décembre vers l’Angleterre où, recruté par la section « F » du Special Operations Executive, dirigée par le colonel Maurice Buckmaster, il suivra divers entraînements et instructions poussées.
Il devient Raymond Bachelier et est parachuté dans le Jura le 7 mai 1944, pour assister Gonzague de Saint-Geniès, chef du réseau Scholar et il en sera un des rares survivants. De retour à Londres en fin de mission, il part pour l’Inde et est parachuté, en juin 1945, dans la jungle du Laos où il « tient » pendant près d’un an. Il commande ensuite du 1er Bataillon parachutiste de choc, puis des nageurs de combat. Sa carrière se poursuit en Afrique, où il sert pendant 29 ans.
Il meurt à 82 ans, à Bandol, où il réside.
René Bichelot était commandeur de la Légion d'honneur, avait reçu la Croix de guerre 1939-1945, la Croix de guerre des TOE, Croix de la Valeur militaire, la Médaille de la Résistance, et était titulaire da Military Cross.
Références
- ↑ https://devirisillustribusblog.wordpress.com/2019/02/05/grandes-figures-des-services-speciaux-francais-rene-bichelot-i/
- ↑ Le S.T.O. pour des Rennais
- ↑ rue François Vallée
- ↑ Oscar Buckmaster, un réseau de Résistance en Haute-Bretagne. Daniel Jolys. Imp. Reuzé. Martigné-Ferchaud – Nov. 2022
- ↑ Louis Lecorvaisier, réseau VAR