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[[Fichier:Secteur_h%C3%B4tel_des_demoiselles.png|right|thumb|Segment de la rue d'Antrain situant la faïencerie du Pavé Saint-Laurent, extrait du plan Forestier de 1782]] | |||
[[Fichier:Ancienes_fa%C3%AFenceries.png|250px|right|thumb|''Ouest-Eclair'' 19.08.1940]] | |||
[[Fichier:Brasero_polychrome_de_la_rue_hue.jpeg|200px|left|thumb|Brasero polychrome marqué : "fait à Rennes, rue Hue, 1774" - réf : 2]] | |||
Citons, en [[1748]], celle fondée par Jean Forasassi, dit Barbarino, nommé premier manufacturier officiel de la ville de Rennes<ref>https://multimedia.inrap.fr/atlas/Rennes/syntheses/par-themes/La-faience-de-Rennes</ref>, sous le nom de '''manufacture du Pavé Saint-Laurent''', correspondant au début de la [[Rue d'Antrain|rue d'Antrain]], au delà de la [[Rue de Vincennes|rue de Vincennes]]. | |||
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{{Citation|texte=''La '''manufacture de faiënceries du Pavé Saint-Laurent''', la plus importante de toutes, fondée en 1748, n'avait en 1768 que 19 ouvriers ; elle ne connut quelque prospérité qu'après 1778, quand elle fut aux mains de Jollivet et de son gendre Philippe Binet. Quant à la '''manufacture de faïenceries de la rue Hue''', créée en 1749, ses propriétaires se débattirent au milieu des plus grandes difficultés pécuniaires, et toute fabrication y cessa en 1790.|auteur=Armand Rébillon|origine="Recherches sur les anciennes corporations ouvrières et marchandes de la ville de Rennes", Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Année 1902, 18-1, p. 15|collecteur=Manu35|date=2020}} | |||
Plus connue est la '''manufacture de la rue Hue''' qui fonctionna de [[1749]] à [[1790]], avec comme fondateur le peintre François-Alexandre Tutrel (1723-1756), en un lieu situé entre le début de la [[Rue de Paris|rue de Paris]] ([[Rue Hüe|rue Hüe]]) et l'[[avenue Aristide Briand|Avenue Aristide Briand]]. Le [[musée de Bretagne]] présente un magnifique réchaud à braises de cette manufacture, une faïence de 1769, vert, aubergine et blanc, avec poignées en fer et bois. Il apparaît qu'à la fin du 18e siècle l'invasion des faïences d'Angleterre ruinèrent les productions locales<ref>http://ogabathuler.free.fr/Francais/Histoire/angleterre.html</ref>. | |||
La couleur caractéristique de la faïence rennaise est le violet de manganèse, souvent en camaïeux, parsemé de petits points blancs; le vert est sombre, le rouge tire sur le brun et le bleu est ardoisé<ref> ''La céramique bretonne'', par J. Labour, Christine Bonneton,éd. - 1980</ref> | La couleur caractéristique de la faïence rennaise est le violet de manganèse, souvent en camaïeux, parsemé de petits points blancs; le vert est sombre, le rouge tire sur le brun et le bleu est ardoisé<ref> ''La céramique bretonne'', par J. Labour, Christine Bonneton,éd. - 1980</ref> | ||
Au siècle suivant, de 1831 à 1878, | Au siècle suivant, de 1831 à 1878, fonctionnait, au début de la [[Rue Saint-Hélier|rue Saint-Hélier]], à l'emplacement du n° 20, la faïencerie d'Auguste '''Vaumort''' et de son frère Edouard, peintre. Elle employa jusqu'à 20 ouvriers. On peut repérer quelques rares signatures de peintres : Michel Derennes, Bourgouin (originaire de Rouen), Hirel de Choisy<ref>''Les Anciennes Faïenceries Rennaises'', par [[Lucien Decombe]], directeur du [[Musée archéologique de la ville de Rennes|musée archéologique de la ville de Rennes]], Hyacinthe Caillère, éd.- 1900</ref>. | ||
[[Fichier:Fait_mar_michel_derennes.jpeg|150px|center|thumb|Une marque adéquate ... pour Rennes]] | |||
==Sources== | ==Sources== | ||
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La ville de Rennes a eu, aux 18e et 19e siècles, des faïenceries de renommée locale et dont certaines pièces sont détenues par le musée des Beaux-Arts (vierges, saints, fontaine, vases de pharmacie, assiettes, plats, vases, écritoire). Des noms de quartier comme "La Poterie" laissent à penser qu'il y en eut bien avant.
Citons, en 1748, celle fondée par Jean Forasassi, dit Barbarino, nommé premier manufacturier officiel de la ville de Rennes[1], sous le nom de manufacture du Pavé Saint-Laurent, correspondant au début de la rue d'Antrain, au delà de la rue de Vincennes.
« La manufacture de faiënceries du Pavé Saint-Laurent, la plus importante de toutes, fondée en 1748, n'avait en 1768 que 19 ouvriers ; elle ne connut quelque prospérité qu'après 1778, quand elle fut aux mains de Jollivet et de son gendre Philippe Binet. Quant à la manufacture de faïenceries de la rue Hue, créée en 1749, ses propriétaires se débattirent au milieu des plus grandes difficultés pécuniaires, et toute fabrication y cessa en 1790. »
— Armand Rébillon
Origine : "Recherches sur les anciennes corporations ouvrières et marchandes de la ville de Rennes", Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Année 1902, 18-1, p. 15 • Recueilli par Manu35 • 2020 • licence
Plus connue est la manufacture de la rue Hue qui fonctionna de 1749 à 1790, avec comme fondateur le peintre François-Alexandre Tutrel (1723-1756), en un lieu situé entre le début de la rue de Paris (rue Hüe) et l'Avenue Aristide Briand. Le musée de Bretagne présente un magnifique réchaud à braises de cette manufacture, une faïence de 1769, vert, aubergine et blanc, avec poignées en fer et bois. Il apparaît qu'à la fin du 18e siècle l'invasion des faïences d'Angleterre ruinèrent les productions locales[2].
La couleur caractéristique de la faïence rennaise est le violet de manganèse, souvent en camaïeux, parsemé de petits points blancs; le vert est sombre, le rouge tire sur le brun et le bleu est ardoisé[3]
Au siècle suivant, de 1831 à 1878, fonctionnait, au début de la rue Saint-Hélier, à l'emplacement du n° 20, la faïencerie d'Auguste Vaumort et de son frère Edouard, peintre. Elle employa jusqu'à 20 ouvriers. On peut repérer quelques rares signatures de peintres : Michel Derennes, Bourgouin (originaire de Rouen), Hirel de Choisy[4].
Sources
- ↑ https://multimedia.inrap.fr/atlas/Rennes/syntheses/par-themes/La-faience-de-Rennes
- ↑ http://ogabathuler.free.fr/Francais/Histoire/angleterre.html
- ↑ La céramique bretonne, par J. Labour, Christine Bonneton,éd. - 1980
- ↑ Les Anciennes Faïenceries Rennaises, par Lucien Decombe, directeur du musée archéologique de la ville de Rennes, Hyacinthe Caillère, éd.- 1900